Poutine – la menace nucléaire tient le monde dans une règle de l’apocalypse

Ce n’est pas du « bluff » prévient Vladimir Poutine – Le monde a pris ce nouveau virage de la menace nucléaire

Poutine, l’impardonnable

La menace de guerre nucléaire grandit avec l’annonce de la potentielle sortie du sous-marin russe Belgorod qui aurait pris la mer avec à son bord la torpille nucléaire « Poseidon », qui prend son nom de la mythologie grecque et symbolise le Dieu de la mer. Un choix qui répond à l’enthousiasme russe pour la culture de la Grèce antique. L’univers orthodoxe prend sa source dans la culture grecque et plusieurs noms de villes, notamment en Ukraine, possèdent des noms issus du grec, comme la ville de Marioupol, qui signifie « ville de marie » en grec.

De la même manière est issue du grec la ville de Sébastopol, fondée en 1783 par Potemkine, conseiller de Catherine II, personnalité historique dont Vladimir Poutine fait référence dans son dernier discours virulent contre l’Occident, et où il place la Russie dans sa dimension historique, religieuse et culturelle comme étant, selon lui, un phare qui ne peut s’éteindre et qui protège de l’obscurité que représente le monde occidental.

Sébastopol, qui après la conquête de la Crimée, s’inscrit dans une ambition politique de bâtir l’ancien empire de Byzantine pour la grandeur de la Russie, et son nom porte cette volonté, puisque le nom de la ville signifie « ville de Sébaste », donc de l’empereur.

Vladimir Poutine a établi dans sa stratégie un discours politique, où il affirme être dans son bon droit. À partir de là, il tire sa légitimité en reliant son statut de président avec celui des illustres personnages de l’empire russe passé et de sa volonté de rendre à la Russie son empire passé.

Le passé prend une place importante, car dans cette construction mentale, Vladimir Poutine revient à ce qui était précédemment avant ce qu’il pense être :  la corruption du monde par la colonisation faite par l’Occident. Et, dans son discours, il s’est positionné comme étant celui qui est le rempart à l’Occident qui veut poursuivre sa domination du monde et faire de la Russie, un territoire sous dépendance occidentale, pour « piller » la Russie de ses richesses naturelles, et par ses savoirs.

Vladimir Poutine assure qu’il est celui qui va renverser l’ordre établi, bouleverser l’ordre mondial, par l’aboutissement de la Grande et Sainte Russie. Il revient à ce phare, lumière dans la nuit.

Ce qui signifie aussi que pour Poutine, si la Russie est dévastée par l’Occident, c’est l’apocalypse, puisque l’humanité perdra la lumière éclairant le monde, se faisant la solution pour échapper à la tyrannie que va devenir l’Occident. La Russie en sauvegarde de l’humanité, l’indestructible, qui va sauver le monde de la corruption. Et, Poutine s’impose en valeur messianique, il cite Jésus dans son discours et quand Joe Biden déclare qu’il y a un risque « d’apocalypse » nucléaire, il y a également cette référence biblique, que l’on retrouve également dans les crises mondiales actuelles, dont la famine, et la révolution climatique instaurant des sécheresses durables, des inondations majeures, une augmentation d’intensité dans les tempêtes, et c’était les tempêtes de sable au printemps dernier, qui transportaient des particules polluées.

Nous sommes dans un contexte sans précédent, où la guerre que mène Poutine s’exerce au cœur d’un bouleversement planétaire modifiant considérablement le rythme de la vie, de notre quotidien, et qui fait des richesses : le piège fatal.

L’enrichissement par l’exploitation des ressources naturelles, c’est l’effondrement, et nous vivons actuellement, un effondrement civilisationnel, qui intègre toutes nos sociétés dans leur intégralité.

La menace nucléaire est ce risque permanent dans un temps où s’enclenche un mouvement destructeur. Les populations ne peuvent pas rester dans le déni et faire comme si de rien n’était. C’est absurde ! la paix doit se lever, et les populations doivent réfléchir, les uns et les autres doivent réfléchir ensemble, et prendre des initiatives pacifiques, et refuser de faire perdurer un mouvement qui en train de provoquer une instabilité qui définit le mot chaos.

Le chaos est aussi causé par les famines, la crise climatique, et les crimes de guerre commis par la Russie en Ukraine, selon la Commission d’enquête internationale indépendante sur l’Ukraine, aggravent l’instabilité de notre monde, tout ce qui déchire la fraternité. Et, il y a d’autres enquêtes en cours concernant les crimes de guerre commis depuis l’invasion russe. L’office chargé des crimes contre l’humanité (OCLCH) centralise les différents dossiers concernant les soupçons de crimes de guerre commis en Ukraine.

