
G7 2022 – L’année déterminante
Le G7 se déroulant du 26 au 28 juin 2022, à Elmau (Allemagne) réunis les chefs d’État et de gouvernement du Groupe des sept, et marquant ce rendez-vous par l’intervention du Président de l’Ukraine, la présence de l’Afrique du Sud, du Sénégal, de l’Argentine, de l’Indonésie et de l’Inde.
Un G7 s’inscrivant dans le contexte de la guerre en Ukraine, ce drame marquant l’Europe, et révélant la violence des raisons politiques et économiques, révélant le système créé en opposition avec les valeurs d’humanité, de paix, de protection de la nature, que pourtant, vertueusement les chefs d’État rappellent dans le communiqué des Chefs d’État et de gouvernement du G7 de ce 28 juin. « À un moment où le monde est en proie aux divisions et aux crises, nous, membres de G7, demeurons unis » Nous soulignons notre détermination à défendre conjointement, aux côtés de nos partenaires, l’universalité des droits de l’Homme et des valeurs démocratiques ». La résilience actée par une déclaration commune au moment où la nature fait basculer notre humanité et influence profondément nos choix, confronte l’interprétation que les systèmes politiques ont élaboré sur la définition même de notre humanité.
Les décideurs politiques à travers cette déclaration découvrent leurs impossibilités face aux dangers se découvrant aux peuples. Cette réunion internationale est aussi l’endroit où se définissent les politiques nationales. Emmanuel Macron n’oublie pas l’instabilité politique qu’il a semé, les compromis nécessaires qu’il doit effectuer pour maintenir sa gouvernance, et il sait que celle-ci était inévitable. Il a dès le départ mêlé les cartes des jeux d’opposition, d’ententes, d’opacité, tout en maniant le langage de communication de la transparence.
Emmanuel Macron surprend pour son propre compte Joe Biden en évoquant la problématique des prix du pétrole dans un semblant de conversation privée, semant le doute quant à son intervention en présence des caméras dont il pouvait difficilement ignorer la présence. Emmanuel Macron joue sa politique nationale à travers l’international, à travers la position qu’il entend tenir au sein des pouvoirs de l’Union européenne. Il est celui qui prend l’initiative, celui qui met en avant, affirme une transparence qui sera bien sûr limitée, il veut s’inscrire en fin politique, capable d’initier en France des stratégies politiques dans le contexte d’événements complexes.
La géopolitque en langage des politiques et économies nationales
Le cadre géopolitique conditionne la politique nationale, les gouvernements ne peuvent plus conduire de manière isolée et uniquement en autarcie, et l’élection d’un président est avant tout celle d’un représentant international, c’est avant tout des alliances économiques internationales, une forte politique de guerre, en quelque sorte, car la sérénité, la prospérité n’existe plus et que le monde économique est entrain de faire basculer l’humanité dans une nouvelle civilisation excluant dangereusement la liberté pour assurer, selon des politiques de guerre, la survie de l’humanité.
La liberté a toujours été conçue comme un danger, car en premier nous l’avons jamais vécu, et qu’elle est donc une inconnue, et qu’elle permet une expansion non maîtrisable du monde. La politique , c’est le calcul, c’est dominer le futur par des stratégies philosophiques, économiques qui vont avancer quelques soient les événements. Peu importe le drame des guerres, des crises alimentaires, l’aboutissement d’un programme politique doit aboutir et former l’avenir. Cela a été l’industrialisation jamais remise en cause même si les catastrophes écologiques augmentent et perdurent, et qu’il n’est conçu que le moyen d’arriver à la même finalité mais par d’autres sources d’énergie qui ont été au préalable élaborées depuis plus de 40 ans.
La crise climatique qui forme la crise alimentaire aggravée par la cupidité extrême des « profiteurs de guerre », comme nommé par Emmanuel Macron lors de la conférence de presse, n’est pas due au hasard, n’est pas car tout nous a échappé, mais parce qu’il avant tout de conduire un aboutissement de la dominance de notre humanité qui a construit notre mental.
