49.3 – Déni de démocratie – Colère et indignation au cri de « Non c’est non ! »

photo © LiberTerra

49.3 – Chute de la démocratie, mépris du peuple

Emmanuel Macron a provoqué une tempête politique en décidant d’utiliser le 49.3, porté par la Première ministre Elisabeth Borne à l’Assemblée nationale, pour passer en force la réforme des retraites, alors que 80 % de la population rejette la réforme des retraites, confirme : non c’est non !

La réaction a été immédiate dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale avec la Marseillaise entonnée par la NUPES, qui a envoyé un message fort au gouvernement, et à la population sur le maintien ferme des positions contre la réforme des retraites.

Des manifestations spontanées ont eu lieu dans plusieurs villes de France dès l’annonce de l’utilisation du 49.3, et des rassemblements sont attendus sur les trois jours séparant du vote de la motion de censure pour affirmer le refus de la réforme des retraites et contre les procédés politiques utilisés par Emmanuel Macron.

Les partis politiques réagissent et le groupe LIOT dénonce l’utilisation du 49.3, La NUPES, le RN, les voix se positionnent fermement contre le déni de démocratie qui se joue.

Emmanuel Macron oublie qu’un leader rassemble, unit le peuple aux dicéssions qui concernent sa vie, et il ne laisse pas les plus vulnérables sur le bord de la route sur une Terre en urgence climatique sans agir sincèrement.

Macron, le leader des oppressions

Emmanuel Macron a fait comme promis : sa politique du « coûte que coûte » en mettant Elisabeth Borne en haut du perchoir version Titanic, seule face à l’adversité, la tempête soufflant sur les bancs de l’opposition. La Marseillaise chantée à pleine voix par les députés de la Nupes, pendant que quelques macronistes gardaient leur sérieux hypocrite, avec cette envie de se lever pour chanter à leur tour. La révolte refoulée, une once de conscience aussi sur les bancs LR, et un pavé est lancé dans la marre, l’accord politique craque au moment de soutenir Emmanuel Macron.

Mais cet éclair soudain sur les bancs de la droite conservatrice, gardant les privilèges monarchiques d’une vieille France comme une relique pour prier saint pognon, ils sont vite tous assis pour ne pas rejoindre la motion de censure « transpartisane », fait rare, pour rejeter la réforme des retraites et faire tomber un gouvernement autoritaire, regardant avec mépris les vulnérabilités qui touchent la vie des plus fragiles et atteint leur droit de vivre, et de vivre en bien-être et en paix.

Quand le gouvernement d’Emmanuel Macron a compris les objectifs de développement durable en lisant l’objectif premier : Pas de pauvreté – il a pris l’autoroute en sens inverse, a serré Gérard Larcher dans ses bras, le compagnon de route capitaliste, la cohabitation déguisée, espérant retenir la chute des droites extrêmes que le bouleversement climatique, la polycrise mondiale pourrait engloutir.

Besoin de vivre, c’est le cri que lancent les millions de personnes qui refusent la réforme des retraites. Par ce symbole de la vieillesse, de ce droit de se reposer, il y a une vérité de justice, l’être humain n’est pas un outil répondant à des normes arbitraires, oppressantes réduisant notre humanité à produire l’absurde. Cette guerre permanente faite à la nature en prenant sans limite les ressources naturelles, en transformant la générosité en profits, le partage en féroce concurrence, le peuple en armée pour gagner en pouvoir international, avoir une place de choix dans la mondialisation, imposer son autorité à l’extérieur par la capacité de maltraiter sa population en imposant un ordre établi. Assurément, Emmanuel Macron prépare sa visite en Chine accompagné par Raffarin, jurant à la gloire du capitalisme toxique.

@liberterradaily

Tintin va-t’en guerre, Emmanuel Macron prépare sa carrière internationale, sa conquête de l’Union européenne en s’imposant le chef chez lui , gardant toutefois un œil inquiet sur un potentiel retour des Gilets jaunes. Il veut prouver la dimension de son influence, dirigeant fidèle aux superprofits, au néocolonialisme de droite, aux systèmes bancaires régnants, donnant aux plus riches qui est pris aux pauvres.

Le 14 et 15 mars a eu lieu le Forum coopération développement,  demandant aux puissances politiques de se concentrer sur l’humain et d’établir une coopération internationale pour maintenir en vie notre humanité dans son unité, et non en dualité, ce qui la met en souffrance.

Les débats ont rappelé les guerres parcourant des territoires, les conflits opposant des populations entre elles, et que cette division provoque un affaiblissement des solutions pour nous permettre de résister à un bouleversement climatique planétaire qui révèle que s’alimenter, boire, respirer seront demain ce qui demandera à l’humanité de concentrer tous ses efforts sur cet objectif vital.

La révolte contre la réforme des retraites émane d’un révélateur de survie. « Notre maison brûle » et ils n’ont rien fait. La violence a redoublé à mesure de l’enrichissement d’une minorité qui aujourd’hui atteint son point culminant, comme Bernard Arnault. Une fortune virtuelle, qui n’existe pas car elle ne porte pas la vie, mais ce qui la soumet.