Vladimir Poutine sait qu’il est face à l’Union européenne et à la majeure partie de la communauté internationale déterminées à faire échouer la guerre que mène la Russie contre l’Ukraine.

L’armée ukrainienne avance et gagne des territoires. Volodymyr Zelensky a annoncé vendredi que l’Ukraine avait repris 2 500 km2 aux forces russes.

La Crimée, un combat historique, et le 7 octobre, M. Zelensky rappelle « Kherson – le chemin vers la Crimée ukrainienne et la frontière historique des batailles. Région assez spéciale pour l’Ukraine, où la démocratie a commencé sa propre voie : le sich de Cosaque, la première Constitution de Pylyp Orlyk en 1710. Aujourd’hui, comme il y a des siècles, Kherson représente la liberté ».

L’histoire n’appartient pas uniquement à la vision de Poutine et le président de l’Ukraine tient à le rappeler.

Le 7 octobre est aussi l’annonce de l’allocation de près de 1,3 milliard de dollars à l’Ukraine, approuvée par le Conseil d’administration du FMI.

Le 8 octobre, il est la destruction partielle de l’important pont ferroviaire et autoroutier reliant la Crimée à la Russie. L’explosion d’un camion piégé aurait tué au moins trois personnes.

Par ailleurs, le Washington Post explique que selon les services de renseignement américain, un membre du cercle proche de Vladimir Poutine aurait critiqué sa gestion de la guerre en Ukraine, par le constat d’une armée en perte de vitesse, et une stratégie qui risque de s’enliser dans l’hiver froid qui approche en Ukraine et en Russie, ce qui rendra toutes progressions militaires toujours plus difficiles.

Par ailleurs, une guerre longue pourrait affaiblir Moscou et fragiliser Poutine. On peut émettre en hypothèse que les signes de désaccord entre Poutine et certains de son environnement proche après 8 mois de guerre sont liés à la configuration d’une guerre où l’armée russe montre ses lacunes sur le terrain. Mais rien ne dit que Poutine serait contraint de quitter le pouvoir, et si tel devait être le cas, cela serait en 2023, plus probablement. Et, rien ne dit que son successeur aurait envie de rétablir la paix. 

On peut penser qu’il est aussi des personnalités politiques russes plus radicales que Vladimir Poutine, et qui pourraient lui reprocher de ne pas utiliser tous les moyens pour gagner les conquêtes de territoire, et au-delà renverser l’ordre mondial établi.

Un désaccord qui a peut-être poussé Poutine à annoncer une mobilisation partielle, et ce sont des milliers d’hommes qui ont quitté la Russie pour fuir la mobilisation.

Puis, il est le départ de sa base du sous-marin « Poséidon », l’arme ultime russe capable de provoquer un cataclysme.

Il a été également la convocation de l’ambassadeur de France du fait de la livraison d’armes à l’Ukraine, et de la formation militaire apportée à la résistance ukrainienne. La Russie pourrait penser alors que la France entre d’une certaine manière dans le conflit et met en danger la sécurité de la Russie.

La France répond à Vladimir Poutine par son soutien à l’Ukraine, et Éric Dupond-Moretti a rencontré le procureur général d’Ukraine, M. Kostin et le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), M. Karim Khan, lors de leur venue à Paris. Il a été rappelé la lutte contre les crimes de guerre et contre les crimes contre l’humanité pour qu’ils soient « justement poursuivis et condamnés », est-il souligné dans un communiqué de presse.

La France engagée dans le cadre d’enquêtes sur le terrain permettant de recueillir des preuves des crimes commis sur le territoire ukrainien. Un travail de justice pour collecter les preuves et en accord avec Eurojust, Agence de l’Union européenne pour la coopération judiciaire en matière pénale.

La guerre en Ukraine touche l’Europe, et le 23 août 2022, est publié un document qui dans son introduction établit que l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine est « injustifiée » et « non provoquée » et que celle-ci a provoqué une réponse politique « ferme et globale » de l’Union Européenne pour soutenir les personnes touchées par la guerre. Une réponse qui s’inscrit en accord avec les 9 agences de l’Union européenne coopérant au sein du ministère de la Justice et le réseau des agences des affaires intérieures (JHAAN) jouant un rôle essentiels dans le processus d’assistance aux personnes et à l’accueil des personnes déplacées fuyant la guerre en Ukraine.