S’adapter à notre environnement pour survivre, c’est le modifier, se l’approprier, et par l’intelligence avoir cette faille, la capacité d’auto-destruction. Plus l’homme avance vers la volonté de maîtriser la Terre, d’établir des conquêtes pour établir une puissance, jusqu’à penser une civilisation inter-planétaire, qu’il croit pouvoir réaliser par les progrès technologique, scientifique, cet univers qu’il tente de saisir se transforme, et par la liberté, se métamorphose en donnant naissance à une nouvelle équation que l’humain ne pourra jamais posséder, donc modifier, adapter à sa convenance.
Les libertés en danger
La liberté est donc conçue comme un danger, car elle est l’expression de l’univers, de notre Terre, et de l’humain par le verbe aimer. Cet infini équilibre qui nous permet de survivre et qui inscrit notre humanité dans une unité avec la Terre et l’univers. Nous ne pouvons pas faire sans, et en faisant sans, nos politiques déclenchent le chaos. « Les mots normaux » ne se trouvent plus, car l’ont-ils déjà été pour exprimer la géopolitique, la folie économique ? les pouvoirs règnent par celui de l’instable.
Ce sont les guerres à travers notre Histoire et notre présent, ce sont les crises humanitaires, et aujourd’hui, celle insurmontable qui est le bouleversement climatique et planétaire. Nous pouvons alors nous adapter, mais en respectant l’exigence de l’universalité de la paix. À vouloir courir plus vite, ou a égale vitesse du mouvement créant l’instable, nous allons nous épuiser, et nous perdre, car ce temps n’existe pas à notre échelle. Les gouvernements se réveillent trop tard, et poursuivent une industrialisation de l’humanité, elle-même.
Apaiser, c’est aussi concevoir l’arrêt d’un système capitaliste qui s’habille avec tous les régimes politiques. Le communisme, comme celui dominant en Chine, a été un accélérateur du capitalisme, et aujourd’hui, l’Occident veut accélérer sa propre économie capitaliste pour se placer au-dessus de la Chine, mais aussi de l’Inde, de certains pays du Moyen-Orient et la Russie est un axe central. La Russie fait partie de la culture européenne, fait partie de l’Europe et par l’immensité de ses territoires, par sa géographie, elle représente les deux mondes : l’Occident et l’Orient. L’absurde restera son choix de faire la guerre à l’Ukraine, et par ce moyen déstabiliser l’ordre du monde.
Tout demeure à faire pour construire un avenir en bien-être
Le G7 en cette année 2022 est déterminant et démontre que tout est à faire, que les engagements seront à évaluer dans le futur, et que le temps crée une instabilité, une incohérence , car l’urgence d’agir pour sauver des vies, pour qu’une alimentation saine et équilibrée soit pour tous au présent, est par le systèmes économiques, par les rivalités et la cupidité extrême, mise en danger. L’urgence d’agir devient pratiquement impossible et la guerre en Ukraine est annoncée comme longue, même si les processus de paix et de reconstruction sont d’ors et déjà engagés avec le soutien du Groupe des sept, de l’Union européenne unie, comme l’a souligné Emmanuel Macron, il n’en demeure pas moins, que la faim avance, y compris en Europe, y compris en France et que les sols subissent les conséquences de la pollution, des sécheresses, de la montée des eaux.
Des chefs d’État et de gouvernement à l’instabilité majeure
Une perte de pouvoir au sommet des gouvernements se lit entre les lignes face à un bouleversement planétaire devenu incontrôlable et affrontant une guerre déclenchée par Vladimir Poutine, qui à la suite de la pandémie de Covid a agressé l’Ukraine. Il a également envoyé à l’Occident un signal, le déclenchement de l’inversion des pôles civilisationnels dirigeant le monde. L’orient contre l’Occident, et l’Afrique, ainsi que les pays en voie de développement pris au piège d’une désorganisation du monde depuis la colonisation ne forgeant pas l’universalité de la paix, mais son contraire. Et, en résonnance, les conséquences du pouvoir d’un humain sur un autre, le drame de l’esclavage s’inscrit en mémoire de notre futur se faisant ce présent.
