
Jeudi 30 juin – 8h30 – Tribunal judiciaire de Caen
Rassemblement des citoyennes et citoyens en lutte Ouistreham devant le tribunal de Caen (Calvados) –
Des citoyens sont venus en soutien aux exilés de Ouistreham ayant trouvé refuge sur un terrain le long du canal, quai Charcot, et se trouvant menacés d’expulsion. « Solidarité avec les exilés du monde entier », entonnent ensemble les citoyens artisans de paix œuvrant pour la solidarité dont ils font plus qu’un chant militant. Les citoyens.nes en lutte dénoncent un acharnement, une « hostilité obsessionnelle » et une « pression politique locale », qui selon eux, est maintenue depuis 2017 à l’encontre de la présence de migrants sur Ouistreham.

Quelques jeunes Soudanais sont venus au tribunal, ils attendent en se mettant un peu en retrait, restant silencieux, car l’attente a ce sens de fragilité quand la décision que prendra le tribunal entraînera des conséquences directes sur leurs conditions de vie, déjà difficiles.
Ouistreham – Migrants en quête d’espérance face aux demanes d’expulsion
2017 – Un petit bois en friche, les jeunes exilés ont libéré une partie de cette parcelle, des orties, hautes herbes, pour y installer quelques tentes, un endroit près de leur but, de cette traversée d’espérance pour rejoindre le Royaume-Uni.
De son côté, l’établissement public Syndicat Mixte Ports de Normandie a saisi à plusieurs reprises la justice pour demander l’expulsion des jeunes Soudanais se trouvant, selon le syndicat mixte Ports de Normandie regroupant dans la Manche les ports de Ouistreham et de Cherbourg, ainsi que le port de Dieppe (Seine-Maritime), sur un terrain dont il serait propriétaire.
Le 28 mai 2021, il avait déjà été une requête demandant l’évacuation forcée avec l’aide des forces de l’ordre, de réfugiés et migrants Soudanais, occupant illégalement le terrain, « sans droit ni titre », de ce petit bois longeant le canal. Le titre de propriété du terrain ayant été absent des éléments de preuve, et étant estimé que la parcelle ne relevait pas du domaine public, le 25 juin 2021, le tribunal administratif a débouté les requérants. Puis, il sera la décision du 9 décembre 2021 de la non-admission du pourvoi en cassation contre l’ordonnance devant le conseil d’état – Ports de Normandie voulant atteindre son objectif : l’expulsion. Le syndicat mixte se heurte de nouveau à un échec !
Le 30 juin 2022, le Syndicat mixte régional des Ports de Normandie a de nouveau saisi le tribunal de Caen pour obtenir l’expulsion des exilés du terrain occupé quai Charcot. « Un terrain dont il [le syndicat mixte -NDR] ne s’est jamais préoccupé », souligne le communiqué des citoyens.nes en lutte Ouistreham.
Déterminer qui est propriétaire du terrain est le nœud qui freine la volonté du syndicat mixte régional des Ports de Normandie : faire expulser près de 50 jeunes Soudanais se trouvant sur le terrain.
La pièce principale, l’acte de propriété, manque au dossier et Maître Clément Cavalier représentant les exilés de Ouistreham, contacté par LiberTerra, a indiqué, « Il y a une convention de transfert qui existe, mais j’ai demandé l’acte de cession de propriété et aujourd’hui, on ne l’a toujours pas », soulignant qu’« Aujourd’hui, le document qui est apporté, est à mon sens, insuffisant pour justifier la propriété. »
Il est maintenant l’attente de la décision du tribunal qui se prononcera en septembre.
Normandie – Son Histoire parle de résistance, de paix , de liberté
Des migrants du Soudan sont arrivés en Normandie après des années d’un voyage éprouvant, quittant leur pays en proie à des conflits, à la sécheresse et à une crise humanitaire faisant partie des plus importantes, selon l’ONU. Une crise humnitaire qui s’est aggravée. Le Coordinnateur résident et Coordinnateur humanitaire pour la Syrie, M. Imra Riza, a souligné le 28 juin 2022, que 14,6 millions de personnes, soit 1,2 millions de personnes de plus qu’en 2021, avaient besoin d’aide pour survivre.
