
Le courage politique est de choisir l’universalité de la paix qui combat un système faisant de la pauvreté une arme de guerre
Aujourd’hui, Emmanuel Macron et d’autres décideurs politques prennent une grave responsabilité : les plus vulnérables subissent toujours plus la pauvreté. Emmanuel Macron devrait écouter l’appel des plus pauvres, écouter la voix de leurs larmes, car aujourd’hui, le choix politique va dominer l’avenir de millions de citoyens et celui de la nature bien au-delà de la France. Les gouvernements devraient s’unir pour lutter ensemble contre la pauvreté. Être sur la même énergie pour que soit : Pas de pauvreté. L’ Union européenne aurait dû depuis longempts faire ce choix d’être ensemble, une voix pour protéger les droits humains.
La pauvreté est une souffrance qui prend tout l’être. Chaque être humain est différent et l’on ne peut savoir les conséquences sur l’esprit de la douleur qu’inflige la pauvreté. Il est peut être un sourire qui en son cœur est brisé. Ce sont ces enfants jouant comme tous les enfants, mais leur regard exprime la souffrance.
Chaque être humain possède une sensibilité, et il faut nier sa propre humanité, où penser que la méchanceté fait partie de notre humanité et alors être résigné, pour demeurer insensible à la souffrance qu’exprime le regard d’une personne pauvre, pour rester sans agir en laissant cette peine détruire une vie innocente. Car finalement, les profits sont préférés à notre propre humanité, à notre Terre, elle-même.
Des gens sont cupides et prennent le droit de faire du mal pour le pouvoir qu’une économie destructrice leur donne. Être Chef d’ État, c’est avoir la possibilité de ne pas laisser faire, de freiner la main qui veut frapper les plus fragiles et donner à la justice son sens de paix pour protéger par les lois des vies innocentes.
La loi est l’expression politique. Dire que les pouvoirs sont séparés, c’est faux. Ils ne peuvent l’être dans le système actuel. Mais, il suffit de l’éveil de la démocratie pour que la justice devienne celle luttant contre la pauvreté par son sens de justice universelle qui circule dans chaque artère de notre société. Donner cette eau de la paix aux veines de notre civilisation. C’est aussi cela être une communauté fraternelle, une fraternité.
Notre monde qui est à travers des cultures, des sociétés doit posséder ce lien commun, la fraternité qui vit au cœur de l’ universalité de la paix, de la couverture sanitaire universelle, et aussi par la gratuité pour les besoins humains fondamentaux.
Faire de l’argent, des superprofits sur les produits alimentaires car il est ce mondialisme global et l’énergie qui permet de tenir ce mouvement des échanges commerciaux, c’est humainement immoral. Aujourd’hui, chaque jour, des enfants meurent de faim. En 2020, le PAM a alerté que 6 000 enfants pourraient mourir de faim chaque jour à travers le monde. Si, nos sociétés ont quelque chose de pire, c’est de séparer les enfants en riches et pauvres. C’est une injustice incommensurable.
Et, je reviens à comment l’esprit d’un enfant réagi à la pauvreté ? Elle impacte toute une vie, comme elle va toucher le cœur d’une mère isolée dans la misère voyant son enfant en souffrance. Comment accepter cela, comment ne pas vouloir changer immédiatement notre économie, mettre fin au capitalisme, ne plus permettre aux profiteurs de détresse, de guerre de s’enrichir.
Pourquoi au 1er septembre, tous, nous tous, allons-nous recommencer, allons-nous entretenir un système destructeur ? Rejoindre des mouvements pacifistes , rejoindre la paix, ne pas participer à ce qui détruit.
Le choix, faire le choix non pour soi, mais pour les autres, pour les enfants, pour nos enfants qui eux ne peuvent choisir et qui subissent un bouleversement planétaire actif. La révolution climatique ne fait que commencer et les sols, les cultures sont déjà malades. Des décennies de chimie, de pesticides ont infiltré l’eau, la terre, l’air que nous respirons.
Notre santé fait face à un bouleversement climatique, un changement radical. Elle fait face à l’air pollué et nous respirons les particules émanant des tempêtes de sable au printemps dernier, les particules émanant des incendies de cet été et celles de la pollution continuelle.
Travailler plus, plus longtemps pour produire plus, consommer sans fin , l’économie que prône Emmanuel Macron est suicidaire. Elle l’est pour nous, nous tous, mais ce sont les plus pauvres qui ont leur vie gravement blessée par ce système. Des milliers de migrants et réfugiés ont débarqué en quelques heures en Italie dimanche dernier. La Méditerranée est devenue la mer des naufragés, cet océan de larmes, ce cimetière sous la vague. Ce sont des migrants et réfugiés arrivant en France depuis plusieurs années et c’est leur souffrance que nous voyons quand l’eau abondante dans nos maisons, devient l’absente pour ces refugiés contraints d’errer de territoires en territoires leurs droits humains bafoués. Ils cherchent un refuge, ils trouvent l’autre violence, quand les artisans de paix leur portent secours et que la main du pouvoir économique les frappe. Ce sans fin des larmes au coeur blessé, c’est le monde puissant que le capitalisme fait naître : la souffrance.
L’enrichissement des pays riches, ce n’est pas pour le progrès de notre humnanité, mais pour la croissance capitaliste qui détruit tout sur son passage. Hier, le gouvernement était fier d’annoncer un taux de croissance, qui n’est que virtuel, et aujourd’hui le désastre de la guerre en Europe, l’accélération des événements car il est un mouvement économique prédateur.