La masse de l’Histoire n’a jamais été aussi impressionnante et s’impose à notre connaissance. Jamais l’être humain a possédé la connaissance de son Histoire avec une telle visibilité sur son monde, et sur l’environnement qui l’entoure. Notre humanité prend conscience de sa capacité à modifier son environnement, son pouvoir sur la nature, sa manière de la domestiquer et tout est de savoir si cela est dans la finalité de notre humanité, où s’il est que nous soyons les protecteurs de la nature.
Les promesses climatiques
Les protecteurs et le Groupe des sept expriment dans un communiqué commun publié le 28 juin, « Nous faisons nôtres les objectifs d’un Club climat ouvert, coopératif et international » avec la volonté de le mettre en place d’ici la fin de l’année. Des promesses climatiques ont été effectuées durant la COP 26, et les différentes rencontres, accords internationaux, pourtant l’accélération de la crise climatique marque chaque jour le temps qui est nôtre, et l’ONU a souligné les mensonges politiques de certains décideurs gardant le déni comme ligne de conduite.
Un déni qui se perpétue quand la spéculation se fait arme de guerre contre les populations et définissant l’augmentation des prix de l’alimentaire, de l’énergie et en cascade des charges des ménages. Un déni aussi quand des territoires sont toujours victimes de la déforestation, de l’industrialisation polluante et les statistiques classant les industries par ordre de gravité commettent potentiellement une erreur, car nombreuses industries participent aux violences économiques et ne peuvent fonctionner que par un mécanisme d’interaction. Elles sont dépendantes les unes des autres.
La décarbonisation totale d’ici 2050 demeure illusoire, puisque l’activité économique reste similaire, et sert déjà les faiseurs de profits. Le but économique et écologique n’est pas atteint par le moyen de la paix universelle, mais par le pouvoir politique, détenant celui majeur des armées, et celui des lobbies conduit par des milliardaires devenant une puissance politique. La volonté n’est pas toujours par l’apparence qui dit bien faire, mais par celle de faire des profits, de s’enrichir, de former une puissance économique s’inscrivant dans le temps.
Divisions et la paix en danger, le climat accélérant sa révolution
Des puissances politiques divisées et la décision de la Cour suprême d’annuler le droit à l’avortement coupant les Etats-Unis en deux s’inscrit également dans une « guerre » politique, de pouvoirs et de raison économique. Au-delà de l’idéologie, du religieux, il y a aussi derrière cette décision catastrophique contre les droits des femmes, la volonté de frapper un coup fort dans le contexte grave de la guerre en Ukraine. Trump marque son pouvoir, la puissance de son influence politique et exprime qu’il n’est pas isolé. C’est un signal clair pour les extrêmes droites marquant des territoires, pour les alliances politiques et économiques dans l’opacité des réunions entre différentes parties en opposition à l’ONU, au G7, à l’OTAN. L’union au sein même des pays est fracturée et cela exercera une influence majeure sur l’application des engagements pris lors du G7 et pour l’effort de résilience qui exige la paix en Europe et à travers le monde.
En réalité, pour mettre en œuvre les actes d’équilibre permettant d’affronter un bouleversement planétaire, il faut en premier instaurer l’universalité de la paix. Le Groupe des sept a conscience de ce qui se fait une impossibilité et que celle-ci ne peut se réaliser qu’après la réalisation des engagements du développement durable d’ici 2030, et plus exactement d’ici 2050. Or, c’est en premier l’universalité de la paix qui permet de donner force à la survie de notre humanité, ce que l’on nomme la résilience.
