
La politique catastrophique d’Emmanuel Macron

Emmanuel Macron se trouve sans aucune majorité si ce n’est celle du déséquilibre qui signe sa culture politique, si ce n’est le clair-obscur de sa personnalité que l’on peut concevoir comme l’échec de sa présidence.
Un président d’un royaume politique fantôme, une instabilité majeure en écho du bouleversement. Et, ce monde qui demain ne sera plus, laissant les gouvernements à leur effondrement quand la génération ingouvernable prendra la parole de la liberté.
L’archaïsme des pouvoirs politiques, du Chef dominant le peuple maintenu dans l’ignorance, dans les cadences des sonneries d’usine qui retentissent encore aux ordres des politiques aux milliards tentant leur orgueil, les ventes d’armes en puissance. Les millions coulant à flot et inondant en vague la liberté. La révolte gronde au fond des cœurs. La souffrance se dresse, abattant les murs, les mensonges politiques qui parlent de réforme de retraite pour un futur qui n’existe pas. Pour un futur qui prend son envol dans la crise climatique. La nature qui stoppera les folies politiques.
Emmanuel Macron aux récits politiques du giscardisme, de Chirac récitant son discours de « maison qui brûle » et qui a laissé brûler. La fumée politique formant M. Darmanin en jeune militant d’un RPR aux frontières de l’extrême droite. Lui à sa politique traitant Marine Le Pen de « molle », lui se faisant l’écho de la fable « islamo-gauchiste », lui et son irrespect des femmes, mais c’est de bon ton, comme dans de riches cabinets d’avocats proches du RPR de l’époque, où se croisaient quelques barbouzes. Et, l’on se souvient des larmes de femmes, des bars, de l’alcool, et ce temps passé qui a fait le terroir politique d’années où la Terre au silence des souffrances s’unissait aux peines de femmes maltraitées. Aujourd’hui, le nuage en orage gronde dans leur mémoire. Ils oublient la réalité de la politique aux affaires que l’on glisse sous le tapis. Les poussières débordent, et surgit l’extrême droite et les pouvoirs se côtoyant à l’ombre des salons, des secrets, des manipulations.
L’extrême droite inaugure une cohabition multiple !
Marine Le Pen fait son entrée à l’Assemblée nationale avec son « gouvernement » constitué de 89 députés et se consacre à sa mission en annonçant quitter la présidence du RN. Emmanuel Macron triomphant lors du bédat des présidentiel, d’une élection mascarade où le suffrage universel vient lui aussi en résonnace de l’instable. Emmanuel Macron élu par les voix faisant barrage à l’extrême droite, se retrouve face aux blocages de politiques en jeux de dominos qui s’effondreront tour à tour. Un autre monde prend naissance à la source de la crise planétaire. Des langages possibles, il est celui de la survie sur une Terre assoifée. Les réformes se projettant au-delà de 50 ans ne sont que le mensonge politique, celui d’un monde déjà passé. Le déni, les politiques le cultivent. Comment ferait-il autrement pour continuer à être un pouvoir ? Ils prêchent tous des politiques d’hier quand le présent dessine un autre futur que celui de leur vision politique.
L’extrême droite portée par une droite conservatrice, par LREM issue en partie de celle-ci – une droite où il n’a jamais été de bon ton pour les affaires d’apparaître aux côtés de la famille Le Pen, même si les milieux embourgeoisés partagent une politique commune cachée par le paravent des manipulations. Les milieux de notables à l’hypocrisie poudrée comme les perruques des rois, cachant les turpitudes sous les fards. Ils brillent de corruptions et mensonges aux beaux costumes d’apparat. L’apparence, la culture française, est cette eau trouble au calme sournois qui s’alimente des secrets du marigot. Tout est caché, aux apparences et mensonges, traîtrises et compromissions dans la complexité machiavélique où il faut toujours lire à l’envers du décor présenté.
Si l’arrivée en force de l’extrême droite, événement historique, est conçue comme étant le résultat du bilan catastrophique d’Emmanuel Macron, il est peut aussi être sa réussite selon l’interprétation qui en est faite. Emmanuel Macron n’a-t-il pas courtisé ce chant des sirènes d’extrême droite devenue la droite ? Une extrême droite arrivant également dans le contexte particulier du Covid-19. Les mesures sanitaires très critiquées, la vaccination « obligatoire », le passe sanitaire ont aussi joué en faveur des opposants à la politique sanitaire.
