Poutine – L’impérialisme en volonté d’une conquête de l’Occident par la brutalité d’une guerre absurde contre l’Ukraine

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Poutine – un discours dangereux portant sa volonté de conquête au-delà de l’Ukraine

Discours de Poutine – Une journée marquant une aggravation du conflit, une menace grandissante

Vladimir Poutine a annexé quatre régions de l’Ukraine : Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijia, soit 20 % du territoire de l’Ukraine. Une annexion illégale, non reconnue par les pays du forum du G7, dont les ministres des Affaires étrangères ont déclaré dans un communiqué, « Nous condamnons unanimement et fermement la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine et la violation continue par la Russie de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance de l’Ukraine ».

Puis ajoutant, « Les efforts du président Poutine pour intégrer les régions de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijia sur le territoire de la Fédération de Russie sont une nouvelle preuve du mépris flagrant de la Russie pour le droit international ».

« Des violations inacceptables par la Russie de la souveraineté de l’Ukraine, de la Charte des Nations Unies », et également de « l’Acte final d’Helsinki et de la Charte de Paris », ont-ils exprimé.

Emmanuel Macron condamne également les agissements de Vladimir Poutine, « Je condamne fermement l’annexion illégale par la Russie des régions ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson. Il s’agit là d’une grave violation du droit international comme de la souveraineté ukrainienne ».

Le président américain, Joe Biden, a déclaré que « jamais, jamais, jamais », il ne reconnaîtra l’annexion faite par la Russie.

Le Groupe des Sept (G7), l’Union européenne, et nombreux membres de la communauté internationale ont annoncé qu’ils ne reconnaîtront jamais l’accaparement des régions d’Ukraine. Le président ukrainien M. Zelensky a assuré dans une vidéo que « L’ensemble du territoire de notre pays sera libéré »     

Des sanctions supplémentaires pourraient être prises contre la Russie, et visant plus particulièrement les décideurs politiques de Moscou, les alliés de Vladimir Poutine, ainsi qu’envers le système militaire russe.

Aide internationale apportée à l’Ukraine

États-Unis – La Chambre a adopté vendredi 30 septembre, un projet de loi dépenses provisoires établissant une aide de 12,3 milliards de dollars pour l’Ukraine.

Allemagne – En visite pour la première fois en Ukraine, la ministre allemande de la Défense se trouvait à Odessa le 1er octobre. Christina Lambrecht a garanti à l’Ukraine la livraison dans les prochains jours de la première unité de système de défense aérienne au sol Iris-T.

France – Ce sont environ 4 500 militaires français se trouvant en accord avec l’OTAN dans quatre régions européennes dont l’Estonie, la Pologne, la Roumanie, et en mer par le Groupe aéronaval. D’autre part, la France va livrer prochainement de nouveaux canons Caesar à l’Ukraine.

L’information de l’urgence

La guerre impose un mouvement accéléré qui témoigne de la violence, de l’inhumanité de la guerre, et chaque événement dramatique s’enchaîne, nous laissant découvrir toujours plus d’atrocités commises, de civils blessés ou tués, dont des enfants.

La menace est constante et constitue la brutalité des conflits, tout devient cette terre se couvrant de la poussière de bombardements, d’écoles, de maisons, d’hôpitaux endommagés ou détruits, de vies disparues. C’est notre regard empli de peine à la vision des dessins d’enfants où s’effacent les visages des amis disparus, de cette petite fille souriante jouant dans la cour, qui ne reviendra jamais, même quand la paix aura planté de nouvelles fleurs, et que de nouveaux sourires nous dirons que la vie est infinie.

La guerre efface la vie, nous laisse orphelins, le désespoir brisant le cœur. Puis, ces mille morceaux refléteront comme un cristal, les rayons de l’amour lui donnant vie, ce souffle résistant, la mémoire se souvenant, et nos sourires seront cette prière s’en allant vers ceux aimés et partis.

La guerre et l’information devient l’urgence, ce sursaut où tout peut si vite basculer. L’information est aussi une douleur par ce chantage qu’exerce la menace contre la vie de civils, contre l’universalité de la paix. La menace de la guerre nucléaire est odieuse, et l’histoire est là, les hommes ont concrétisé l’arme nucléaire par la tragédie d’Hiroshima.