Par ailleurs, le Conseil des droits de l’homme, exprime lors du EPU du Soudan du Sud, le 4 juillet dernier, que des préoccupations demeuraient notamment sur le refus du Soudan du Sud de suivre les recommandations appelant le pays à « abolir la peine de mort et à mettre fin à toutes formes de torture, de disparitions forcées, de détentions arbitraires et d’exécutions extrajudiciaires« .
De jeunes soudanais partent pour espérer rencontrer la liberté. Cette rencontre d’une vie, celle pour qui ces jeunes exilés ont un courage sans borne. Ils résistent à tous les vents annonçant l’arrivée d’une tempête comme celle qui pourrait être si en quelques secondes tout basculait encore par la décision d’une expulsion.

Il serait par la solidarité de proposer une solution de logement à Ouistreham – port de la chance – qui pour ceux démunis représente la possibilité de traverser la Manche pour trouver sur l’autre rive l’espoir de construire une vie. Des solutions de logement ont été proposées aux exilés, qui ont fait une demande d’asile, qui ont des papiers, une protection internationale, mais ce qui est proposé conduiraient chacun d’entre eux à être séparés à travers la Normandie. Certains pourraient être vers Saint Lô, d’autres vers Alençon, Flers ou encore Cherbourg. Des solutions qui les éloignent toujours plus d’un rêve : rejoindre le Royaume-Uni.
L’Angleterre, un territoire qui ferme ses frontières de plus en plus aux migrants et aux réfugiés quand notre monde traverse une crise planétaire et que des milliers de réfugiés et migrants rejoignent l’Europe au péril de leur vie. C’était le 23 et 24 juillet, et en quelques heures des milliers de réfugiés sont arrivés en Italie après avoir traversé la Méditerranée. Elle est devenue la mer des tristesses, l’eau salée des larmes. Dans des embarcations de fortune, sous un soleil de plomb qui berce ses eaux, des migrants s’engagent par la force de l’espoir à faire la traversée dans des conditions éprouvantes. Le plus souvent, ils ne possèdent qu’un peu d’eau, de maigres victuailles, et rien d’autre que leur vie ; le plus précieux qui peut à tout moment sombrer dans les profondeurs de l’océan. Le risque de perdre la vie est présent, sous la vague partent les corps disparus. Un cimetière, celui que l’on ne voit pas, celui qui s’efface dans les profondeurs. Les naufragés s’effaçant dans l’immensité de l’océan et notre planète bleue n’a jamais conçu que ses eaux deviennent celles portant le drame.
C’est le drame, la peine qui se présente le 30 juin devant le tribunal de Caen. Au-delà d’un acte de propriété, il y a l’humain. Il y a des jeunes du Soudan arrivés sur un terrain longeant le canal. Il y a ce petit bois habité par les herbes, les orties, les ronces, ce bois solitaire devant lequel des promeneurs passent, mais ne s’arrêtent pas, n’y entrent pas. Mais, le regard de 50 jeunes soudanais verra le petit bois bien autrement. Ils savent que tout peut devenir un refuge.

Les herbes sont coupées, le petit bois est libéré des orties et ronces, des clairières apparaissent et deviendront un lieu habité. Quelques tentes, tout est entretenu, propre, une cuisine rudimentaire, celle des bois, un espace pour partager le repas. Il ne manque que l’eau, que l’installation de sanitaires éphémères, d’une douche – cet essentiel qui représente le fondamental des droits humains. Et, plus loin, il manque des solutions de logement sur Ouistreham. Nous donnons des étoiles aux villes fleuries, nous pourrions donner des étoiles aux villes d’accueil.

