Oradour-sur-Glane – Ne jamais oublier les martyrs, la lumière précieuse de la paix

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Oradour sur Glane – 10 juin 1944 – Ne jamais oublier

Le village au drame, martyr, dans la nuit sombre, la folie nazie, la barbarie. Hommage aux martyrs.

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Il s’est écrit sur le mur en pierre Non – Non à l’obscurité. Les martyrs devenus anges de lumière, un rayon nous appelant à aimer, à nous recueillir, à être la sincérité pour ressentir la paix en nous , avoir confiance et avancer même si parfois le cœur serré, le chagrin est là, qu’il ne s’oublie pas à travers les chemins d’ Oradour-sur-Glane, le village en ruine par la cruauté d’hommes de violences.

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Visages de lumière à l’étoile de la paix

Les visages entre le clair-obscur du soir venant au doux printemps, les vallons verdoyants, les rivières, tout vit, et son sourire, jeune et la vie amoureuse, ses cheveux aux châtains et en fils d’or au soleil entre le vert de l’arbre du jardin, elle marche, rêve à cet avenir radieux.

Une photo d’elle, les photos des martyrs, se recueillir, plus un mot et se dire comment écrire l’incompréhensible cruauté, la démence meurtrière des nazis ravageant la beauté de la paix, ce jour paisible, où chacun façonnait ses rêves, allait à travers les rues, tourne l’enfant jouant et dansant, et ce bébé au sein de sa mère, à toutes les fenêtres, la vie.

L’histoire, l’endoctrinement politique parcourt les siècles et inscrit les massacres de ces tyrans, de ce qui ne peut nous appartenir, notre humanité séparée à jamais dans les tourments aux gouffres politiques, des guerres, l’homme a trahi sa promesse, il a tué. C’était déjà fini, et le long voyage de frontière en frontière des cavaliers de l’obscur, plus de mots, que le silence en langage des émotions et nos larmes coulant en flot au sang de notre cœur, à nos yeux taisant tout tintement des perles en transparence se brisant sur nos visages, ce silence du chagrin et les oiseaux au ciel ne sont plus, les papillons ont quitté les secondes, l’horloge brisée.

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Notre imagination, notre bien commun, l’esprit humain, revoit les scènes de vie, les passants, les places et les voix des habitants, la musique de la vie, ce piano lançant ses notes à cet amoureux caché au coin de la rue, regardant la maison de sa belle endormie, la mélodie en bouquet de fleurs se pose sur le voile de sa robe. Puis, le bruit des ateliers, le menuisier sculptant le bois de la table qui accueillerait les célébrations des jours heureux, la forge, le garage et les moteurs vrombissant, le tram accélérant vers le tumulte avant de se figer à jamais, de disparaître, ces voyageurs en silhouette au lointain.

Les verres de la terrasse du café se renversant à terre, fondus dans le buffet brûlé, le verre marque l’empreinte des heures d’horreur, où les nazis sont entrés dans la ville. Les montres s’arrêtant, le temps tué par les flammes, et cet enfant martyr. Dis-moi, ô toi l’ange de porcelaine, si nos prières seront assez fortes pour tenir éloigné à jamais la destruction, la cruauté d’hommes. Les barbares étaient des êtres humains. Comment nous relever, comment ne pas servir la paix, lutter contre les tyrans, les criminels politiques, contre ce système enveloppant d’ombres et entourant de fossés nos civilisations.

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Liberté vole au secours de notre humanité, ces roses posées sur l’autel, l’espérance surréelle, elles n’ont pas péri dans les flammes, il sera toujours la lumière et nos pourquoi les enfants n’ont-ils pas été sauvés, rien ne sera répondu, sauf que l’amour sauve tout, qu’il nous faut aimer plus que tout.

L’amour garde nos villages, les vies innocentes, les pâturages à la douceur des campagnes, mais la haine est venue détruire par la main d’hommes en loups féroces, brûlant, massacrant la population. Voici ce qu’est un homme dépourvu d’amour, celui qu’il a tué, son esprit aux cendres de son âme, marchant en automate de mort, saccageant la vie belle, merveilleuse.

La cloche de l’église ne sonne plus au soir venant, la place quittant l’intense mouvement de l’après-midi, se repose au vent léger, les rayons s’effaçant pudiquement, l’arbre au jardin déploie son feuillage en ailes teintes de lumière de blanc précieux signant la paix des temps, et l’or marquant l’aube. Le nouveau jour s’annonce certain, et sans inquiétude les foyers s’endormirent. Il ne sera plus le soir venant, le travail accompli, la main caressant la pièce de bois vernis, cet au revoir à toutes choses, le pain vendu, la boulangerie fermée, et cette hâte d’être à demain pour sentir de nouveau le pain frais embaumant les rues, tout est là et n’est plus.

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Ce jeune garçon rentrant de l’école et flânant, respirant tranquillement, je ferme les yeux un instant, sa silhouette , il sourit, ne pense qu’à tout de la vie, cette fleur, ce volet claquant, le vent soufflant, sa main dans sa poche, puis ses bras tendus pour prendre la force de l’air et s’envoler, jouer , être l’enfant libre , cet ange imaginaire, j’essuie de ma main, cette goutte sur ma joue, ce baiser du passé qui passe en mémoire, ne jamais oublier, je n’oublie pas, notre humanité, notre commun, notre Terre, notre Histoire, hors du temps, hors des murs, la liberté transporte au cœur de nous, l’émoi.

Pourquoi, pourquoi, je ne sais pas. Je sais juste notre fraternité, nos veines à l’eau de la Terre, nos histoires unies, ses mots et les miens que j’écris, nos âmes se répondent sur ce chemin de paix, tout en lueur, une rose à l’autel, une prière, et les anges content à l’éternité nos douleurs, nos chagrins, et l’amour tout là-haut, plus grand que les astres, et les rires d’enfants à la dernière sonnerie de la cloche, la porte de l’église restera toujours ouverte à l’arbre nouveau en renaissance, la lumière. 

Fédora Hélène

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