Les océans – Un monde dans un monde dont l’humanité dépend, aujourd’hui en danger

photo/@liberterradaily

Un monde dans un monde, un coeur en un coeur, l’océan et notre humanité

« Un voilier naviguant sur les océans » pourrait être la définition de notre humanité vivant sur la planète bleue. Les océans connectés entre eux forment un océan qui est cet élément vivant primordial, source de vie.

L’océan, c’est plus de 70 % de la surface de la planète. D’une richesse incomparable, cette immensité d’eau nous permet de vivre, ainsi qu’à toutes les autres formes de vie sur Terre. Une planète en une planète, dont nous ne connaissons que peu, mais nous savons son potentiel fabuleux, son équilibre parfait qui définit notre propre vie de l’air que nous respirons à la poésie en langage profondément humain qu’inspire l’océan, ses légendes et mystères.

L’océan, cet extraordinaire voyage, et l’homme s’est aventuré, l’a traversé, découvert, comme nous voulons le faire dans l’espace. Nous avons réalisé l’impensable : découvrir une partie des profondeurs de l’océan. Nous avons imaginé et construit des machines nous permettant de dépasser nos capacités pour que le monde des océans fasse partie intégrante de notre humanité. Rejoindre cet élément, qui est aussi le nôtre, apprendre à le connaître et par cette connaissance savoir le protéger, être ses protecteurs.

Mais, le but vertueux des capacités humaines à découvrir la Terre, à faire partie d’elle en édifiant chaque jour une nouvelle connaissance pour mieux s’unir à notre planète, et la protéger, a été détourné par l’absurde, une histoire que les générations lointaines auront du mal à croire – nous mettons en péril notre humanité en faisant la guerre à la nature pour un quête de profits, pour un puissant capitalisme qui fait de tout une marchandise pour gagner ce qui n’existe pas, par une valeur : la cupidité.

Absurde, notre système économique actuel est primaire, peu évolué pour détruire le plus précieux, la vie des océans, son équilibre. Alors, les générations futures auront peine à croire cela possible – des hommes détruisent leur propre vie, celle de leurs enfants pour une valeur inventée : l’argent, le profit, des comptes en banque, une notion de compétitivité féroce entre les uns et les autres. Un jour l’humanité devra prendre conscience d’avoir détruit sa propre existence pour du vent, et du vent artificiel !

La chute civilisationnelle va être rude ! Mais, des décideurs politiques pensent que le capitalisme vert nous fait sortir de l’enfer qui se prépare par la sur industrialisation de tout, jusqu’à la terre de nos cultures prises en otage par l’économie de profit, et la sécheresse gagne les territoires, comme le réchauffement climatique perturbe gravement le cycle de l’eau et provoque de grave inondation, des tempêtes, des chocs climatiques sans précédent et la fonte irréversible de certains glaciers majeurs.

Comment est-ce possible, comment l’humain a-t-il pu faire autant de dégâts ? Les dirigeants ont lancé la guerre et au même titre que les obus défigurent les champs, les forêts – modifient le paysage comme les obus ont pu le faire durant la première guerre mondiale, comme des obus sont dans les champs d’Ukraine où poussent les cultures essentielles à l’alimentation mondiale.

La violence des hommes abîme la vie, le marchand donne une valeur de profit aux ressources naturelles, jusqu’au point de non-retour que l’on atteint car aujourd’hui l’humain ne peut arrêter le bouleversement climatique planétaire, mais peut espérer le ralentir.

Cependant, le capitalisme actuel continue sa course et promet un avenir qui sera un enfer pour nos enfants, pour chacun d’entre nous, et certains gouvernements infligent continuellement une économie suicidaire, qui nous dit que 2022, sera une année perdue pour l’action climatique.

Un année où s’enclenche une triple crise planétaire, et l’ONU ainsi que des ONG et rapports peuvent alerter, les politiques, fonctionnements économiques demeurent similaires. Ils oublient que l’océan qu’ils mettent en danger produit au moins 50 % de l’oxygène de la planète et que la biodiversité terrestre ne peut vivre que par l’équilibre des océans, comme l’océan abrite la majeure partie de la biodiversité.

