
Terre en deuil – Au silence impressionnant d’un paysage de désolation

Plus un bruit, les animaux blessés, tués, les arbres brûlés, leurs voix sont devenues silence. La vie disparue laisse un impressionnant silence prendre place, et l’espérance ne quitte pas la terre dévastée par les flammes, apparaît l’inimaginable : la vie végétale persiste, des plantes résistent, la renaissance est bien ce chaque jour, chaque seconde comme l’appel de la paix.
Le soleil et l’ombre – la solidarité, les remerciements aux pompiers s’affichent sur des pancartes fixées aux clôtures de maison, des « merci » s’écrivent en majuscule, des maisons protégées grâce au dévouement des pompiers.
Des habitations entourées par les bois brûlés, des kilomètres d’arbres noircis, de champs recouverts de cendres noires, et le silence s’étend, la forêt en deuil. Un long silence, les troncs calcinés, la nature dévastée à perte de vue. Le drame aurait été pire sans le dévouement, le courage des pompiers.

Aujourd’hui, le ciel s’est déchargé des flammes, des cendres et fumées visibles depuis les images satellites, et apparaît le bleu de l’été, le calme des rivières, les cours d’eau traversant des forêts. On entend ce frisson de vie, l’espoir d’un nouveau printemps, mais la mémoire reste marquée, devient celle collective, de régions en régions, et on pense à la forêt de Brocéliande – combien il faut protéger la nature, profiter d’elle, la voir, la garder en mémoire, avant que les flammes l’emportent.
L’insécurité est celle-là : perdre notre Terre, la paix lui donnant toutes les possibilités de vie
La folie des hommes s’engouffre dans le sécuritaire des villes, dans une violence accélérée, dans le mensonge politique usant de la technologie de manière harcelante, en force de pouvoir, de contrôle donnant aux villes ce ton de béton sans âme. Des incendies, des orages, des tempêtes et le silence de la vie. Les métropoles vivent au rythme de de l’accélération des profits qui augmentent les crises alimentaires, de l’eau et les crises humanitaires à la mesure où les fortunes progressent.
Protéger la nature par une solution : la liberté par une voix, la paix
Les efforts de paix – tout ce travail fait par des humanitaires, des pompiers, par la générosité, pourraient être perdus, si nous poursuivons un système destructeur. Chaque seconde pour la paix compte, car elle est la source des possibilités pour survivre à un choc climatique, dont nous ne connaissons que peu.
La solidarité, l’entraide, se soutenir mutuellement, être là, c’est chaque jour, pour apaiser, revenir à la paix et lui donner une chance de vivre. Actuellement, 90 % des départs des feux de forêts sont d’origine humaine. La sécheresse aggrave la situation, rend intenses les incendies, appauvrit les sols, les sources d’eau , éprouve des millions de personnes à travers le monde, et en premier les plus vulnérables.
Des incendies intenses croissants – Une urgence : protéger la nature pour sauver notre humanité
L’astrophysicien, Stephen Hawking, a alerté lors d’une conférence lors du Tencent Web Summit de Pékin en 2017, que vers « 2 600, la Terre va se transformer en une grosse boule de feu. L’humanité doit faire des plans pour quitter la planète, sinon nous risquons l’extermination ».

L’astrophysicien américain prévoyait un sombre avenir pour l’humanité. De dramatiques prévisions envisagées car il n’est pas concevable de faire confiance à l’être humain, aux dirigeants mondiaux, et qu’il est de penser, que notre humanité ne réussirait pas à se réconcilier, à anéantir le système destructeur qu’elle impose au monde entier, qu’elle ne saurait que continuer les guerres entreprises, la souffrance imposée aux femmes et aux filles, aux pauvres, aux plus vulnérables. Une douleur que la Terre subit. Et, l’indifférence de ceux au mental destructeur saccageant toute vie.
Un homme qui détruit une vie innocente par la violence, détruit en même temps, la nature. Nous sommes unis, nous faisons partie de la Terre, sommes Un d’elle, possédons en nous son eau, partageons les mêmes veines, et nos connaissances que nous pensons importantes, sont en réalité infimes tant est la richesse de l’univers qui nous entoure, des mondes que contient la Terre, tel celui des océans.

Nos connaissances en la liberté, sont à cette échelle de valeur du plus petit que, et nous devrions comprendre, que la liberté est essentielle pour que la vie perdure. Pourtant, la politique que des hommes ont imaginée, entrave la liberté, emprisonne constamment leurs semblables par la pauvreté. Nos systèmes sont capables de priver des enfants de nourriture, d’eau et de l’autre côté, de s’enrichir d’orgueil en pensant conquérir l’espace et de devenir une civilisation interplanétaire.

Cette hypothèse d’échapper à la Terre, de la considérer déjà comme en fin de vie, correspond à notre enfermement dans un système que nous suivons, auquel nous obéissons aveuglément, en pensant que le temps d’une destruction est lointain, alors que ce temps ne signifie rien dans l’univers. Si, les prédictions de Stephen Hawking sont exactes, nous entrons dans une période de longs chaos, et le mental de certains gouvernements est à la conception des empires, ce qui fait que nous sommes à un point de non-retour.
Si, nous revenons au temps, nous sommes à une période de l’éphémère, où tout peut basculer d’un instant à l’autre par la technologie qui est censée sauver une partie de l’humanité en la transportant sur une autre planète.
Les armes nucléaires que l’on pense maîtriser et régir selon des codes de sauvegarde de notre humanité, sont en réalité un danger permanent auquel notre humanité n’a jamais été confrontée avant le 20ème siècle. Les puissances politiques ont compris le progrès technologique avec un mental guerrier et marchand issu des siècles passés.