2018 – L’ONU rappelle ses devoirs à la France
Nous pourrions oublier en constatant les conditions de vie de migrants et réfugiés sans papiers, que la France est un État membre des Nations Unies. En avril 2018, des experts des droits de l’homme de l’ONU ont exhorté la France à fournir aux réfugiés et migrants se trouvant à Calais, Grande-Synthe, Tatinghem, Dieppe, ainsi que sur d’autres régions de la côte du nord de la France, des infrastructures d’urgence apportant de l’eau potable, des services d’assainissement et des abris d’urgence.

Le Rapporteur Spécial sur les droits de l’eau potable et à l’assainissement avait alors déclaré, « Les migrants et les demandeurs d’asile situés le long de la côte du nord de la France et ceux qui ne peuvent être accueillis dans le gymnase Grande-Synthe vivent une situation inhumaine ». Des migrants ont été contraints de se laver dans les eaux polluées d’un lac ou de rivières, a souligné l’ONU. La France a-t-elle perdu la lumière de la paix ? Felipe Gonzalez Morales, Rapporteur Spécial sur les droits de l’homme des migrants, a dénoncé de tels faits, « Nous sommes préoccupés par les politiques migratoires toujours plus rétrogrades et les conditions insalubres dans lesquelles vivent les migrants ».
En 2018, M. Christophe Castaner est ministre de l’Intérieur, lui succède M. Gérald Darmanin et ce sont 13 associations humanitaires venant en aide aux réfugiés qui alertent le Défenseur des droits et les Rapporteurs Spéciaux des Nations Unies sur les conditions inhumaines que subissent toujours les exilés.
Certains gouvernements n’observent pas un respect absolu des droits humains, et la politique migratoire s’aggrave, des migrants subissent des violences multidimensionnelles. L’Histoire retiendra ce que notre mémoire ne peut oublier : la souffrance que la France a imposé à ceux démunis de tout, à ceux exilés. C’ est une crise planétaire qui se révèle actuellement aux populations des pays riches par la guerre en Ukraine. Celle qui était déjà présente en 2015 quand le Défenseur des droits publie cette même année, un rapport intitulé : « Exilés et droits fondamentaux : la situation sur le territoire de Calais ». Trois ans après ce rapport, le Défenseur des droits publie un dramatique constat: malgré les recommandations faites en 2015, les interventions du Défenseur des droits durant ces trois années, la situation des migrants s’est dégradée.
Les services du Défenseur des droits sur le terrain ont constaté, « un état de dénuement extrême, dépourvu de tout abri et ayant comme première préoccupation celle de subvenir à leurs besoins vitaux : boire, se nourrir, se laver ». Le Conseil d’État, en 2016 et 2017, qualifie de « traitements inhumains ou dégradants », les conditions de vie des exilés. Cette année 2017, de jeunes Soudanais arrivent à Ouistreham et trouvent refuge sur le terrain, où ils risquent d’être expulsés, où il n’est pas d’accès à l’eau potable, aux services d’assainissement, d’accès à des douches.
Sans les citoyennes et les citoyens en lutte, sans l’aide de la Croix Rouge, de Médecin du monde pouvant « exceptionnellement intervenir » du fait que les exilés se déplacent souvent, et qu’un suivi ne peut être effectué, nous indique-t-il, les exilés soudanais seraient dans le plus grand dénuement. Pour répondre aux besoins en eau potable, une réserve d’eau a été constituée sur le terrain par les citoyens pour permettre le minimum d’apport en eau potable.

Ouistreham – Référé liberté pour l’accès à l’eau potable
Quatre associations d’aides au migrants présents à Ouistreham, l’association solidarité migrants Calvados, la CIMADE, l’Asti 14 et l’ARCAL, ont fait un certain nombre de demandes par le moyen d’un référé liberté au tribunal administratif de Caen en 2017. La question de l’accès à l’eau potable est un point central et il est demandé que soit installé des points d’eau à l’extérieur du centre de Ouistreham, ainsi que des sanitaires et un accès à des douches. Le tribunal a répondu sur le point de l’accès à l’eau, que les associations n’avaient pas apporté la preuve que « la commune aurait procédé à la fermeture des points d’eau ou des toilettes publiques ».