Notre monde a besoin d’une cohérence internationale pour donner vie à un mouvement d’apaisement. Accélérer celui-ci pour respecter les droits humains, la vie de millions de personnes subissant la pauvreté, les conflits. Et, la complexité s’inscrit dans cette accélération du bouleversement, et dans celle que les politques veulent insufler pour maintenir des puissances fortes , comme celle des États-Unis. Un rythme d’équilibre est aujourd’hui extrêmement difficile à mettre en palce , car les enjeux économiques sont extrêmes. Ainsi, Emmanuel Macron a souligné lors de la Conférence de presse la nécessité d’accélérer la réalisation des objectifs liés à l’énergie pour tous par l’instauration forte de l’énergie nucléaire augmentée, ce qui donnera également une puissance aux États-Unis par la production, notamment des mini-réacteurs, et dans la continuité dans une conquête de l’espace.
L’espace au coeur des puissances politques du capitalisme au communisme
Une guerre de l’espace qui n’est pas évoquée et pourtant, elle s’impose déjà et la détermination des blocs politiques est dans ce domaine et s’opposent les uns contre les autres. La guerre du feu devient nucléaire par la question: qui possédera le pouvoir nucléaire et donc celui du domaine spatial. Nous pouvons en hypothèse penser que les pays moins performant que les États-Unis dans le secteur de la recherche nucléaire et spatiale, ont à un moment déterminant, intérêt à désorganiser les puissances occidentales, les confronter à leur faiblesse, les prendre au piège des jeux capitalistes. Un capitalisme dominant que l’Occident a initié. De la même manière, certains pouvoirs communistes ont instauré un capitalisme dictatorial, une propagande vertigineuse que subit leur population, comme elle subit une privation des libertés.
Un communisme que l’Occident a validé en participant à l’accélération de la puissance capitaliste, en appauvrissant des populations devenant des outils. L’esclavage, le travail forcé , le capitalisme dépend de la violence qu’il a instauré, et dans ce même temps , des politques, comme Emmanuel Macron veulent instaurer un capitalisme dit « responsable », qui respecte les droits humains. Les fortes inégalités qui provoquent un déséquilibre mettant notre monde en péril, et elles font partie du capitalisme, de son accélération. Les réformes faisant la loi travail en France, sont ce désastre de l’accélération du capitalisme. Pour établir la cohérence, principe évoqué par Emmanuel Macron, il faut arrêter la loi travail, la réforme du chômage, la progression de l’extrême droite qui vient juste d’entrer à l’Assemblée nationale. Les méfaits d’une économie suicidaire ne sont pas hier, mais aujourd’hui et dans ce même temps, Emmanuel Macron et d’autres décideurs politques instaurent un « capitalisme responsable » pour répondre aux promesses climatiques. L’incohérence est de facto, et tout s’oppose à tout.
Les sommes vertigineuses pour aider les populations vulnérables
Les sommes annoncées par le G 7, soit, ont déclaré les dirigenants du G7, « 100 milliards de dollars pour les plus vulnérables, en nous appuyant sur l’allocation de droits de tirage spéciaux en 2021. Pour protéger les populations de la faim et de la malnutrition et pour répondre à l’arsenalisation russe des céréales », auxquels s’ajouteront 4,5 milliards de dollars supplémentaires, sont des annonces vertueuses et essentielles , mais nous savons que cela implique la continuité d’un système économique destructeur capable d’alimenter des sommes dépassant l’entendement, et qui ne sont rien en investissement par rapport aux gains des lobbies, gagnés par le travail des plus vulnérables, dont celui des femmes. Des femmes, qui à travers le monde qui n’ont aucun revenu pour reconnaissance de la réalité essentielle de leur investissement profondément humain.
La survie des communautés fragiles est garantie par le travail non rémunéré effectué par les femmes. Les soins apportés aux personnes malades, aux personnes âgées, aux enfants, comme il est leur travail dans l’agriculture et l’élevage, alors qu’elles n’ont que rarement accès à la propriété des terres que pourtant elles font prospérer.
Il est également l’annonce de mobiliser « 600 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années afin de réduire le déficit d’investissement mondial ».