Emmanuel Macron ne sachant gouverner lors de la crise des Gilets jaunes et il s’est dit dans les rangs des centristes et de LR, qu’ils avaient sauvé la république et qu’Emmanuel Macron ne devait pas l’oublier.
Ce président qui aujourd’hui constitue la plus étrange des cohabitations avec d’un côté l’extrême droite volant la vedette à la droite conservatrice et dont celle assise sur les bancs en députés marconistes de circonstances. Les barons de la politique toujours au gouvernail et Emmanuel Macron surnage dans ce brouillard, laissant à l’abandon la nature, les droits humains et les larmes tombent à terre en flaques au jardin de l’Élysée ayant perdu de son prestige.
Un peuple pense, un peuple rêve, des jeunes plus intelligents, plus sensibles que tous ces politiques sans âge que le panache du capitalisme en Olympe finissant sous les décombres du réchauffement climatique.
Il ne reste à Emmanuel Macron que l’économie sans avenir, que la paix maltraitée, que les droits humains affaiblis. Le silence étonnant face à l’augmentation dramatique des prix des produits alimentaires, des charges, de l’énergie et l’indifférence persistante, des députés Ensemble fêtant leur élection et passant aveugles devant la pauvreté. Un mal-être profond est en France, et le bien-être de tous demeure oublié. La haine domine, et tous continueront inlassablement
Élections législatives – Résultat







Une France à bout de souffle
NUPES – C’est aussi l’acceptation des systèmes, d’une retraite à 60 ans en promesse, alors que notre monde est cet inconnu se formant désormais par la triple crise humanitaire qui s’annonce. Le système administratif restera identique, comme celui de la justice qui se veut immuable. Les banques, mutuelles, et assurances continueront. Le système d’imposition restera sur l’identique et l’ISF n’a jamais lutté contre le capitalisme, qui au contraire s’est renforcé dès les années 80 sous Mitterrand. La Gauche caviar est apparue, celle qui a mis le pied à l’étrier à Emmanuel Macron en le nommant ministre. Puis, c’est en 1984, sous le socialisme que Jean-Marie Le Pen gagne un pouvoir politique et médiatique. C’est en 1984 que le FN gagne 11 % des voix aux élections européennes. Puis, c’est en 1986 que le Front National a constitué un groupe de 35 députés élus au scrutin proportionnel. Les années Mitterrand ont fait grandir le FN qui ne quittera plus la scène politique et médiatique et occupent depuis 20 ans, la place au second tour des élections présidentielles.
Son arrivée à l’Assemblée nationale n’a donc rien d’étonnant et depuis longtemps des gouvernements, politiques ont hissé le Front national au premier plan. Les médias ne sont pas restés indifférents. Nous pourrions aussi évoquer Zemmour et le Figaro, la belle entente ! Il est devenu le pion favori des médias fabricant son personnage. De Droite comme de Gauche, tous ont flatté cette valse à deux avec l’extrême droite.
Tous ont laissé le climat filé à sa perte, tous n’ont pas fait pour les droits des femmes, sauf si cela pouvait servi leur image politique ! La perversité de la culture française battant campagne, la justice oubliant elle-même son nom et gardant la violence faite aux femmes comme valeur de puissance, comme droit à anéantir des vies, leur innocence. La justice, ce n’est pas de faire pour une victime, mais d’agir pour toutes les victimes ! les médias bavards concernant PPDA, comme si aucun de ces milieux ne savaient !
Combien de complices, combien laissent faire tel homme politique, tel journaliste, telle barbouze, tel notable ? Combien servent l’omerta plus que la vie, la vérité, la dignité ? Combien abandonnant la paix morte sur le bord de la route, effondrée de chagrin ? Combien la violence des institutions publiques contre les femmes et les enfants a-t-elle brisé de vies. Le rapport du Défenseur des droits, jamais entendu, les recommandations oubliées et non mises en œuvre. Tout continue sans fin, que la force de la nature mettant les êtres humains en responsabilité, même s’ils choisissent le déni et demeurent aveugles.
Combien de premier ministre Emmanuel Macron a-t-il face à lui, autant que la perversité du système peut en compter ! Autant que de milliardaires murmurent à son oreille, autant que de ministres ne sont nommés que par les compromissions, par l’opacité de la politique. Quel choix pour la liberté ? Il en sera d’en compter qu’un seul, celui que l’on s’accorde.