Le terrain civil est dans un immobilisme, le quotidien s’est arrêté et domine le bruit permanent de tirs, de rafales, d’explosions, l’avancée de chars, et la conscience de savoir qu’il s’agit d’hommes se déchirant, se tuant.

Un traumatisme pour les enfants subissant cet harcèlement des combats, la peur. Au-dessus d’eux, ce ciel où les oiseaux ont disparu et s’élancent ces avions militaires, ceux détruits en plein vol, et devenant ces boules de feu s’écrasant au sol. Les longues plaines de culture sont survolées par des hélicoptères militaires, les tirs, et des débris d’armement seront les semences.

La guerre, une Terre vidée de sa vie, de sa sérénité et tremblante aux tirs des canons. Les sols ravagés, gris et ternes, les sillages marqués par les roues des chars traversant les campagnes.

Plus un seul endroit ne peut respirer en paix, la plaine s’offre au désastre de la haine, les lignes d’acier se font les arbres nouveaux et le fracas d’obus tombés, ces orages aux éclairs de la mitraille.

Ils ont construit des armes, ont imaginé cette destruction sans la subir, et au pire des profits des ventes d’armes qui nous tordent de douleur, se font le cauchemar de l’humanité.

Un enfant mort, son corps sur le sol froid, nous ne pouvons que crier en nous le chagrin et comprendre l’effondrement civilisationnel qui s’effectue à chaque jour de combats, à chaque jour où l’espoir est une fleur qui se fane.

La journée grave – Poutine ouvre une nouvelle phase d’accélération du conflit se tournant contre l’Occident

La destruction des gazoducs ont été un signal grave de l’entrée du conflit dans une accélération dangereuse, où s’accentue la menace d’une guerre nucléaire. Un préambule à la déclaration de Vladimir Poutine particulièrement virulente contre l’occident.

Un discours développant les principes répétés des discours de Poutine et développant une rhétorique reprenant une vision partant de l’histoire de la Russie et de son aboutissement pour retrouver son rayonnement et être reconnue comme la Grande et Sainte Russie dans une nouvelle ère où les pôles de puissance sont renversés et où l’Occident ne domine plus.

Poutine part de l’histoire de la Russie, sur les combats et victoires pour « l’union historique » et il cite les moments de l’histoire qu’il affectionne : Catherine II, la seconde guerre mondiale. Et, par cet exposé, il argumente la légitimité de l’annexion des quatre régions d’Ukraine, et veut se placer dans le respect de la Charte des Nations Unies en soulignant l’article 1.

Poutine fait une démonstration par un système de manipulations, d’inversion, où il devient l’homme politique redonnant à la Russie son « unité historique », et respectant la Charte des Nations Unies en accusant les autres de pervertir l’application de l’article 1. Et, il a déclaré que les populations des régions annexées « sont nos citoyens pour toujours », en adressant ce message à Kyiv et à l’Occident, a-t-il précisé. Puis, il a appelé « le régime de Kyiv à cesser le feu immédiatement, à cesser le combat, à cesser la guerre ».  

Poutine demande aussi à l’Ukraine de revenir autour de la table des négociations, ce que M. Zelensky, président de l’Ukraine a refusé, exprimant que « Nous sommes prêts à dialoguer avec la Russie, mais avec un autre président de la Russie ».

Vladimir Poutine revient quant à lui sur la « mission de libération » et a indiqué que la Russie utilisera tous les moyens à sa disposition, sous-entendant, jusqu’à l’arme nucléaire.

Il énonce dans son discours que l’Occident, ses décideurs politiques « ne peuvent pas accepter l’existence de la Russie, avec ce grand territoire, ces grandes ressources », et ce depuis toujours, a exprimé Vladimir Poutine.

Il convainc son auditoire que l’Occident veut imposer un système néocolonial pour « continuer à piller les autres peuples, à taxer le monde entier ». Selon lui, l’Occident appauvrit volontairement des populations pour les soumettre, et garder ainsi leur puissance.