Les sommes signifiées par le Groupe des sept n’est qu’un juste retour vers les populations auprès desquelles, elles sont dues. Des populations qui paient le prix fort de l’accélération des systèmes économiques. La souffrance de la faim, 811 millions de personnes se couchent le ventre vide. Cette urgence est celle de la vie. Chaque jour, ce sont des personnes, des enfants victimes de la faim. Chaque jour, loin des réunions internationales, leur vie bascule dans la souffrance de la faim mettant en danger leur vie, tuant des vies. Au cœur de leur communauté s’écrit le nom de ceux que la faim a tués.
L’incompréhensible violence envers ceux vulnérables, des vies innocentes
Emmanuel Macron a dit cette phrase lors de la conférence de presse, « Quand je n’arrive plus à expliquer avec des mots normaux comment les choses fonctionnent ou dysfonctionnent, c’est qu’il y a un problème. Et, il y a une partie de l’équation que je n’arrive pas totalement à expliquer ». Le président français s’est exprimé à ce moment-là sur la problématique des prix des carburants, sur l’aggravation des conditions de vie des plus pauvres, pendant que des pouvoirs gagnent « beaucoup d’argent » et que « les cours mondiaux enrichissent la Russie ».
Évoquant aussi l’initiative des États-Unis portant l’idée de mécanisme de plafonnement des prix du pétrole brut, qui pourrait être mis en place d’ici la fin de l’année. Cela interviendrait après des négociations avec des pays acheteurs et transformateurs, comme l’Inde. Pour l’instant, ce mécanisme n’existe pas.
Un déséquilibre persiste, et accélérer les négociations, c’est aussi identifier ceux faisant fortune en profitant honteusement de la guerre en Ukraine, c’est aussi s’opposer directement à une puissance financière immorale, comme elle l’est depuis des années envers les populations vulnérables à travers le monde. Une économie influençant des conflits, et aggravant la pollution. En réalité, il serait de s’opposer aussi au propre fonctionnement de l’Occident, mais pas uniquement. C’est aussi former des accords avec l’Inde, alors qu’une crise agricole persiste, après la victoire de la courageuse lutte des agriculteurs contre la réforme agricole menée par Narendra Modi, qui par ailleurs observe une politique nationaliste que certains dénoncent.
La complexité géopolitique finit par perdre tout sens. Elle deveint l’ inexplicable et échappe aux décideurs politiques eux-mêmes, et elle peut les mettre en grande difficulté. Emmanuel Macron se garde bien d’identifier les « profiteurs de guerre ». Puis, à cela s’ajoute ceux non-identifiables, qui ne sont ni un pays, ni une multinationale, mais qui sont les actionnaires qui inaugurent de triste manière la notion de citoyens du monde par le mondialisme. Ce que possèdent les actionnaires sans passeport en apportant une puissance financière virtuelle, ce passeport de la finance donnant tous droits, les personnes déplacées à travers le monde car fuyant la triple crise planétaire qui est déjà, se trouvent parfois en danger aux portes des frontières. Ce sont les blessés, les migrants et réfugiés décédés lors du drame de Melilla, vendredi dernier.
La géopolitique perd ses mots
La complexité géopolitique se définit aujourd’hui par les drames, par la violence de conflits, par la violence de la faim, et par l’accélération de la crise climatique. Les mots ne peuvent plus expliquer, car la force de la vie les surpasse, se fait la voix des Oubliés. C’est celle que la conscience de certains décideurs politiques entend. Les mots au silence des drames, ce sont les noms d’enfants réfugiés, d’enfants en grande détresse, qui se prononcent. Les mots sont devenus les larmes.
Le politique est confronté à sa propre humanité, et apaiser pour ralentir la crise mondiale de la faim, de l’eau douce qui sont les conséquences de la crise climatique déclenchée par les activités humaines, par l’industrialisation extrême, ne peut signifier accélérer notre propre mouvement, si ce n’est de nous épuiser et de nous éloigner du chemin de la paix.
