L’exploitation des plus pauvres – la raison du capitalisme

Fallait-il s’attendre à autre chose, fallait-il penser la paix possible, le respect des droits humains au cœur du capitalisme ?

Pouvions-nous penser qu’un système mettant en souffrance la Terre, pouvait être bon pour l’être humain ? Pouvions-nous penser que le pouvoir politique issu de la violence de mettre en esclavage des populations pouvais porter la voix des plus vulnérables ? Pouvions-nous penser que l’art de la manipulation qu’est le langage politique pouvait être à la confiance, à la sincérité ?

Emmanuel Macron à travers le scandale Uber Files use des artifices politiques s’articulant dans des discours pour manipuler les foules dans le seul objectif de servir ses intérêts et ceux le portant en pion sur l’échiquier de Chefs d’État.

Le capitalisme en valeur première, voulant donner à la machine un cœur qui bat en prenant comme outil des systèmes des politiques qui n’auront de cesse de marcher sur les pas des mensonges, d’un monde d’illusions. L’orage de la pauvreté devenant le ciel d’un nouveau printemps et la misère ne retient plus sa course folle. Elle dévale les rues sans retenue, elle s’effondre à terre, nous laissant sur le carreau et sans plus rien des branches de l’arbre de la liberté.

L’homme exploitant son frère, les puissants noyés sans plus d’air, ne respirent plus l’air de la paix. Ils ont coupé leurs ailes, la main au diable, ils courent, ils errent parmi les mots qu’ils n’ont pas écrit, parmi les pensées dictées par le pouvoir donné à l’argent, aux conquêtes pour atteindre l’olympe politique où ils s’inventent être des Dieux et tombent en poussière à l’éternité qu’ils ne peuvent acheter.

La pauvreté a le prix de l’or. L’or des marchands dressant leurs étales au milieu des places où le peuple rassemblé attendait le déploiement de la démocratie. Elle ne sera pas, ne viendra pas si une partie d’entre nous, les plus riches aux mille pouvoirs politiques et économiques s’efforcent de lui faire barrage.  La démocratie ne peut vivre enfermée dans le champ des manipulations politiques, des apparences, détournée de sa vocation pour n’être qu’une illusion, ce décor des élections et la pauvreté ne cesse de gagner, elle, témoin de l’inexistence de la démocratie. La République n’a pas tenu ses promesses et ce sont les guerres, les conflits armés, la crise alimentaire mondiale, la biodiversité menacée qui progressent au rythme de mouvements industriels.  

La guerre de la faim, et revient un chiffre qui martèle le sol aride des politiques : 828 millions de personnes à travers le monde ont faim. La guerre de la faim est sur tous les continents, y compris en Europe.

Ce sont les étudiants pauvres, ce sont des petits retraités, des mères isolées, des personnes vulnérables qui ne reçoivent aucune humanité de la part des puissants qui font des phrases devant la presse.

Emmanuel Macron fier a repris devant caméras et journalistes – contrairement au G7, il a remarqué que cela serait diffusé – une expression attribuée à Jacques Chirac, « ça m’en touche une sans faire bouger l’autre » pour argumentation d’un Chef d’État devant répondre à une question légitime sur Uber Files que chaque citoyen est en droit de lui poser.

Une question légitime quand la pauvreté est en augmentation, pendant que les lobbies font fortune. Plus leur fortune est importante, plus la pauvreté augmente. De la même manière, plus la violence blesse des vies innocentes par les conflits armés, plus des marchands d’armes sont puissants.

La réponse ne viendra pas du dialogue théâtrale de kermesse d’Emmanuel Macron, mais de la nature qui, mise en souffrance par ces systèmes suicidaires, absurdes, opère une révolution que les politiques ne pourront ni contenir, ni réprimer à coup de violences policières.  Leurs stratégies politiques brimant les plus vulnérables, ne seront pas efficaces face à la manifestation de la nature, à la révolte des océans.

Emmanuel Macron pourra chercher les caméras pour y faire ses phrases, elles seront absentes quand la faim gagnera la révolte.

Les politiques ont oublié qu’ils sont des êtres humains, qu’ils vivent sur une Terre, qui est la nôtre. L’exploitation de la pauvreté ne leur accorde que le pouvoir de continuer à mettre en péril notre humanité. Cette folie de donner tant de pouvoir à quelques-uns, d’avoir construit ces empires que l’on nomme États et qui n’existent que par la puissance de la guerre. Posséder l’armement en fleuron de l’industrie, quand il est la décadence de nos systèmes qui n’ont jamais été conçus pour aimer la liberté, la faire prospérer et protéger la nature et par cette générosité, notre humanité.