Les plus riches sont à leurs banquets et les pauvres à leur misère
Et, certains politiques mentent quand ils disent servir le pays, alors que l’économie repose sur les actionnaires et que cette notion implique une internationalité des places Boursières. Être allongé dans son lit au milieu de l’océan et jouer en bourse. Être actionnaire, sa patrie c’est les banques. Être citoyen européen pour donner plus de chance à la solidarité, pour être à l’universalité et non enrichir quelques milliardaires partout dans le monde.
S’ unir pour défendre les droits humains, être cette force de paix, avant d’être celle de la guerre
L’ Europe est face à la guerre sur son territoire et au Sahel, en Afghanistan, au Yémen, en Éthiopie, et sur d’autres territoires, c’est la guerre de la faim.
La Russie présente dans la région du Sahel, l’ Occident aussi, une population très pauvre, des terres victimes de la sécheresse, la France et la population française n’est pas sur une île déserte, et notre pays est touché par une crise planétaire. Notre monde est cette universalité et le mouvement que nous devons lancé est celui de la paix. C’est le plus difficile. Notre humanité n’a jamais gagné ce combat. Aujourd’hui, nous devons le gagner. Nous devons gagner l’universalité de la paix.
Solidarité au coeur : la force cassant les murs
La solidarité prend tout son sens en la paix universelle. Mais, sachons que rien ne sera facile. Un combat contre ce qui détruit ne peut être équitable. Lutter pour protéger la nature, nos communautés fraternelles, des vies ne sera jamais sur la même valeur, le même mouvement, la même énergie, le même temps que ce qui ravage la paix, que ce qui détruit tout un monde végétal, animal , ce qui met en danger des vies.
Le climat a changé. Le bouleversement climatique touche la nature, notre santé, l’équilibre de toute chose et nous faisons partie de la nature, de la Terre et de tout un univers qui tient l’équilibre, le rend possible. C’est par cette unité que nous pourrons lutter contre la multiplication des crises planétaires. Ces fléaux des temps bibliques, qui nous rappellent la solution : l’unité contre la multiplication des plaies. Plus il sera de fortes inégalités, des discriminations, une pauvreté grandissante et des élites en failbes sur leur radeau doré regardant le monde s’écrouler, plus les blessures seront importantes.
Les Oubliés, pauvres, migrants et réfugiés
Parfois, dans certains rangs du pouvoir, de la bourgeoisie, on découvre des choses horribles. Cette chose est l’indifférence, le mépris, l’ignorance de la souffrance de la pauvreté. Cette chose est la haine qui conçoit d’appauvrir l’autre pour s’enrichir, voler ses rêves pour alimenter une économie suicidaire de profits, de croissance en manipulations, quand il est près de 3 millions d’enfants pauvres en France, selon le seuil de pauvreté. Mais, en réalité, il y a beaucoup plus d’enfants vivant la pauvreté.
La pauvreté, avoir faim, manger des produits alimentaires de mauvaise qualité, subir cette humiliation – faire subir cela à des êtres humains, cette société est cruelle, ce capitalisme est cynique.
Une pseudo élite suffisante pensant acheter leur conscience par quelques dons en jouant les généreux, quand il est de partager, de lutter pour l’égalité, la solidarité, pour bâtir un monde meilleur, juste, équitable. De vouloir : Pas de pauvreté, celle construite par un système prédateur .
Penser réussir car on se constitue une fortune en profiteurs de détresse, en dominant, car on possède les clés du pouvoir, des lobbies, show-business, business , c’est nier notre fraternité. La seule richesse , c’est le verbe aimer, partager, s’entraider, le reste n’est que le mensonge. On n’est jamais riche d’argent, mais de cœur. Celui qui bat et nous donne vie.
Et, si certains politiques et leur cour qui est souvent liée au monde des médias et de la justice, ne veulent surtout pas quitter leur pouvoir pour être des frères, c’est parce qu’ils subiraient la violence économique et politique qu’ils ont créé, et qu’ils imposent aux plus fragiles.
Certains milieux de pouvoirs où ils se pensent plus intelligents, plus cultivés, et qui peuvent fréquenter les pires barbouzes, tout content d’eux, et ensuite ils osent parler de méritocratie, de République ! La France est devenue une démocratie défaillante. Ils n’aiment pas leur pays pour y semer de telles douleurs, injustices.
La même bourgeoisie indifférente à tout. Celle préférant les profits à protéger la nature, leur Terre. Ceux n’ayant jamais lutté contre la pauvreté, mais jugeant les pauvres qui en subissent la souffrance. Ceux n’ayant jamais lutté contre la violence faite aux femmes, mais accablant des victimes et regardant des vies innocentes être détruites .
Ceux s’ accaparant la culture, l’ art, les clés des pouvoirs, se plaçant en décideurs gérant le monde, valorisant un économie destructrice tout en haïssant des jeunes écologistes ne voulant que vivre libres et en paix, et manifestant pour la liberté. Ceux se prenant pour des dieux et qui ne sont que des oppresseurs, ce que dénonçait Desmond Tutu.
« Révolté, être révolté », disait sœur Emmanuelle
Une bourgeoisie qui se revendique souvent religieuse, se pare de vertus, et là encore , ils se veulent propriétaires et chantent que les pauvres restent les derniers !

Créer une économie de partage : une urgence
Créer une économie de partage, d’entraide où l’un donne à l’autre et où recevoir devient le verbe et non posséder pour acquérir des profits – c’est posséder le savoir pour protéger la nature, être ses protecteurs, c’est certainement notre rôle sur Terre. Posséder devient alors un soutien à la générosité et non ce qui l’abîme.
Chaque seconde compte pour la paix. Donnons lui la chance de vivre .
Fédora Hélène

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