Progression des ventes d’armes – Guerre en Ukraine: « Le camp de la paix contre celui de la guerre »
C’est aussi toute l’ambiguïté des ventes d’armes, de l’augmentation de la production d’armement pour répondre aux besoins de la résistance de l’Ukraine, et Emmanuel Macron a assuré, « Nous ne livrons des armes, des équipements, des munitions pour aider le peuple et l’armée ukrainienne pour se défendre sur son sol, jamais pour attaquer un autre territoire ». Des armes pour la résistance, car « La Russie ne peut et ne doit gagner » a déclaré Emmanuel Macron.
Un soutien total à l’Ukraine qui définit, « Le camp de la paix contre celui de la guerre », a souligné Emmanuel Macron. Une guerre qui va durer, qui pourrait trouver une issue à la fin de l’année, selon l’appel du président de l’Ukraine, et l’espoir porté pour les Ukrainiens. Une guerre longue et le processus de paix et de reconstruction voit le jour alors que la guerre se poursuit, mais qu’il est la nécessité de protéger les populations de la région de Kiev et du nord.
Une population victime de la guerre, et le Groupe des sept condamne le 27 juin 2022, « solennellement l’attaque abominable perpétrée contre un centre commercial à Krementchouk », et exprime s’unir à l’Ukraine, « pour pleurer les victimes innocentes de cette attaque brutale », précisant, « Les attaques aveugles contre des civils innocents constituent un crime de guerre. Le Président Poutine et les responsables devront rendre des comptes ». Et, les dirigeants du G7 concluent, « Nous n’aurons de cesse que la Russie ne mette fin à sa guerre cruelle et insensée contre l’Ukraine ».
Une guerre longue, un processus de paix qui est extrêmement difficile – La Russie s’ancre dans la guerre et Poutine, selon Emmanuel Macron, veut « la reddition de l’Ukraine ». Des forces armées russes qui répondent avec brutalité envers des civils innocents alors que le G7 s’ouvre et que la guerre en Ukraine est au cœur des préoccupations majeures, des engagements pour protéger les droits de l’Homme, le droit international humanitaire, et permettre le passage des céréales vers l’Europe, puis vers des pays en voie de développement. Ce sont en temps noraml, 5 millions de tonnes par mois qui parte par le prot d’Odessa. Emmanuel Macron rappelle, qu’en mai, c’est un maximum de 1,7 million de tonnes et 2 millions de tonnes en juin qui ont pu sortir par voie fuvial ou ferroviaire. Des tonnes de céréales qui pourraient transiter par la Roumanie et la Moladavie. Le Secrétaire général de l’ONU s’investit actuellemnt dans des négociations pour l’acheminement des céréales.
L’engagement pour fonder un monde juste, pour inscrire les droits humains et de la nature comme loi fondamentale à notre survie, à la survie de la biodiversité
Une crise planétaire appelant à une organisation nouvelle du monde en cohérence, en harmonie avec la nature, par le moyen de l’universalité de la paix. Cette recherche d’aller vers un objectif nouveau pour notre humanité vient en résilience au cœur d’un bouleversement sans précédent. Une réslience qui n’est pas au bout de ses peines à l’heure d’un nouveau langage numérique, à l’heure de la dominance d’une énergie nucléaire, à l’heure où notre connaissance scientifique est importante, et infime, car nous connaissons à peine 2 % de la richesse infinie de notre Terre.
L’humanité est entrée dans un état de choc, où elle se confronte à son Histoire, à son savoir scientifique acquis, à la persistance de la guerre, des conflits à travers le monde, de fortes inégalités, d’une extrême droite en alliance avec les droits extrêmes et grandissantes dans différents pays. La France n’y échappe pas. Emmanuel Macron met en incohérence son propre discours quand il est l’échec politque se mettant en place depuis de longues années, responsable de la constitution d’un groupe d’extrême droite à l’Assemblée nationale. Les droites extrêmes devenant un bloc qui renforcera la violence politique à travers le monde . Un échec pour Emmanuel Macron qui dans son discours évoque des valeurs humanistes et écologiques, quand la pauvreté est en augmentation en France, et ce avant la guerre en Ukraine.