Le 15 décembre 2017, le tribunal administratif de Caen a rejeté les demandes des associations. L’accès à l’eau étant un droit humain fondamental, des citoyens.nes en lutte ont adressé des courriers à la mairie de Ouistreham concernant la problématique de l’eau potable. Des lettres qui sont restées sans réponse.
À l’heure actuelle l’accès à l’eau potable, ainsi qu’à des moyens d’hygiène demeure absent et se sont les personnes aidant qui ont constitué une réserve d’eau à proximité du bois.
Accès à l’eau potable – un droit humain fondamental
Il ne peut être de vie sans l’existence de l’eau. Cet élément vivant constitue les veines de la Terre, et la seule à posséder l’eau vivante, c’est la Terre. Elle ne peut être confisquée, ne peut servir de moyen de dissuasion, de pression en étant retenue contre une population. Si, nous regardons l’environnement du terrain où se trouvent les migrants, il est le canal et plus loin la mer. L’eau est l’environnement et pourtant l’eau potable, l’accès à des services d’assainissement, à des infrastructures pour accéder à l’hygiène ne sont pas à proximité du terrain occupé.
En 2010, l’Assemblée générale des Nations Unies a reconnu explicitement l’accès à l’eau et à l’assainissement comme faisant partie des droits de l’homme. Chaque être humain doit avoir accès à l’eau potable en accès suffisant, continu, sûr et dans des conditions acceptables pour un usage personnel, domestique et d’hygiène. Ce droit de l’homme constitue le sixième objectif de développement durable d’ici 2030.
ODD 6.1 – Garantir l’accès universel et équitable à l’eau potable
L’eau est précieuse et la crise mondiale de l’eau potable ne peut que nous rappeler son caractère essentiel pour la survie de l’humanité, mais aussi pour celle de la biodiversité. L’ONU demande aux gouvernements des politiques innovantes, concrètes pour que soient apportées des solutions efficaces pour l’accès à l’eau potable pour tous, entre autres.
Les fortes chaleurs de cet été, les incendies multiples qui ont détruit des espaces naturels, ne peuvent qu’éveiller les consciences, faire sortir du déni et nous demander de changer pour que soit l’entraide, le secours aux plus vulnérables qui sont les premiers à être confrontés au manque d’eau potable.
Une crise mondiale de l’eau et l’UNICEF alerte : en 2040, un enfant sur quatre, soit près de 600 millions, vivra sur des territoires où les ressources en eau seront très limitées.
En France, nous ouvrons le robinet et l’eau coule. Comment ferions-nous si demain ce n’était plus le cas ? Ne pas donner l’accès à l’eau potable aux plus vulnérables affrontant un long périple pour la liberté, c’est faire perdurer une injustice au moment crucial, où les gouvernements doivent faire des choix s’inscrivant dans le respect des droits de l’homme. Avancer vers les droits humains pour avancer vers un avenir serein, en bien-être pour tous. En réalité, permettre l’accès à l’eau potable aux migrants présents à Ouistreham, c’est rendre service à notre avenir, à chacun d’entre nous, en éveillant un élan de solidarité.
Le 22 mars est la Journée mondiale de l’eau, la France peut-elle la célébrer si sur son territoire des migrants et réfugiés, qui font face à de multiples barrières, ainsi qu’évoqué dans l’article sur le rapport révolutionnaire de l’OMS sur la santé des migrants et réfugiés, n’ont pas accès à l’eau potable de manière équitable, accessible, sûre et continue ?
Comment pourrions-nous agir contre une crise mondiale de l’eau si nous divisons les droits humains, si le droit humanitaire international ne se conjugue pas au niveau local, régional, national ?
Ouistreham – Le petit bois de l’espérance

Des jeunes Soudanais font une partie de foot sur le petit parking attenant au bois. La joie de vivre reprend ses droits, ce droit d’être heureux, de passer de bons moments, même si la partie ne dure que quelques instants. Il est aussi de prendre une boisson, quelques fruits offerts par la Croix Rouge qui vient faire une halte pour aider les migrants. Ce temps de repos, et de jeunes soudanais reprennent la route de leur périple. Certains jeunes reviennent après une absence, certains partiront peut-être demain. Un temps pour se ressourcer ensemble, quand des services de la gendarmerie viennent se positionner sur le parking.
