
Santé en danger – la Terre et l’humain
La santé du monde végétal, animal et de l’homme risque d’être toujours plus en danger par l’industrialisation massive de l’agriculture et de l’élevage, par l’utilisation abusive de médicaments, de la chimie, de polluants chimiques entravant l’équilibre des sols, de l’eau, augmentant la durabilité de virus et bactéries, favorisant les risques d’infections, car les virus, champignons et parasites ne répondent plus aux agents antimicrobiens, et se crée une Résistance antimicrobienne (RAM).
Une situation plus que sérieuse qui nécessite des actions urgentes et efficaces et une prise de conscience du monde industriel, des conséquences gravissimes de la compétitivité féroce, de la cupidité, faisant des ressources naturelles des profits toujours plus élevés.
L’augmentation des prix de l’alimentaire enrichit des lobbies, et participe à l’aggravation de l’insécurité alimentaire en surexploitant les ressources naturelles, en transformant les produits naturels en produits industriels de manière intensive dans un but de profits. Une politique mondialiste qui appauvrit les populations vulnérables, les petits agriculteurs et éleveurs, et dégrade les zones de pêche artisanale faisant vivre des communautés villageoises.
Lutter contre l’insécurité alimentaire, c’est en premier respecter notre Terre mère et mobiliser les énergies pour agir au bénéfice de la nature en osmose avec l’humain.
Aujourd’hui, il est la problématique fondamentale d’infections courantes qui pourrait à nouveau tuer par la résistance aux antibiotiques que les organismes ont développé. Il est urgent de travailler sur la résistance aux antimicrobiens provoquée par les actions humaines. Une quadripartite lance une nouvelle Plateforme pour lutter contre la menace que porte la résistance aux antimicrobiens pour la santé humaine, animale, pour la préservation des écosystèmes.
L’engrenage – La mise en danger de la santé globale de la nature et de l’humain
La semaine mondiale de sensibilisation aux antimicrobiens s’ouvre du 18 au 24 novembre, et à cette occasion, l’OMS, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation mondiale de la santé animale (WOAH), s’unissent pour prévenir et trouver les solutions pour lutter contre le fléau que représente la RAM.
Il est estimé que 1,3 million de personnes dans le monde meurent chaque année des causes de la résistance bactérienne aux antimicrobiens (RAM). Un nombre qui « pourrait monter en flèche, entraînant une augmentation des coûts de santé publique et plongeant davantage des personnes dans la pauvreté », souligne la Quadripartite.
Les antibiotiques et autres antimicrobiens font partie des progrès de la médecine et permettent de combattre des maladies, mais leur surutilisation fait l’effet inverse et a réduit le bénéfice de leur action. Des parasites, virus ont développé des capacités pour survivre aux antimicrobiens ayant pour but de les éliminer.
De ce fait survient la RAM, les antibiotiques deviennent inefficaces et les maladies sont plus difficiles, voire impossibles à traiter et des cas de décès peuvent avoir lieu en finalité.
L’inefficacité des antibiotiques peut provoquer des épidémies au sein d’élevage et mettre en péril celui-ci, et ainsi priver les éleveurs de tous moyens de subsistance.
Ce sont les petits agriculteurs, éleveurs, qui en subiraient les graves conséquences économiques et principalement dans les pays pauvres. 1,3 milliard de personnes dépendent des petites exploitations agricoles pour avoir un salaire, et 20 millions de personnes dégagent un revenu par l’aquaculture.
Une agriculture déjà fortement menacée par les conditions climatiques extrêmes oscillant entre sécheresse et fortes inondations en fonction des régions.
L’aggravation de la situation est de la responsabilité des actions humaines visant toujours des profits financiers plus élevés. La Quadripartite prévient, « La crise climatique et la résistance aux antimicrobiens sont deux menaces les plus importantes et les plus complexes auxquelles le monde est actuellement confronté. Les deux ont été aggravés par et peuvent être améliorés par l’action humaine » a déclaré la Directrice du PNUE.
Garder les chances de pouvoir améliorer la santé globale de la Terre, préserver la vie qu’elle porte, c’est par la solidarité internationale, par l’union des compétences, et par un arrêt d’une industrialisation destructrice en compétitivité féroce les unes avec les autres, tout en étant tous dépendants de tous, et où la dette n’existe pas par principe de qui doit à qui dans une instance mondialiste.
Se profile une crise mondiale alimentaire sans précédent, puisque c’est la Terre qui est en souffrance et pas uniquement un phénomène exceptionnel ou intervenant tous les 100 ans.
Une urgence : agir pour préserver la vie
Les pays pauvres seront plus impactés, mais il est une humanité sur une terre, de ce fait « les infections résistantes aux médicaments peuvent toucher n’importe qui, n’importe où » alerte la Quadripartite. Aujourd’hui les systèmes agroalimentaires et les écosystèmes sont toujours plus menacés sur toute la surface de la Terre.
Le concept de la Plateforme lancée lors de la Semaine mondiale de sensibilisation aux antimicrobiens, intitulée cette année, « Prévenir ensemble la résistance aux antimicrobiens », indique la nécessité de collaboration des parties publiques et privées en toute transparence et de manière inclusive dans la volonté du programme One Health.
Il est aussi de favoriser la compréhension collective des défis à surmonter, d’informer, pour combattre la résistance aux antimicrobiens conformément au plan d’action mondial adopté en mai 2015 et qui définit cinq objectifs de lutte.
Actuellement, il persiste l’abus de médicaments dans la médecine humaine et dans la production alimentaire, où la chimie a modifié considérablement et durablement les sols en les appauvrissant, les polluant. Comme a été modifiée la santé animale par les élevages intensifs.
Dès 2015, il a été une alerte lors de l’Assemblée mondiale de la santé, « le monde se dirige vers une ère post-antibiotique dans laquelle les infections courantes pourraient à nouveau tuer ».
Fédora Hélène

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