Une guerre que Poutine a déclenché dans l’espace particulier de la pandémie de Covid, où les gouvernements ont pour la première fois de notre humanité confinés les populations, selon des mesures sanitaires pour lutter contre la pandémie de Covid, qui est toujours présente – et laissant la totalité des décisions entre les mains des politiques, ainsi que les différents espaces de libertés. Une pandémie qui a affaibli les populations vulnérables, et où il est ceux s’étant enrichis en quelques mois alors qu’il était un confinement mondial. Les « profiteurs du malheur » sont présents depuis longues dates et sont à l’absurde de la cupidité quand la Terre s’échappe sous leurs pieds.
Le temps de la cohérence
Nous sommes dans ce temps de l’incohérence, de l’effondrement et les décideurs politiques doivent répondre aux inquiétudes de leur population, à la colère qui gronde toujours. La paix tient par le fil que ne lâche pas les artisans de paix, les jeunes engagés pour un monde juste, équitable et sûr. Des jeunes entrant dans la vie en ayant cette tristesse de savoir leur monde en péril et pour nombreux, cherchant les mots justes, les « mots normaux » pour exprimer l’espérance, la nécessité de s’engager pacifiquement pour protéger l’environnement, faire l’effort de paix par l’humain, ce lien des uns aux autres.
Ces jeunes militants ne déplacent pas des sommes vertigineuses en milliards de dollars, mais construisent un mouvement non pas accéléré, mais d’apaisement, d’humanité par la générosité au plus près de la nature, des plus vulnérables. Si toute une jeunesse, et ceux engagés appellent les dirigeants à mobiliser des investissements importants, inédits pour lutter contre la faim, pour le climat, et contre les conflits armés, ils appellent aussi à la fin d’une industrie polluante, à une justice sociale pour tous. Ce qui implique que les lobbies prennent fin. Or, nous savons que ceux-ci sont dans les paramètres des économies gouvernementales.
Aujourd’hui, si M. Emmanuel Macron maintient sa volonté de cohérence, il ne peut plus revendiquer le « coûte que coûte » dans l’ambition d’entreprendre des réformes qui fragilisent les droits humains, des populations, des jeunes arrivant dans un monde où la précarité est la définition de l’avenir. La cohérence sera d’établir une économie différente, une économie de partage. Mais, prenons garde à l’ambition nucléaire et à celle d’instaurer le langage numérique comme unique, et non comme un outil parmi d’autres au service de bien faire. Il est d’influer un mouvement du bien faire pour le bien-être de tous, et non de faire des profits et d’acquérir toujours plus de pouvoir. Les profiteurs de guerre, d’une crise planétaire vont continuer, et le résultat sera la perte des libertés, l’affaiblissement de la paix.
Par ailleurs, la pandémie de Covid a démontré la puissance des États, et pour certains leur capacité à commettre des abus de pouvoir menant à la catastrophe. Nous sommes sur un fil suspendu dans le vide et nous reliant à une nouvelle rive. La conscience est de penser que les chefs d’État, qui à l’intérieur de leur pays, n’observeront pas un respect des droits de l’Homme, un accueil bienveillant des réfugiés, une protection des droits des femmes , premières victimes des conflits et crises multiples, une refonte des systèmes judiciaires pour qu’ils soient en adéquation avec un mouvement de paix, de reconnaissance des victimes, de protection des plus vulnérables – un élan de lutte contre la pauvreté, de lutte pour la protection de l’environnement – ne pourront être sincères pour adhérer, soutenir les engagements du G 7, de l’Accord de Paris, de Sommets internationaux œuvrant pour la paix.
Les dirigeants masculins du G7 ont souligné l’importance de « parvenir à l’égalité entre les hommes et les femmes », une manière très importante de semer quelque chose de juste, une réconciliation, et le respect de la liberté. Une humanité réconciliée, nous n’avons pas encore réalisé cette unité vitale. Au bord du précipite, les être humains trouveront-ils la force de concrétiser une unité donnant toute son ampleur à la générosité pour être en adéquation avec la liberté constituant notre planète s’harmonisant dans un univers.
© Fédora Hélène

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