Les ressources naturelles de l’océan représentent la principale source de protéines pour plus d’un milliard de personnes et au-delà de cela, il est l’oxygène pour la vie sur Terre. Une respiration, un souffle de vie, et la conscience est de savoir que celle-ci impactée par la pollution et le changement climatique, c’est notre humanité qui est directement touchée.

Si nous attendons que toutes les conséquences soient visibles, nous signons notre fin. De ce fait, les gouvernements n’ont plus aucun sens, sauf celui de précipiter la catastrophe. Ce n’est pas l’impôt commandé par l’esprit politique de César qui sauvera la planète, mais le cœur de notre humanité, nos capacités de vivre en harmonie avec la nature, de la protéger et de savoir partager.

Mais, pour que cette réalité soit, il faut que notre humanité vive réconciliée. Les conflits armés, les crises alimentaires qu’ils provoquent en ce temps accéléré émis par le bouleversement planétaire, referment les portes et donc l’accès à notre chance de survie. Ce qui signifie que chaque jour qui passe est un jour perdu, alors qu’il est le courage pour toutes les populations vulnérables, de vivre le nouveau jour en espérance, comme toute une jeunesse le vit.

Nous savons qu’en France demeurent ceux qui insultent les jeunes militants écologistes et pacifiques, et que ceux tenant leurs discours condescendants, et cyniques, exercent une influence par la perversité des pouvoirs politiques et financiers. Quand une personne proche de marchands d’armes insulte la lutte pour le climat, elle a beaucoup plus de poids que la parole sincère et le courage de jeunes écologistes, car elle représente un intérêt de profit et alimente une économie suicidaire, démente où la guerre est le centre.

Ce n’est pas l’armement nucléaire qui doit être éliminé comme l’entend le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), mais la guerre qui doit être interdite. Faire la guerre a un impact catastrophique, et enclenche une accélération sans précédent du bouleversement climatique, des crises humanitaires, du nombre de personnes déplacées, et ceux basculant dans la pauvreté à l’extrême pauvreté.

L’océan est le grand oublié dans ce vacarme de violence et pire des gens qui vivent dans l’opulence, le luxe qui vantent les mérites de l’industrie de l’armement et en écho de ce mental nocif, sont une pierre devant les chemins de paix, une pierre s’imposant contre la réconciliation et la lutte pour une planète saine, un avenir viable.

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« Revitaliser les océans par l’action collective » le thème de la Journée mondiale des océans 2022, qui fait partie de l’action de la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable 20021-2030 et dans la perspective de la Conférence sur les océans qui se déroulera à Lisbonne du 27 juin au 1er juillet 2022, a besoin pour que sa voix soit portée, que celle des plus fragiles, des oubliés, celle de la jeunesse militante, de chacun d’entre nous investis par une envie de paix et de liberté, de vivre en bien-être avec la nature, soit écoutée et respectée.

Mettre en garde à vue des jeunes militants pacifiques comme cela a été pour Alizée menant une action pacifique à Roland Garros, doit cesser sans délai. Alizée aurait dû être écoutée et ce sont les sportifs qui auraient dû la soutenir et refuser de jouer, alors que des territoires sont devenus victime d’une sécheresse majeure, entre des inondations répétées, la faim et l’eau potable en souffrance pour des millions d’êtres humains.

Nous parlons de l’immigration, mais demain, nous serons tous exilés quand nos terres seront transformées par le réchauffement climatique, comme elles le sont par la pollution chimique investissant les cours d’eau et notre santé.

N’oublions pas les conséquences présentes pour notre humanité quand 90 % des populations de gros poissons sont épuisées, et que 50 % des récifs coralliens sont détruits. C’est irrémédiable. Ce n’est pas demain, mais aujourd’hui. En réalité, plus de 50 % de la population mondiale est déjà touchée par le drame de la destruction de la biodiversité.

Les pays riches masquent le désastre par l’argent qui est leur effondrement qui s’annonce. La croissance économique est virtuelle, les bénéfices sont une leurre. Il est temps de changer profondément et d’apprendre à partager et non à vendre !  Nos lois financières sont contre notre propre humanité. Appauvrir les plus pauvres, est la solution proposée par des gouvernements pour continuer à faire prospérer une minorité. Des algorithmes bloquant, c’est la réforme chômage et des retraites proposée par Emmanuel Macron qui semble cultiver le déni et ne pas comprendre que sa politique n’a aucun sens et file droit dans le mur. Ces politiques usent d’une énergie considérable pour servir des organisations comme le FMI, une Olympe capitaliste, alors que la nature arrêtera leur folie consciente avant que leurs réformes , opprimantes arrivent à leur échéance programmée pour les 50 années à venir.