L’universalité de la paix pleure, elle n’aura pas le temps de naître, si quelques puissants et leurs lobbies saccagent encore et encore nos chances d’un avenir serein et en paix. Et, c’est par elle que doit être le combat pour la liberté, pour protéger les plus vulnérables, mettre fin aux violences politiques et économiques pour que chaque enfant puisse s’alimenter, boire de l’eau potable, grandir en paix.

Emmanuel Macron ignore-t-il la chaîne capitaliste qui lie à jamais l’avenir de millions d’enfants traumatisés par la pauvreté, la faim, les épidémies évitables, les violences de conflits durant des années. Des enfants grandissent en ayant peur de mourir tué par une balle, par une mine, par la malnutrition, par des maladies évitables, comme le cancer gagne du terrain par la pollution environnementale, notre alimentation défaillante, prise au piège des produits chimiques, de pesticides, de l’industriel. 

Mais, parlons Uber, qui n’est pas un scandale. C’est le capitalisme le scandale. C’est ce système qui a fait l’élection d’Emmanuel Macron en pion sur les échiquiers financiers. Il y a des scandales, et Emmanuel macron laissant prospérer les superprofits, alors que dans son discours du G7, il dénonçait la spéculation, les profiteurs de guerre, pendant qu’il flatte les profiteurs de détresse et qu’il argumente en disant sauver une jeunesse sans moyens en lui offrant la précarité Uber pour avenir.

Une société de profits qui a pris de l’ampleur dès les années 80 et Médiapart peut apporter des documents mettant en lumière la politique en lien avec les superprofits, ils n’auront la portée que de 40 ans de retard. Les actionnaires sont ce sans patrie, où tout se trahit, où la valeur n’est que celle d’un enrichissement constant. Les places Boursières sont devenues les nouvelles nations, et tous peuvent jouer à ce monde corrompu, et monter les niveaux en entrant dans ce labyrinthe fou dont le principe est d’éliminer toute sortie possible. Il modifie sans cesse ses issues qui ne conduisent qu’au leurre de la liberté. Elle s’achète par l’argent. Elle est dominée par le pouvoir politique quittant les frontières qu’il impose aux réfugiés, car dans le monde de l’argent, il est cet univers retraçant une planète artificielle, au langage des algorithmes qui permettent aux États de perdurer face à une démographie qui appelle le renversement des gouvernements. 

L’empire de César s’écroule au 21 ème siècle et n’a qu’un choix pour se maintenir, la guerre.  Les États se confrontent entre eux, le déclin démographique de populations occidentales, comme en Chine, en Russie va provoquer l’inversement des pôles de pouvoir vers une jeunesse qui ouvre un nouveau monde, vers l’Afrique nouvelle, vers le Moyen-Orient, et la souffrance de la faim, de la crise climatique, d’années de sécheresse, d’inondations intenses, tisseront l’avenir.  L’humain va comprendre qu’il ne maîtrise pas le futur, que son présent est déjà le passé. Le bouleversement planétaire est en mouvement accéléré.

Une course folle, et les puissants s’y perdent, la décadence politique  s’allie à l’instable, et des populations riches vivant sur l’acquis de profits et d’héritages, cultivent une indiffrence majeure, un aveuglement et se pensent en ayant trop de pouvoirs, au-dessus de tout, dans une totale impunité et pouvant écraser les plus fragiles en un claquement de doigt. C’est la montée de l’extrême droite, droites extrêmes – l’une se veut populaire, l’autre au luxe , ils ont chacun leur mentor, mais appauvrissent tous deux les chances de vivre en paix, et attisent les haines par crainte de tout perdre de leur fortune, de leurs réseaux financiers, de leurs châteaux de cartes que l’océan renversera. 

Emmanuel Macron a oublié qu’un être humain est constitué de rêves, et que leur réalisation est sens de vivre. Maintenir dans la pauvreté, attacher des populations en achetant la paix sociale ne donnant que le droit de manger un peu, et imposant la peur, les angoisses d’avoir sa vie détruite,  l’impossibilité d’être respecté, aimé.  Un système dominant et destructeur qui joue avec des cartes trichées.  Un système qui tue l’amour, valeur première nous donnant vie.  Emmanuel Macron n’offre à la jeunesse qu’un futur sombre, une illusion, la virtualité des rêves , où il commande les règles du jeu. Lui-même à cette illusion de dominer, mais il n’impose qu’une souffrance, qu’un mensonge, endormant que son propre conflit intérieur. L’instable issu de soi et peindre avec les couleurs sombres les murs enfermant la liberté. 