Il cite les États-Unis dans cette guerre froide qui s’instaure, et les place sur l’échiquier géopolitique en manipulateur mondial provoquant des crises humanitaires. 

Vladimir Poutine tient à se donner l’image de celui qui défend la liberté des peuples, leur union contre « l’hégémonie occidentale » et son « satanisme » qui divise et porte la haine entre les peuples, selon lui. Il qualifie l’Occident de « dictateur du monde entier ».

Un discours très négatif contre l’Occident, qui pourrait signifier que si l’occident attaque la culture russe, la Russie peut considérer la culture occidentale, ses valeurs, sa volonté de respecter les droits humains pour tous, en n’étant en réalité non une vertu, mais une destruction des valeurs, selon les préceptes de l’Église orthodoxe russe, sous l’égide du patriarche Kirill, allié de Poutine.

Vladimir Poutine est dans un récit dangereux, où l’impérialisme qu’il veut imposer, serait le seul ordre mondial possible pour l’avenir de l’humanité. Le renversement des pôles de pouvoir, un Occident ruiné, une Union européenne éclatée par un danger, cette montée du fascisme, des manipulations géopolitiques plaçant l’arme nucléaire au centre des menaces.

Ce mouvement destructeur qui s’accélère, car la Russie n’a pas les moyens de faire une guerre longue, peut provoquer une catastrophe internationale toujours plus dramatique.

L’amplification des crises, la rupture de l’énergie, laquelle tient l’édifice de la société, pourraient provoquer un effondrement du système qui est très fragile, car il repose sur ce qui n’existe pas, l’argent, et le fait que des hommes se sont proclamés supérieurs et sont des oppresseurs pour notre humanité et la nature.

Le nucléaire en énergie suprême peut signer la fin de la société. Les puissances s’affrontent, les décideurs politiques comprennent le danger, mais ne peuvent faire autrement que d’avancer vers la guerre. Nos sociétés se sont conçues aussi par la tragédie des hommes s’entretuant, et l’industrie de l’armement est devenue une puissance admirée.

L’espoir de la paix n’a jamais été aussi essentiel, ce sont des millions d’êtres humains menacés par la faim, par la crise de l’eau potable, se sont des épidémies qui menacent la santé d’enfants, comme en Somalie – les conséquences de la guerre en Ukraine sont en résonance pour le monde entier par ce lien, notre Terre.

Elle est en souffrance par la crise climatique, qui est cette guerre que l’homme fait à la nature. Nous dépassons le cadre des guerres passées, de leurs atrocités, car nous entraînons la planète dans un bouleversement sans précédent qui atteint l’ensemble du vivant.

Les décideurs politiques pensant la sobriété énergétique, ne rentrent que dans un climat de guerre, et perpétuent une économie qui a provoqué une catastrophe écologique, qui ne sera que plus grave par la guerre, par la menace que représentent les armes nucléaires, et la guerre elle-même, comme par la fuite de gaz à la suite de la destruction des gazoducs.

Menace nucléaire

La menace d’utiliser des armes nucléaires est un risque qui persiste, qui n’est plus du domaine du bluff, et la Russie exerce une pression inacceptable qui renforce l’instabilité et fait que tout peut basculer rapidement.

Une guerre longue est difficile à tenir, et Poutine a accéléré le cours des choses par l’annexion de régions d’Ukraine.

Puis, ce sont les évènements atroces subis par les civils ukrainiens, l’attaque envers des civils près de Koupiansk, 24 personnes ont été tuées par des bombardements russes, dont une femme enceinte et 13 enfants, une tragédie annoncée sur Telegram. Le communiqué indique qu’il a été le pilonnage « d’un convoi de sept voitures par les occupants [russes] », et soulignant que « Les Russes ont tiré sur des civils presque à bout portant ».

La guerre absurde

La guerre sera toujours l’absurde, l’atroce, destructrice et l’industrialisation des armes, la vente des armes, cette blessure sur le corps de notre humanité. Il faut que ce jour où l’espoir vivra, soit. Le désarmement, un impératif pour donner naissance à l’universalité de la paix. 

Fédora Hélène

Aux enfants d’Ukraine – aux enfants à travers le monde souffrant de la violence des hommes

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