Emmanuel Macron pourrait inaugurer les mille et une cohabitations et ouvoir le bal avec Marine Le Pen 1ère ministre, si ce n’est revenir à la ligne de départ avec Jean-Luc Mélenchon ! Les Républicains assis sur les bancs au fond de la classe finissent en regardant leurs quelques pions devenus ministres d’ Emmanuel Macron. Les LR ont raté leur entrée à l’ Elysée avec Fillon , puis avec Valérie Pécresse !
Le clair-obscur pour rentrée politique aux fracas de lourdes divisions
Le clair-obscur à la porte des palais laissant les pauvres à la rue, n’entendant pas la paix, mais laissant la victoire de la violence, de la perversité de nommer des ministres accusés de violences sexuelles, de laisser couler au désert la justice qui abandonne encore une fois la paix et laisse aux tristesses les larmes des victimes et d’enfants perdus dans un système judiciaire servant l’État, attaché au politique ayant dirigé les lois au mental prédateur, comme à cet effet de miroir, où ils ont généré ce qu’ils sont.
Le 19ème siècle haletant, régnant encore et toujours, la culture aux richesses des salons mondains et le peuple est l’exclu aux campagnes, longue est la plaine. Long est l’hiver d’une France enfermée dans le sérail des malédictions de la Révolution, au sang de la Commune, aux drames de guerres mondiales, où l’injustice fut à sa gloire regardant le sang des innocents s’effacer dans l’aride de la terre.
La violence des institutions publiques, l’administratif dictatorial à la délation, à l’abus de pouvoir, aux pauvres sans défense, méprisés et les avocats aux cours brillantes s’épanouissant à l’ombre des carrières et fortunes quand la chance, où le talent, parfois l’humanité et souvent les manipulations viennent déclamer devant le théâtre d’hermine aux longues robes noires séparant la justice du pouvoir. Mais le chant du cygne dit qu’il meurt à la fin, et la justice étend son linceul. Pauvre peuple et les femmes victimes de violence y sombrent. À quelle triste tombe que la justice française ! Si on me comptait les vies innocentes détruites entre les mailles des pages de milliers d’articles de lois en labyrinthe formant le pouvoir de la Tour imprenable, le pouvoir sacré des magistrats gardant ce droit de vie ou de mort, je ne croirais plus hélas la justice possible.
La complexité de notre humanité met en échec la liberté qui s’évade de champs de ruine dressés par les puissants. Le chaos a déjà pris place de générations en générations et défilent le temps nous laissant à peine une seconde pour prendre le chemin de la paix universelle. Elle, qui s’éloigne chaque jour un peu plus de nous. La porte se referme et Emmanuel Macron en gardien de l’État tient la clé des échecs d’elle, notre humanité.
Son soldat, Gérald Darmanin, élu député à 57,32 %, se fait chevalier légitimé par le suffrage universel, où il est de lâcher les savants politiques au milieu de l’arène et affronter le peuple à armes sans égalité. L’art des manipulations étant la pièce maîtresse. Il n’est pas difficile de dire à la population ce qu’elle veut entendre, de la laisser enfermée dans l’ignorance, de la conduire en masse au chant de la flûte, des politiques sécuritaires, de la peur et ses promesses funestes. La règle du clientélisme a fait ses preuves et sort des urnes le tirage au sort de la politique.
Les notables n’ont jamais tronqué leur pouvoir pour le suffrage universel. Ils prennent leur dû aux élections, ce droit légitimant la nouvelle monarchie, où le parti devient la pièce maîtresse. M. Darmanin restera ministre de l’Intérieur dans ce jeu des accords politiques faisant de la démocratie une défaillance.
Mais, nous pourrions crier au suffrage universel quand il porte la NUPES en contre-pouvoir et pourtant, il ne sera que bataille à la rue, plus que dans l’édifice, au pari loupé de porter Jean-Luc Mélenchon, premier ministre. Tout demeure aux blocages et futurs affrontements que tous prévoyaient avec l’arrivée en puissance de l’extrême droite flattée par le gouvernement lançant dans les cours bourgeoises les termes : islamo-gauchisme, wokisme – et Zemmour paradant dans les médias ayant également servi la réélection d’Emmanuel Macron.