La sincérité du discours d’Emmanuel Macron au G7 vient de couler à pic ! Mais, il n’est pas seul, et dans ce cortège les lobbies, les marchands d’armes marquent le pas de la paix chancelante. 

L’emploi des jeunes – des personnes vulnérables – pauvres – dans son sens premier

La justification d’Emmanuel Macron devant la presse en réaction à l’affaire UBER FILES. Emmanuel Macron en bon samaritain dit s’être battu pour l’emploi,  » Je continuerai à me battre » a-t-il déclaré dans son système d’inversion où les pauvres lui sont redevables, et où il dit avoir ouvert des emplois aux jeunes non-qualifiés, à ceux femmes et hommes victimes de discriminations. 

Fermer l’université, la priver de son sens de liberté, d’universalité, enfermer des formations dans des normes absurdes , des quotas répondant aux profits, garder les pouvoirs aux mains de riches bourgeois et héritiers, tenir le mensonge pour vertu , et manipuler en prenant toujours l’angle de la bonne conscience, que l’ opposition ne peut contredire. L’objectif vertueux, et faire pédaler la pauvreté qui augmente dans un système bloquant construit en verrous successifs ne donnant jamais la possibilité de réussir, tout en faisant porter la responsabilité sur les plus vulnérables. Et, dire « merci » à Super Macron qui au passage a besoin des voix de l’extrême droite pour tenir ces cinq ans de désastre à venir. 

Et, c’est pour un projet de loi de M. Darmanin, que Marine Le Pen propose son aide au gouvernement pour renforcer la loi qui permettra de faciliter l’expulsion de migrants et réfugiés condamnés. L’extrême droite se proposant d’aider M. Darmanin pour renforcer sa loi et la rendre plus efficace.

Emmanuel Macron qui a besoin des votes de l’extrême droite et des droites extrêmes pour tenter de persister pendant cinq longues années, qui sont déjà à leur échec.  L’extrême droite sur les bancs de l’Assemblée nationale, quel échec politique cuisant !

La justice, outil du pouvoir politique, appliquera-t-elle des lois affaiblissant toujours plus la liberté ? Le sens de la justice est de lutter pour la paix, pour protéger les plus vulnérables. Expulser, accuser, condamner, c’est la réponse à l’augmentation future des déplacements forcés de populations vulnérables affrontant la crise climatique, alimentaire, de l’eau douce et des conflits armés. La première accusation sera d’être réfugié, migrant – comme la première condition pour être exploité, c’est d’être pauvre. 

Les systèmes qui se mettent en place sont dangereux pour la liberté, et risquent de provoquer de la violence. Aujourd’hui, Emmanuel Macron devrait avoir la sagesse de partir, et de reconnaître qu’il n’a pas été élu par une majorité, mais pour faire barrage à l’extrême droite, et également par le vote cupide en pensant qu’il serait l’acteur des profits.  Il n’a pas eu besoin de faire campagne pour l’élection présidentielle, il savait que tout lui serait acquis et le bal du débat avec Marine Le Pen, où tout n’était qu’hypocrisies. Comme la mise en scène du départ et retour de Marlène Schiappa. Il y a des cours de théâtre à l’Élysée ?  

Dans leur triste comédie, les politiques ont oublié que l’Union européenne, dont la France fait partie, se situe sur la même Terre et que le bouleversement est planétaire. Demain, nous serons tous exilés sur Terre, ce que nous sommes. 

Climat – Un bouleversement irréversible

la production de gaz et de pétrole va continuer à gagner en régime accéléré, des profits calculés après 2050 – soit la date où doit être zéro carbone. Le nucléaire dépendant des énergies fossiles car il n’est pas que la production de l’énergie, il est la production industrielle, qui permet celle de l’énergie. Elles ne sont pas séparées, mais fonctionnent ensemble. L’exploitation de l’énergie nucléaire est conçue par la même trame qui enrichit les domaines de pétrole et gaz et Total restera puissant par les énergies exploitées, ressources naturelles.

Penser que le nucléaire est la solution miracle, c’est inconcevable. Les centrales nucléaires sont construites par une industrie polluante et elles utilisent obligatoirement les ressources naturelles, car elle sont installées sur Terre, ancrées dans nos territoires et la pollution émise par le nucléaire est tout aussi dramatique que celle provoquée par les énergies fossiles, où des éoliennes issues de systèmes industriels similaires.

La Terre a besoin de liberté. Nous ne pouvons donner ce que nous ne vivons pas, ce que nous n’avons toujours pas imaginé et que pourtant nous portons si profondément en nous. 

Fédora Hélène