Lors de la présidence française du Conseil de l’Union européenne, il avait été souligné le soutien actif de la France à l’Ukraine. Puis, le 5 octobre dernier, a été annoncée dans un communiqué, la coopération pour la formation de professionnels de justice en Ukraine.

La Russie sait que les engagements de l’Union européenne pour le soutien apporté à l’Ukraine vont se poursuivre jusqu’à l’aboutissement de la condamnation des auteurs de crimes de guerre.

La guerre est l’atroce, elle ne devrait plus exister. Elle est ce qui tue, détruit et la menace de guerre nucléaire par différentes armes de puissance différente, demeure l’usage d’armes nucléaires, avec le risque de l’utilisation d’armes chimiques et biologiques.

Et, si nous revenons à la conception mentale de Poutine, la Russie est en quelque sorte l’Arche de Noé préservée de la corruption occidentale. De ce fait, l’aboutissement de la Grande et Sainte Russie est essentiel pour l’avenir de l’humanité, et pour le déroulement du processus de renversement de l’ordre établi. On peut en hypothèse penser que si Moscou est attaqué, si la Russie s’effondre, il n’y a plus aucun secours pour le reste du monde, et que cet échec provoquera l’apocalypse.  

L’utilisation d’armes nucléaires puissantes pourrait alors signifier que si la Russie est perdue, l’occident le sera aussi. Une sorte de « plus rien à perdre », rend dangereux la présence de sous-marins russes, car il serait étonnant qu’un seul soit sous les eaux comme un monstre guettant sa proie. 

Puis, Poutine est-il le seul décideur politique et militaire en Russie qui partage la vision d’une Russie puissante ? Elle, devenant l’impératrice s’imposant dans un avenir où il y aura l’enjeu de conquêtes spatiales, de nouveaux territoires créant une nouvelle civilisation, et où le pouvoir technologique robotique IA et nucléaire pourrait constituer une superpuissance occidentale et dominer les autres parties du monde. Cette nouvelle ère de notre humanité serait constituée par des politiques interplanétaires, qui seront d’autant plus importantes que la survie de l’humanité sur Terre est menacée.

Nous sommes au cœur d’un bouleversement sans précédent, un déséquilibre dramatique, où des enfants meurent de faim, où l’eau potable est menacée, et où la guerre nucléaire risque de planter son néfaste drapeau, car l’universalité de la paix n’a pas fondée en première constitution la nouvelle civilisation naissante, qui n’est qu’à ses premiers pas.

Il faudra certainement attendre plusieurs générations avant qu’un monde juste, portant l’amour en son cœur voit le jour dans l’immensité de la liberté qui l’aura portée. Une naissance dans la douleur quand notre monde est au bord du péril, que le nucléaire devient ce monstre difficilement contrôlable, où tout peut basculer si rapidement et faire de 2023, l’année très difficile pour les populations à travers le monde, pour les plus vulnérables.

L’immobilisme des populations, cette attente envahissant l’espace est inquiétante, et il devrait être les marches de la paix, celle gravissant la chance qu’elle porte pour notre humanité.

Nous sommes à cet instant, où il s’agit d’arrêter les guerres, de trouver la solution pour stopper la détermination de la Russie, avant de nous dire, « qu’est-ce que nous aurions dû faire ? ». Quitter le déni, quitter un quotidien sourd, quitter cette seconde avant la catastrophe, quitter le bruit, les embouteillages de toutes sortes, savoir être ensemble, unis dans un mouvement pour la paix.

L’extrême pauvreté, des crises vont s’ajouter les unes aux autres, et l’Occident par sa sur consommation arrive à la fin d’une échéance que les plus pauvres vont subir, et les inégalités seront toujours de plus en plus fortes, comme en Russie, où les plus démunis sont pris au piège.

Des hommes en Russie fuient la mobilisation, et les forces militaires se concentrent sur les armes nucléaires, sur une guerre sans hommes, une guerre toujours plus dévastatrice.

Des enfants en Ukraine et à travers le monde ne peuvent comprendre que leur avenir soit menacé, que leur liberté risque d’être détruite par des hommes se déchirant, par la Russie imposant cette grave inquiétude.

Un message d’espoir est émis par le président de l’Ukraine appelant à la Coupe du monde de la FIFA en 2030 qui pourrait se dérouler en Ukraine. Une candidature qui est « plus qu’un symbole de foi en notre victoire commune. L’Ukraine perdurera, gagnera et se reconstruira grâce à la solidarité de ses partenaires » a déclaré M. Zelensky. 

Fédora Hélène

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