Aujourd’hui, nous devons penser le progrès technologique en allié pour la paix, pour aider à créer des infrastructures de résilience, à analyser des données, à transmettre l’information pour tous. Mais, agir, c’est l’être humain qui doit mener des actions concrètes et urgentes. Du pire fait par la guerre, les adultes doivent construire le meilleur pour la jeunesse, les générations futures et donner toute son ampleur à la liberté.
Stephen Hawking aurait peut-être pensé la solution de la paix comme utopique, mais ce rêve de paix, d’anéantir les armes nucléaires, la pauvreté, est la solution la plus concrète qui s’offre à nous tous, dans un monde confronté à une révolution climatique planétaire.
Un autre feu – L’armement nucléaire menace notre humanité

Le 6 août dernier était le 77ème anniversaire d’Hiroshima – Cette année 2022, où la guerre a resurgi de l’histoire, et revient en Europe avec la menace des armes nucléaires en rapport de force extrêmement dangereux, quand il y a également une forte pression de la Chine envers Taïwan.
La paix dans le monde est menacée, et il est plus que jamais d’entendre les appels à la paix de celles et ceux que nos systèmes considèrent comme des rêveurs, avant que l’utopie ne deviennent l’évidence, ce qu’il faut réaliser.
Un changement profond de nos sociétés pour qu’elles bâtissent une monde viable et durable
Changer est une œuvre de paix, qui permettrait aussi de faire perdurer notre monde. Ce changement essentiel, 6 jeunes militants du Japon ont pu s’ entretenir avec le Secrétaire général de l’ONU. Force de changement, la jeunesse a une responsabilité immense qui repose sur ses épaules, alors que les adultes leur laisse un monde instable, et des défis importants à relever pour que nous puissions tous vivre un avenir serein et en paix.
#Leaders4Tomorrow du Bureau des Nations Unies pour les affaires de désarmement a demandé aux dirigeants mondiaux d’écouter les jeunes, de respecter leur message. Mme Kuramitsu, l’une des #leardes4Tomorrow, a souligné que l’engagement de la jeunesse, « montre que de plus en plus de gens prennent conscience de l’importance d’amener la diversité à la table de discussion ». Un dialogue intergénérationnel « conduira à un avenir meilleur et plus durable pour tous », selon elle.
Les dirigeants mondiaux doivent prendre en considération la jeunesse, les femmes, n’exclure personne des décisions qui engagent l’avenir de tous. Les gouvernements ne peuvent décider seuls de l’avenir alors que près de 9 milliards de personnes seront amenées à subir les décisions prises par une minorité attachée à des partis politiques, objectifs électoralistes, le tout dans l’ombre des superprofits.
Le pouvoir politique et son ombre –

Le Secrétaire général a souligné les trois problématiques primordiales que la jeunesse devra affronter en tant que leaders : les menaces posées par les armes nucléaires, le changement climatique et les fortes inégalités croissantes. « Je m’excuse mais je vous encourage à assumer vos responsabilités, à ne pas attendre et à parler fort » a-t-il indiqué à la jeunesse.
Antonio Guterres a exprimé la nécessité du désarmement pour sauver l’humanité. « Il n’y a aucune raison pour 13 000 armes nucléaires dans le monde. Luttez pour le désarmement », a-t-il demandé aux jeunes participants.
Il sera d’affirmer autant de fois que nécessaire : l’industrie de l’armement n’est pas un fleuron, mais une blessure pour toute notre humanité.
Comment préserver la Terre, quand des puissances conçoivent des armes pour la détruire. Cette « boule de feu » évoquée par Stephen Hawking, n’est pas dans 2 600 ans, mais dans ce temps éphémère où tout peut basculer, où notre humanité se met en péril, où la guerre est l’humanité contre elle-même.
Si les mots des rêveurs nous permettent de vivre, alors ils sont plus que louables. Si écrire que la liberté sauve la vie, si ne pas accepter un système suicidaire, si parler fort pour l’anéantissement des armes et de la pauvreté, permettent à notre Terre d’être ce ciel bleu et de ne pas devenir ce soleil couchant en flammes, alors que chacun d’entre nous, selon ses moyens, fasse entendre la voix de la paix, rompent avec le système actuel inventé et destructeur, et imagine celui qui ne créera pas le silence de la nature comme au cœur de la forêt dévastée par les incendies.
Si la fin de la Terre est proche, il est une autre phrase prononcée par Nelson Mandela, « Cela semble toujours impossible, jusqu’à ce qu’on le fasse ». Il est possible de créer un monde juste, équitable en harmonie avec la nature. Il est possible d’opérer un profond changement de nos sociétés. Il est possible de ne pas continuer à détruire, à alimenter la croissance des profits, la violence politique et économique.
Il est possible de créer une justice en don de paix, d’abandonner celle qui a le droit de vie ou de mort sur un être humain, celle qui protège le pouvoir des États et non les plus vulnérables, non les pauvres, non la nature.
Il est possible de mettre fin à la violence faite aux femmes, d’être un homme autrement que par l’expression de la cruauté pour puissance. Il est possible de réaliser un cessez-le-feu mondial immédiat, de mettre fin à la production de l’armement et aux ventes d’armes. Il est possible d’éteindre le feu des guerres par l’eau de la générosité, par la capacité d’aimer, de ne pas croire l’amour comme une chose vaine, mais au contraire, comme la lumière pouvant libérer notre humanité.
Ces possibles sont présents, sont à portée de main, mais avons-nous déjà cru en l’humanité pour vouloir conquérir l’universalité de la paix ?
Fédora Hélène

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