Mais, elles font un mal considérable et toute une administration obéit à ce désordre, tout un ordre se met en place et augmente la violence, sur traumatise les plus fragiles et détruit en résultat notre environnement en propulsant une économie néfaste.

Il y a un choix clair, la vie. Aujourd’hui, il est à chacun de le faire, de refuser une économie sectaire servant quelques privilégiés aveugles oubliant qu’ils respirent le même air et ne peuvent vivre que par l’équilibre primordial de l’océan.  La richesse ne fait pas la vie, qu’ils s’en aperçoivent trop tard est une chose, qu’ils entraînent l’humanité dans leur gouffre en est une autre.

Revitaliser les océans, c’est ensemble, en paix et en harmonie avec la nature. Nous n’avons plus de temps à donner à la folie capitaliste, à une minorité de milliardaires ayant acquis 160 milliards de fortune supplémentaires en 2021, et provoquant ainsi un effondrement majeur par des crises humanitaires sur tous les continents.

En France, l’augmentation catastrophique des prix de l’alimentation, des charges, des loyers, des transports est une erreur politique grave pensée par des personnes ne vivant que par et pour l’argent dans une culture ancestrale de dominants ne subissant pas ce qu’ils imposent aux plus fragiles.

Tous ceux appliquant cette politique de l’effondrement ont une responsabilité et l’on peut constater la violence augmentant contre les femmes, contre des mères isolées et leurs enfants, contre les personnes pauvres mises dans un système d’accusation et d’humiliation par une valeur inventée, l’argent. Ce que l’on fait subir à la planète, on le fait subir à notre propre humanité.

Le Chef de l’Onu a rappelé les mensonges de certains décideurs politiques ne s’engageant pas véritablement pour les objectifs de la Cop 26 et aujourd’hui, ce sont des femmes et des hommes qui obéissent aux mensonges et les enfants qui en subissent déjà les conséquences, et surtout les enfants pauvres. Ce sont près de 3 millions d’enfants pauvres en France. Emmanuel Macron, sa politique, c’est l’échec de la paix.

Toute notre planète dépend des océans et toute notre humanité dépend de son cœur. Plus l’un et l’autre unis seront blessés, plus nos chances de survie s’affaiblissent.

Sauver l’océan, est-ce que l’on se rend compte de l’ampleur de la tâche ?

Nous ne sommes pas capables de sortir du capitalisme et des personnalités comme Emmanuel Macron ont été réélues pour cinq ans, pendant que l’industrie de l’armement renforce sa production, et Emmanuel Macron s’est fixé un objectif : vendre des armes à la hauteur de 30 milliards d’euros estimés pour 2022.

Le chemin de la paix est ailleurs, au cœur de chacun d’entre nous, comme la vie est au cœur des océans et grâce à la liberté, une énergie échappe à notre contrôle, c’est celle de la lumière. Cette onde infinie qui traverse l’univers et devrait inspirer nos propres énergies que nous devons mettre au service de la vie, en nous rappelant que le verbe posséder, signifie protéger par la connaissance notre planète. Posséder la capacité de protéger la nature, d’être les protecteurs de l’environnement car notre mission est de transmettre la vie. Nous ne créons pas la vie, nous la transmettons et l’humain voulant bouleverser ce principe fondamental, met en péril sa propre vie, son avenir.

L’océan est des témoins de la force de vivre, d’un monde en un monde, de cette union extraordinaire entre tous les éléments, et c’est ce prodigieux qui est notre richesse, notre joie intérieure, ce sourire à la vie qui est présent dans les pires épreuves. Nous vivons une épreuve, qui peut nous inquiéter, nous faire peur, et il est cette force de vivre, cette joie par l’espérance, cet élan d’énergie pour protéger la nature, l’océan si précieux. La lumière présente, si puissante, nous la ressentons vibrer en nous , elle ouvre les chemins de paix, il nous suffit d’avancer vers eux. 

Fédora Hélène

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