Les jeunes migrants gardent leur joie de vivre, et on pourrait croire qu’ils ont l’habitude de vivre cela. Mais en réalité , elle n’est jamais. C’est une inquiétude permanente, la peur d’être expulsé, de ne pas y arriver, ne savoir combien de temps l’exil va durer. La tranquillité est un bien , le droit humain au bien-être. Et, le courage de ces jeunes est à souligner. La connaissance qu’ils ont acquise au cours de leur périple peut nous aider à bâtir des politiques d’accueil, à comprendre ce que signifie l’exil, comment apaiser les souffrances, sécuriser les personnes vulnérables. C’est une politique de la paix que d’être à l’écoute de ceux qui ont traversé des territoires, où ils ont pu être emprisonnés, où ils ont pu travailler de manière contrainte. Lutter contre les persécutions, les discriminations, c’est avant tout fonder une politique de la paix , lui donner les moyens financiers, les moyens d’exister.
Notre monde est dans l’inquiétude de crises humanitaires, d’une crise climatique. Tout est incertain et la solution pour ces jeunes soudanais, c’est de tenter de passer la frontière dans l’espoir d’y parvenir. Un chemin de douleurs, certains d’entre eux se blessent, ce sont des jambes cassées, et les citoyennes et citoyens en lutte, ont indiqué qu’il y a plus d’un an aurait eu lieu deux tirs de LBD sur des jeunes mineurs migrants, lors d’affrontements avec la police sur Ouistreham.
Des tentatives de passage, l’attente, un avenir incertain, des jeunes ne vivent que ce quotidien depuis des années, connaissent la violence de nos systèmes, de politiques dures, où tout devient confus, appartient aux conflits et s’éloigne des objectifs de développement durable. C’est comme s’ils ne devaient être qu’à la virtualité, qu’au monde numérique transmettant au fil d’articles les recommandations des rapports des organismes onusiens et ONG, sans que cela fasse tomber les murs retenant la liberté.
Ce mur invisible se dresse sur les côtes du nord et nord-ouest de la France. Un mur qui n’arrêtera pas la vague des migrations, et nous serons certainement les migrants du futur, tous confrontés à une triple crise planétaire qui menace notre avenir.
Nous sommes sur des politiques rétrogrades, racistes et souvent la peur dicte la violence politique. La peur de ne pouvoir maintenir un pouvoir politique similaire dans les décennies à venir, ce qui pourrait avoir pour conséquence l’écroulement de toute la structure capitaliste de nos sociétés, et des pouvoirs s’y attachant.
Puis, si nous revenons à l’eau, le 7 -ème continent vit un bouleversement majeur provoqué par l’intensité de l’économie développée sur tous les autres continents, et prenant les ressources naturelles des territoires. Le déséquilibre qui en résulte aura une résonance sur tous les continents et nous ne pouvons savoir la réelle portée de celui-ci. Mais, nous savons que si nous générons un mouvement parallèle influencé par la paix, le respect absolu des droits humains en osmose avec la nature, nous pourrions réussir à apaiser l’accélération des événements qui se déroulent actuellement.
Plus nous dresserons de murs, plus le déséquilibre va s’aggraver et accélérer un mouvement que nous ne pouvons pas maîtriser. Avancer des solutions nouvelles, penser autrement et commencer par respecter l’accès à l’eau potable pour tous, l’accès à l’hygiène, à des infrastructures d’accueil différentes, où les migrants et réfugiés peuvent avoir une sécurité, des points d’information, des possibilités de communiquer, de se déplacer. C’est aussi apporter une avancée pour tous, pour les plus vulnérables que de considérer notre humanité par la générosité, la tolérance, l’entraide et la réconciliation.
Comment construire la paix sans empathie, sensibilité, sans cœur ? Revenir à notre humanité, et que vive cet appel : Tous humains Tous Égaux.
© Hélène Fédora


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