Jour du dépassement – La Terre brûle – Comment arrêter le feu de la guerre ?

@liberterradaily
Photos-vidéo crédit @liberterradaily

28 juil. 22 – Jour du dépassement – L’humanité à son épuisement

Fenrir, mythologie nordique – Le loup devient-il le symbole des « loups » humains se faisant l’écho du chaos, concevant un système destructeur ? Aucun homme naît violent, prédateur, il le devient dans une civilisation cultivant la guerre. L’homme a perdu lorsqu’il a appris comment tuer un autre homme. 

Les Vikings accostant en Normandie, laissant l’empreinte de leur culture, et comprendre les migrations comme cet échange essentiel qui construit notre savoir, notre mémoire, nous rappelle l’universalité et que nous sommes tous unis, tous sensibles à notre histoire et que nous portons ce qu’elle nous transmet. 

Mais à partir d’elle, ne tisser que les fils de la paix en prenant le lin dessinant au fur et à mesure ce qui rassemble notre humanité en la fraternité. Cela a été l’invention de l’écriture qui n’a pu être que par les migrants, grâce à leur voyage traçant cette ligne qui nous unit d’un continent à l’autre. 

Le A, l’alpha est le symbole commun à toutes les écritures, différents alphabets. Mais, celui-ci n’a près de 5 000 ans, alors ce qui nous unissait avant la naissance de l’écriture, était bien notre humanité au langage de liberté. Sans la liberté, notre esprit n’aurait pu imaginer et personne ne saurait écrire. L’écrit libre, et à travers les lettres s’expriment aussi les ordres de guerre, comme les Traités de paix. 

Une paix qui s’effondre quand l’humain reprend l’absurde pour raison, la violence pour discours, et qu’il attaque les plus fragiles. Le viol en arme de guerre, cette guerre qui est en temps de paix, et des hommes se font loup sauvage, barbare attaquant une femme. Ils ne deviennent plus leur humanité, mais leur animalité.  

Douloureux, quand celui qui devrait être le frère se fait l’ennemi. L’absurde, l’incompréhensible cruauté et l’amour vient hisser la paix, lui ôter tout fardeau et reviennent les printemps. Mais, pour la première fois de notre histoire, le printemps ne pourrait pas renaître à cause du bouleversement climatique qui avance. 

Revenir aux plages accostées par les Vikings et leur rage de conquêtes et nous laissant la richesse de leur culture toujours présente et célébrée. Ces plages normandes qui plus loin vivront le débarquement. Des jeunes, le visage presque enfantin de certains soldats, leur courage, leur foi, leur pas marquant le sable à jamais, ils sont venus pour la liberté, ont donné leur vie pour elle.

Ce jeune soldat tombé et n’espérant qu’une chose, c’est que son ami parti comme lui au combat, rentre sain et sauf. L’ultime fraternité s’endormant dans la paix et ne voulant qu’une chose : que la liberté soit sauvée, que son ami rentre chez lui. 

Vivre la liberté au-delà de la mort, mourir libre sur la plage bombardée. Ce soldat a créé la paix au cœur de la guerre. Tout est possible par notre fraternité et rien n’est oublié, tout resurgit un jour de l’histoire. 

Dessiner le A, tracer à sa suite le loup, la mer déchaînée est redevenue un lac, regarder la lumière s’unissant à l’eau, ce reflet, le ciel devient la Terre, c’est sur elle qu’il pose sa lumière. Le loup protecteur, si plus rien ne devenait la guerre et si tout se donnait à la paix. 

La nature est aujourd’hui en peine, l’abondance de ses larmes n’éteignent pas l’intense feu et sur la plage en Gironde un jeune cerf est mort. 

La mer est ce lac calme et le soleil couchant couvre cette vie innocente partie de ce linceul d’or tissé au fil de la paix. Elle est dans l’immensité, dessine la Terre, la liberté ne possède pas d’armes, elle est cette lumière infinie qui trace l’univers autant que la Terre. 

Imaginer le jour où les loups poseront les armes, il faudra le pardon, au-delà de ce que nous pouvons imaginer. Qui pourra pardonner à ces hommes d’avoir tué l’innocence ?  S’ils venaient désarmer demain, est-ce-que nous déciderions de construire des prisons à l’infini, seraient-ils ces peines de mort ? Sera-t-il de regarder le lac calme devenant la mer emportant les corps des naufragés, ces vies innocentes et l’enfant migrant meurt dans ces eaux. 

crédit photo @liberterradaily

Comment pourrions-nous pardonner ?  La réconciliation est-elle possible ?  C’est vivant que nous pouvons poser cette question. C’est vivant que nous devons, que nous pouvons dire aux puissants faisant la guerre, la pauvreté, à la folie consciente de certains politiques, qu’ils sont avant tout des êtres humains, ce brin de paille prenant le droit d’enflammer la grange et de détruire le blé. 

