Le droit humain à l’IVG inscrit dans la Constitution – Un espoir pour toutes les femmes à travers le monde !

Un 24 novembre en applaudissement pour la lutte contre les violences faites aux femmes

La veille de la Journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes, l’Assemblée nationale protège le droit humain à un avortement sécurisé en inscrivant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution.

Les députés-es ont adoptés en premier lecture l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution qui portera désormais si le Sénat confirme le vote de l’Assemblée nationale, l’article 66 tel que : « la loi garantit l’effectivité et l’égal accès au droit à l’interruption volontaire de grossesse ».

Une adoption à la majorité par 337 voix – contre 32. Le 24 novembre 2022 marque une date historique dans l’avancée des droits humains des femmes. À l’annonce du résultat, les députés-es se sont levés pour applaudir cet événement majeur au moment où le droit à l’avortement est menacé, comme aux États-Unis après que le 24 juin dernier la Cour suprême des États-Unis ait révoqué l’arrêt Roe vs Wade, laissant aux États le choix de restreindre le droit à l’avortement.

Une décision en onde de choc qui démontre l’inquiétante montée de l’extrême droite qui se répercute en Europe. La Hongrie a durci sa loi sur l’avortement par une mesure cruelle, puisque désormais les femmes auront l’obligation d’entendre « les battements du cœur du fœtus » avant tout avortement. Un acte traumatisant qui est une violation du droit humain à l’avortement qui demeure un long, difficile et douloureux combat dans de nombreux pays.

En France, il a été également des médecins imposant cette violence aux femmes demandant un avortement. Des médecins font également subir cette violence aux femmes en Roumanie, comme cela se produit dans d’autres pays.

En réaction à la décision de la Hongrie, le Parlement européen a adopté un texte nommant Budapest, « régime hybride d’autocratie ». L’extrême droite encore en Pologne, où il devient impossible aux femmes d’avoir accès à un avortement sécurisé. Loi mettant aussi en détresse des femmes d’Ukraine, réfugiées en Pologne et ne pouvant pas faire le choix d’avorter.

En France, c’est l’extrême droite qui a jugé la proposition d’inscrire l’IVG dans la Constitution comme inutile.

Une proposition de loi présentée par LFI, qui a rappelé qu’en 1942, le fait d’avorter était considéré comme un « crime contre l’État », puni de la peine de mort. On vient de loin ! …  Le combat est pour sauver des vies, car le droit à l’avortement sauve la vie de femmes en éliminant des « lois funestes » souligne LFI, qui n’ont pas ralenti les avortements, mais qui ont mis des vies en danger en leur faisant subir des conditions d’avortement inhumaines.

Inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution, c’est garantir à toutes les femmes un accès à un avortement sécurisé et protéger ce droit humain des positions des extrêmes droites faisant faire un bond en arrière à la progression des droits humains servant chacun d’entre nous et donnant à notre monde l’espoir de devenir juste, libéré de la haine et de la violence.

Le 24 novembre sera maintenant un bon jour s’ouvrant sur la Journée de lutte contre les violences faites aux femmes. 

Fédora Hélène

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