Les droits humains en tristesse
Un racisme puissant, la haine tirée vers le haut, la violence, nous voilà à l’heure du colonialisme exploitant les populations pauvres à travers le monde et revenant fier des richesses prises. Cette oppression flatte les milliardaires en nouveaux oligarques du bon côté des murs contre la liberté des peuples.
Une Assemblée nationale vouée aux politiques capitalistes, faisant de la vie un profit et fuyant les droits humains et de la nature. L’hypocrisie sera encore quand l’enjeu majeur face à une triple crise planétaire menaçant notre avenir se fait ce présent. Les droits humains s’éloignent de France et les réfugiés en peine quand ils ne sont pas ceux qui correspondent à un intérêt politique.
La souffrance des enfants du Sahel, ceux brisés par la faim au Yémen, en Afghanistan et l’étoile ne veut s’éteindre, attend l’espérance qui se fane en France quand des gens ont osé voter pour l’extrême droite, ou pour la droite extrême d’Emmanuel Macron. Il est attaché au berceau de la vieille politique d’une droite catholique de circonstances au pouvoir religieux et politique, à celui de la justice qui n’a jamais été indépendante, et oubliant que leurs richesses viennent de ce qu’ils prennent aux plus fragiles.
Une Assemblée nationale à l’instabilité en accord avec l’impulsion d’un bouleversement planétaire qui ne cesse d’éteindre pas à pas nos sociétés, quand la nature souffle sa colère en douleur sur les peuples, sur les innocents. Les puissants à l’abri, et les populations vulnérables laissées en détresse. Les politiques à leur Tour d’ivoire gardant l’orgueil, et au bas des murs quel refuge pour le peuple que le vent violent frappant au visage.
Les secondes sont passées et que nous reste-t-il pour protéger l’avenir, le donner à la paix, en dessiner le partage, le juste et anéantir l’injustice dominant en France pour arme des décideurs politiques. Il nous reste ce nouveau jour en espérance pour lutter contre la pauvreté, pour ne plus verser les larmes à l’oubli. Effacer la mémoire des plus pauvres, le dernier rivage où la France se perd.
Emmanuel Macron n’a pas eu la sagesse de ne pas se représenter, il lui faut cet imaginaire de la puissance, et finalement le désastre qu’il maintient gardant près de lui la violence contre la paix. Lui en messager pour la paix face à Poutine et l’échec. La paix se porte en sincérité, elle ne s’invente pas, tout pouvoir politique puissant qu’il veut être. Une Assemblée nationale qui exercera une influence sur les décisions prises concernant la guerre en Ukraine. Le temps est à la peine. Ce sont les civils qui paient le prix lourd. Le peuple d’Ukraine, ces femmes violées, ces enfants blessés, tués, quand les politiques décident, ils ne sont pas sur les zones urbaines bombardées. Ils ne sont pas à réunir toutes leurs forces pour survivre. Des armées, des milices, et au milieu du bruit ce silence, l’effroi, un enfant ne respire plus.
Ce monde fou de violences et la vie si belle qui n’aura pas réussi à être aimée. Les hommes s’affronteront encore et demain l’Assemblée nationale vivra ses pages d’histoire où tout s’oppose et le sable s’écoule au loin. Que restera-t-il comme temps face au bouleversement climatique, face aux récoltes ne poussant plus sur les sols arides ?
Les batailles politiques, les blocages, le capitalisme rend l’âme depuis longtemps et c’est ainsi qu’il poursuit sa route faisant ce funeste destin où la vie est une marchandise. Le capitalisme vert au bout du fusil, et rien n’existe, que de gagner une autre pollution ajoutant au déni une pierre.
Penser ce monde plus juste, plus libre en partant de ce calvaire et le traînant en fardeau, il ne sera rien que le temps perdu, que l’échéance du dernier instant, avant des décennies au lent déferlement de la révolution climatique. La faim, l’eau potable en souffrance – Emmanuel Macron a oublié l’avenir en liberté et en sérénité. Il a ouvert grand les portes à l’extrême droite. Il a oublié que les larmes au sol jaillissent comme cette tempête. Sa politique a aggravé les conditions de vie des plus fragiles, de parents isolés, d’enfants pauvres et la violence de la justice abandonnant, brisant la vérité et l’innocence. La pluie ne cessera d’inonder cette Terre et demain elle se soulèvera par le poids lourd des douleurs.
Fédora Hélène

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