Tous ces jeunes soldats morts pour la liberté, ces Résistants et Vétérans, tous ces enfants souffrant, mourant, tués par violence de la guerre, de la guerre de la faim.

Ce 21ème siècle qui ne quitte pas les siècles précédents engageant les guerres, concevant l’empire, le colonialisme qui n’ont pas cessé et les milliardaires modernes sont ces oppresseurs récoltant les gains financiers des détresses, de la misère. Ces dieux en superprofits que certains Chefs d’État parrainent en parlant du bien de la croissance capitaliste que cela apporte, du travail en notion d’esclavage moderne et dénonçant ensuite les trafics humains. 

Tout est chaos et l’écho du chant du loup se renvoie à lui-même en cette paraphrase de l’homme surveillant l’homme, de l’homme faisant la guerre à lui-même, à sa propre humanité. 

Si l’homme met en péril son existence, il s’éteint et s’interdit toute renaissance, ce qu’il interdit en premier aux plus vulnérables dont il détruit la vie par sa violence. Détruire celle des autres pour ne pas détruire la sienne, ou plus exactement ne pas voir qu’il a détruit son humanité.  

La guerre, cette tueuse d’âmes ne tue que celle des loups frappant l’innocence. L’amour relève ceux innocents en anges et tout demeure à l’unité, à l’infini lumière. Il est vain l’acharnement de ceux qui détruisent la paix, enchaînent la liberté, poussent le monde vers le précipice, qui est le leur. 

Le vide n’existe pas, il est cette invention de l’homme créant la guerre. Celle qui meurtrit la Terre autant que notre humanité. Faire le choix de la paix passe par la désobéissance à l’ordre politique qui impose la pauvreté, la guerre de la faim. La guerre de l’énergie, ce sont les populations qui en paient le prix. Les citoyennes et citoyens laissés loin des secrets des hommes puissants négociant entre eux le sort de millions d’êtres humains. Dévaloriser le pouvoir donné à l’argent, il est une arme redoutable et empêche la clarté de la paix. Les intérêts gigantesques que présentent pour des puissants, l’Afrique.

L’Ukraine gravement blessée, le blé confisqué, l’énergie en affrontement entre la Russie et l’Occident, tout peut basculer et la guerre prendre toute paix et l’ensevelir. Nous ressentons cette onde de choc et nous sommes ce jeune soldat blessé, tombé dans ce champ de coquelicots à la fin du printemps.

Nous voudrions arrêter les loups, nous voudrions mettre fin à un système qui détruit et nous n’avons pas d’armes, mais notre liberté, notre vie et nous regardons l’avenir, celui de nos enfants. Si les peuples mettaient l’économie au silence et marchaient ensemble pour protéger la vie, sa paix. Si nous abandonnions un instant nos projets personnels pour construire l’universalité de la paix. Être ce combat avant celui de la guerre.

Partager le pain, celui rare au moment des crises, on se souvient de ce verbe partager.  Partager, signifie marcher ensemble pour l’universalité de notre humanité, pour la liberté. 

@liberterradaily

Ce texte ne sera pas sur les lèvres des discours politiques, mais au cœur de celles et ceux chérissant la liberté, rêvant au printemps fleurissant les prairies, regardant le soleil, prenant le temps d’admirer la beauté de la Terre, d’aimer l’enfant qui a le droit de grandir sereinement car il sait que l’avenir est devant lui comme un ciel clair. 

crédit photo @liberterradaily

Des jeunes sont inquiets, ont peur et voient leur avenir choqué par les crises humanitaires, par la crise climatique. Ils n’ont pas fait le choix de la guerre, des décennies de pouvoir orgueilleux et cupides leur imposent. 

Un 21ème siècle en guerre, il portera la charge des siècles d’Histoire, si nous ne revenons pas à sa vocation : protéger la nature, protéger les plus vulnérables, protéger la liberté et partager équitablement entre tous et en harmonie avec la Terre. 

Anéantir la pauvreté, partager les biens, ouvrir les portes, cesser les spéculations, l’enrichissement, le pouvoir donné aux titres et apparences, ne plus séparer les enfants entre riches et pauvres. 

Anéantir le racisme, les discriminations, persécutions, commencera par le partage et la fin de l’industrialisation massive transformant la terre en fer, polluant l’eau et l’air. Ce n’est pas l’énergie nucléaire la solution, c’est notre humanité réconciliée.  

Fédora Hélène

crédit photo @liberterradaily

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