
Samedi 18 juin – Rafales violentes de vent et de sable sur la Côte de Nacre
Le bouleversement climatique prend la vie de millions de personnes à travers le monde, chaque année.
La pollution n’est pas l’invisible, même quand la tempête passée, la mer redevient ce lac calme et tout disparaît pour tout donner au nouveau jour. Cet étrange du soudain de la tempête, et le ciel laissant cette lumière assombrie, le sable effaçant nos pas.

La vie de notre humanité est cet inachevé tombant à la nuit et au matin reprenant cette envie de poser une nouvelle touche de couleur sur la toile. Une poésie qui a besoin de nos rêves, espérances pour vivre. Une vie qui a besoin de notre amour et non de l’indifférence qui efface la mémoire – du déni qui efface l’Histoire, des vies, des victimes de la crise climatique et planétaire.

La fin de ce week-end a été marquée par la nouvelle composition de l’Assemblée nationale se faisant l’instable qui prend nos chances de réaliser un avenir serein pour tous.
Nous avons oublié que les décideurs politiques ont laissé la crise climatique devenir irréversible, ont laissé croire qu’ en moins de trois ans, ils réaliseraient ce qu’ils ont oublié en 40 ans, où dans les années 70, les rapports scientifiques ont alerté.


L’indifférence a été pour servir la cupidité, l’orgueil des pouvoirs.
Aujourd’hui, au cœur d’un bouleversement planétaire actif, de la guerre revenant en Europe par l’agression de l’ Ukraine par la Russie, aggravant une crise alimentaire mondiale, qui était déjà à prendre la vie des plus fragiles, la politique va entrer dans une période de forte instabilité.
C’est la paix qui est en danger. C’est aller vers le chemin de paix qui devient toujours plus difficile. C’est oublier les victimes du réchauffement climatique. C’est affaiblir les droits humains, donc de la nature.

Pourquoi ? Pour ne pas avoir la chance d’un jour naissant, pour oublier les larmes des vies prises par les catastrophes naturelles s’ amplifiant, pour oublier le sourire des enfants ?

Ce jour de tempête, le samedi 18 juin, sous des flots de sable et des vents violents à plus de 100 km/ h, il y avait sur la plage, comme les personnes saisies en quelques secondes par la tempête, une jeune adolescente âgée de 12 ans, qui tremblait, avait peur, cachée sous une serviette de plage pour se protéger. Sa mère la rassurant, la réconfortant, l’entourant et sous sa main protectrice, son enfant tremblant.
Aucun secours, aucune prise de conscience quand aucune cellule psychologique n’a été le lendemain pour se soucier des personnes choquées .

photo @liberterradaily
Le silence et aujourd’hui, la plage a cette cicatrice, la blessure que porte la nature, l’oiseau qui ne chante plus. La Terre possède une mémoire. Celle de nos vies, de nos joies et peines. Nous sommes vivants en son cœur.

La politique voudrait oublier cela ? Le suffrage universel voudrait être l’expression de l’oubli ?
Un trait de lumière, je regarde cette photo , cet instant de mémoire, la nature unie à notre regard humain, notre sensibilité, nos émotions.
Et, aujourd’hui, sera sur la mer ce trait de lumière, cette voile s’élançant vers le ciel, une fleur posée comme la plume d’une colombe, notre cœur présent, et qui dit tout simplement à celui parti, on ne t’oublie pas car nous sommes une humanité, une solidarité, un océan, une Terre pour vivre.
Fédora Hélène
Photos/video LiberTerra

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