
L’injustice a comdanné Priscilla Majani

La condamnation de Priscilla Majani envoie un message dévastateur aux victimes de violences sexuelles, aux enfants victimes de pédocriminalité, aux mères protégeant leur enfant. Le système judiciaire vient d’approuver ainsi le drame de 75 % des plaintes pour violences incestueuses classées sans suite.
75 % des plaintes pour inceste classées
70 % des plaintes pour violences sexuelles classées
80 % des plaintes pour violences conjugales classées en sachant que plus de la moitié des viols sont des viols conjugaux (IFOP).
Les quelques plaintes qui ne sont pas classées ouvre un chemin de calvaire pour les victimes qui subiront souvent des années d’attente douloureuse, le silence de la justice, des procédures éprouvantes, coûteuses. Le système judiciaire fait souvent subir des violences psychologiques aux victimes, fait perdurer la violence terrifiante d’un prédateur en se faisant ainsi le bâton pour battre la victime et dire aux autres : « ne portez pas plainte ». Le tout pour que seul 1 % des violeurs soient condamnés. C’est la culture de la perversité contre celle de la fraternité, de l’universalité de la paix.
En France, la Convention d’Istanbul, le droit international humanitaire condamnant les violences sexuelles, ne sont pas véritablement respectés. Victimes de violences sexuelles, de pédocriminalité, des femmes et des enfants ne sont pas respectés, aimés et donc ne sont pas protégés en France.
Le combat contre les violences faites aux femmes et aux enfants est très éprouvant, mais il doit l’être car il parle de vie. Il y a de la souffrance, mais surtout de la Vie. Elle est là, forte et crie » Je veux vivre ! »
Il y a eu et il y a beaucoup trop d’injustices en France envers les femmes et les enfants. Ce sont des violences politiques, économiques et judiciaires.
C’est une violence du système judiciaire qui sur traumatise, commet des violences psychologiques, et il faut avoir la force de le révéler, et de dire combien le témoignage de femmes, leur mémoire sont enterrés.
Résister est la condition de la vie. L’injustice ne peut être la valeur de notre humanité, celle-ci est la fraternité et la justice est cette force de bouleverser les injustices, les lois indignes, de renverser l’ordre établi, et ne faire de la loi que la voix de la paix, ce don véritable que possède le cœur de notre humanité.
La justice n’obéit pas aux pouvoirs, elle est celle prenant la route des chants libres aux peuples élisant la liberté. Elle est leur représentante, garante de la démocratie, et ne peut se laisser couler dans un système issu de l’oppression absolue, se faire celle qui décide de la vie ou de la mort. Le système judiciaire issu du suprême des rois, des condamnations à mort, laissant les places écrasées par la barbarie des violences de notre histoire. Nous devons aujourd’hui, nous défaire de ce système que les hommes servent plus que leur propre famille, celle au large, celle à la Terre, notre humanité.
Être une pays, c’est être cette grande famille, grandissante, accueillante, où il est inscrit en premier que chacun d’entre nous est précieux, que sa vie est importante, et qu’il est d’apprendre la tolérance, le respect des différences, la bienveillance, les dialogues de confiance, l’égalité et mettre un terme au systèmes du dominant et du dominé qui n’est que l’expression de l’absurde, du néant que l’homme a inventé. La violence y trouvant son berceau, les femmes et les enfants y étant brisés, la vie tuée. C’est cela un homme rejetant l’amour, la violence creusant le gouffre de son néant.
Si, on ne lutte pas contre un système prédateur, nous ne pouvons pas parler de paix, de liberté, d’amour.
Puis, on ne peut pas survivre à des violences extrêmes et accepter la violence. Accepter que des hommes méchants, cruels puissent détruire, ainsi enterrer sa propre vie, laisser le désespoir envahir nos ciels, nos avenirs.
Le système prédateur régnant interdit de défendre sa vie, de protéger ses enfants et Priscilla Majani a fait le bon choix. Nous le savons et j’aurai aimé pouvoir faire le même choix. Je n’aurai alors pas subi de viols et de violences, je n’aurai pas été déshumanisée par le système, la culture d’une société violente.
La justice reproche à Priscilla Majani son courage et son intelligence. Elle a compris et a pris la difficile décision de partir. Des femmes partent en pleine nuit avec rien, en étant démunies de tout, totalement isolées et le prédateur n’a plus qu’à commettre des violences, être cruel, et à saisir de nouveau sa proie. Priscilla Majani a pu ne pas subir cela, et a protégé sa fille de tout un système prédateur. C’est formidable ! Puis, une chose que la justice a oublié : c’est la douleur de cette mère. Apprendre que son enfant a été victime d’un viol, c’est dévastateur. Comment la justice peut-elle oublier la souffrance d’une mère ? La justice s’est perdue dans un système échouant sur la terre après la dernière vague, et la laissant évanouie, la privant de son souffle.
Tant de femmes sont aux pleurs de souffrance, la liberté veillant seule sur leur vie, leur donnant la force de survivre, et cet impossible de ressusciter d’un meurtre, un viol. Des femmes, des enfants chaque jour dépassent en ne comptant que sur eux-mêmes, que sur cette lueur fendant la nuit, la paix sœur de la liberté. Reviennent ces étoiles qui ne s’endorment pas au jour, que les survivantes de violences aperçoivent à chaque instant. Cette lumière brillante sauve, fait resplendir la vie.
Les juges n’écoutent pas la liberté ! Ils n’écoutent pas les paroles des victimes de prédateurs. Ils n’écoutent pas les mots d’enfants disant la vérité. Les juges gardent les violences dans ce système d’inversion qui détruit des vies innocentes. L’innocence à terre, derrière les barreaux, quand la prison ne devrait être que pour les crimes.
La France enferme, s’enferme – la justice volée, on la revoit dans les champs aux fleurs libres. Elle vogue loin des palais, elle devient notre respiration. Survivante, elle est en nous. La justice écrit les mots des secours, de l’espérance. La justice devrait apprendre et demander pardon à toutes les femmes, mères, survivantes et à leurs enfants, qu’elle a abandonnés, humiliés, mis en danger.
Les magistrats-es ne devraient plus jamais appliquer des lois aussi toxiques, inhumaines, et respecter la Convention d’Istanbul, le droit international humanitaire condamnant les violences sexuelles.
Libérer immédiatement Priscilla Majani, c’est un devoir humain, comme cesser d’ordonner des procédures destructrices contre des femmes protégeant leur enfant, comme il est de mettre fin à un système d’impunité qui fait d’hommes violents des rois !
Comment être un pays libre si nous acceptons l’insoutenable des violences faites aux femmes et aux enfants ?
Libérer Priscilla Majani est un devoir d’humanité. Cette phrase ne peut être conjuguée au passé. La justice est ce présent. Elle est un mouvement semant l’espoir, lui donnant une réalité, celle de notre humanité.
Aujourd’hui, des femmes et des hommes ont éteint une flamme, alors nous en avons allumé mille autres et sur les réseaux sociaux en page de liberté, nous partagerons un rayon des uns aux autres en écrivant : liberté pour Priscilla Majani, liberté pour les enfants victimes d’inceste, pour les mères protégeant leurs enfants, pour les survivantes, car la justice est là au cœur de leur cœur.
La justice des pouvoirs ne fera pas taire les larmes car elles coulent de l’innocence, c’est l’amour qui pleure. La liberté est une lumière, on ne vivra pas dans l’obscurité ! On redonnera à la justice véritable, vie !
Fédora Hélène

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