UKRAINE – L’absurde, c’est la guerre – by Fédora Hélène

Photo/@liberterradaily

L’absurde, cest la guerre – Nouveau titre de Fédora Hélène

@liberterradaily
@liberterradaily
L'absurde, c'est la guerre 

Le présent se conjugue au passé
J’t’avais déjà parlé
De cette fille perdue
Au milieu de nulle part
Plus de sens
Les sirènes alertent
Et, la fin

J’n’aurais pas voulu
Regarder ma rue
Aux éclats d’obus
Ses ailes de métal
En poussières géantes
Couvrent en linceul
Les cris sortis de terre
L’absurde, c’est la guerre

Le présent se conjugue au passé
J’t’avais déjà parlé
De cette fille perdue
Sa robe en voile coquelicot
À la transparence du soleil
Sa silhouette à l’été
L’ombre couchée sur les blés
Les sirènes et tout est poussière
Les cris sortis de terre
L’absurde, c’est la guerre

J’n’aurais jamais pensé
Ses heures graves
À deux pas dans ma rue
Les ailes tremblent, j’ai froid
On est devenu des anges
Dans ce vacarme des tirs
En feu d’artifice, la fête
A clôturé le bal
Les cris sortis de terre
L’absurde, c’est la guerre

Le présent se conjugue au passé
J’t’avais déjà parlé
De cette fille perdue
Elle rêvait à l’amour
Quoi de plus beau
Elle posait ce voile
Les yeux fermés
Sur un monde de violences
Elle rêvait d’aimer
Quoi de plus beau
Les sirènes ont signé la fin
L’absurde, c’est la guerre.


© Fédora Hélène
@liberterradaily

UKRAINE – Un jour en paix – Ma famille d’ Ukraine à mon cœur

Ukraine – 🇺🇦 💙 💛

Il me suffit de fermer les yeux pour voir tes immenses forêts, pour imaginer sa silhouette, son corps fragile et si fort, cet enfant marchant dans la neige, traversant les longs bois et à l’été y cueillant les fleurs aux jardins des prairies.

Ma grand-mère, tes yeux si bleus, tes cheveux d’or, cette transparence, ton sourire en demi-lune, ton cœur est parti voyager à la nostalgie de ton enfance à travers cette époque fantastique des épreuves des hommes au pas des chevaux à ces étoiles brillantes les conduisant dans l’espace, des révolutions à la liberté, des guerres que ta mémoire a vécu, tu te souvenais.

Ta terre et le sang coulant, le feu emportant des villages, des vies, tu me racontais et j’écoutais.
Tes larmes, cette profonde tristesse, l’ Ukraine en guerre, nous n’aurions jamais voulu ces cendres couvrant son soleil, les hommes, disais-tu, parfois si violents, si loin de ce frère.

Lui, sculptant au bois le son des flûtes rejoignant le chant de la nature vivant au clair de l’eau des gouttes salées en perles précieuses ornant les visages pauvres.

Je te vois, ma grand-mère au jardin, et cultivant cet ancien temps. Tu ne l’as pas quitté ton Ukraine, elle est restée si proche de nous sur cette terre d’adoption, la France.

On y a vécu le racisme, nos yeux pourtant regardaient l’ horizon, cette immensité de liberté, cette Terre d’ asile appartenant à tous, et que les frontières oppriment.

Puis, on n’oublie pas. Le loup est venu, nous a tant fait souffrir, insultant notre famille, hier encore, ces mots violents sur notre Ukraine chérie. Oubliant que nous sommes tous frères, oubliant que la paix a besoin de fraternité, et durant tous ce temps perdu à l’énergie des guerres, ils ont tous par cupidité et orgueil, trahi notre cœur, nos espérances, notre combat pour la liberté.

Mais, reviendra le regard heureux se posant au loin, voguant au-dessus des toits, et l’air paisible sans l’éclat des bombes, des orages et la faim, la soif, les enfants en peine, ce long chagrin.

Nous verrons cette Terre en paix, les souffrances forgeant la vérité, il ne sera une humanité réconciliée que lorsque les Hommes auront aimé.

Fédora Hélène

©️ photo @liberterradaily

Copyright © LiberTerra 2022 -Tous droits réservés – Tous droits de productions et de diffusion réservés

Votre commentaire

Choisissez une méthode de connexion pour poster votre commentaire:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s