Aujourd’hui, il est une urgence : reconnaître la vie, le droit de vivre et de ne plus le laisser être détruit par ceux qui en veulent toujours plus, par des oppresseurs méprisant les droits humains et revêtant l’apparence convenable que leur donne l’argent. Parer d’attraits superficiels au langage des manipulations attirant la haine, la portant vers le haut, niant les conditions de vie des plus fragiles, se servant de la violence du verbe, des actes économiques, de l’indifférence versée en abondance  comme arme traumatisant les populations vulnérables.

 Dominer par la peur, imprimer cette volonté de règne comme une résurgence de la monarchie, les seigneurs de la bourgeoisie, jouant avec la dette, le maintient du peuple dans une succession de crises, d’inégalité bancaire faisant de l’ennemi celui invisible, celui à l’identité du mondialisme, couché dans sa retraite en bombance sur le dos de femmes et d’homme bloqués dans ce labyrinthe où l’État commande les verrous bloquant les issues de sortie.

Impossible de réaliser des rêves, coupables de les espérer, il faut obéir à la norme, maltraiter sa propre vie pour correspondre aux attentes de ceux qui détruisent la liberté, ce bien comme à tous, à notre humanité et à la Terre, cette alliance intrinsèque. Elle unit notre humanité à ce qui lui donne vie, et qui ne peut être désuni, sauf à créer le chaos, celui qui se révèle par la crise climatique qui est la crise de l’eau, l’eau de nos larmes.

Le capitalisme est ce traite brisant l’équilibre, l’harmonie en s’attaquant à la paix véritable qui est la valeur d’universalité. Au- delà de la réforme des retraites, Emmanuel Macron et son cortège de droitiers affairistes, de socialistes en robe de chambre pour lutter pour l’égalité, Tous humains Tous égaux, mène l’espérance de la résilience à la peine en accélérant la crise climatique de facto, au fur et à mesure qu’il lance au galop une économie suicidaire.

L’extrême de la géopolitique est dans la stratégie politique de la réforme des retraites, ce qui signifie que en dehors de frontières de la France, elle aura un impact négatif sur d’autres populations vulnérables, sur des pays fragiles subissant de plein fouet la crise climatique , alors qu’ils ne l’ont pas provoqué.

Elle enclenche la continuité des politiques de violences économiques, fait de la transition énergétique l’autre pollution, les gains de milliards que les puissances espèrent récolter, et l’injuste de l’endettement de pays vulnérables pour s’adapter, comme des ménages à une autre échelle le subiront.

La transition énergétique est comprise en profits augmentant l’enrichissement des oppresseurs et cloisonnant les plus vulnérables à la fin de l’abondance, qui signifie en réalité, la fin d’une apparente démocratie.

Une liberté d’illusion par les systèmes de crédit, vivre sous la tutelle du système bancaire et boursier aux jeux des pouvoirs politiques dans leur extrême opacité. Le salaire donnant le droit de manger suivant la caste, basculer dans la pauvreté, ce gouffre à nos pieds laissé béant par des politiques corrompues par ce mental de posséder en dominant, non par le savoir permettant d’être les protecteurs de la nature et de notre humanité, en portant le plus fragile à l’assurance de l’apaisement, donc de la pérennité.

Les systèmes politiques sont un système d’inversion, et le résultat les plus vulnérables périssent en mer méditerranée, devenue le cimetière bleu sous les yeux des puissances politiques. Tous exilés sur Terre, ceux soutenant des politiques injustes oublient qu’ils sont des êtres humains, que l’argent ne protège pas d’une révolution planétaire, ni la force des armes ne protège contre la montée du niveau de la mer.

Nous revenons à la plus simple des choses, la paix pour protéger la vie. Pour elle, ce sont des millions de personnes qui devraient descendre dans la rue manifester car plus que la réforme des retraites qui est un élément déclencheur, c’est la vie qui est en danger, qu’il est nécessaire de protéger. Ce sont des enfants qui ont faim, qui subissent l’insécurité alimentaire sur tous les continents, y compris en Europe, y compris en France.

L’échec majeur d’Emmanuel Macron c’est d’avoir laissé le système conçu et voulu de la pauvreté envahir des vies, provoquer une augmentation de la pauvreté, et ce sont des personnes supplémentaires qui basculent chaque jour dans la précarité, qui volent pour manger. En tant qu’être humain, c’est ce qu’il porte comme responsabilité.

Puis, nous voyons que la justice ne protège pas les plus vulnérables, mais l’État, car elle est un ordre politique issue de l’Empire, et qu’il est toujours ce règne des empires dont l’extrême droite catholique, et plus largement la politique  aux manipulations avec la religion comme endoctrinement, ce qui n’est pas la foi qui appartient à l’intime, à la liberté de la personne, tiennent à garder comme rempart gardant leurs privilèges et la poule aux œufs d’or que compte leurs héritiers.

Un système en continuité par l’héritage et ceux aux fortunes acquises aspirent à les garantir, à dominer dans toutes les sphères de la société, et dévalorisant les plus petits qu’ils pointent du doigt, à qui ils imposent leur effondrement qu’ils retiennent « coûte que coûte », et on retrouve le devise politique d’Emmanuel Macron.

@liberterradaily

D’un jeudi noir à un vendredi rouge pour la démocratie

Le groupe LIOT dépose une motion de censure « transpartisane », à laquelle adhère la Nupes, et demande que soit appliqué le principe du RIP. Le RN annonce voter la motion de censure.

« Il s’agit d’être utile à notre pays en votant contre cette réforme des retraites injuste et inefficace » déclare le Président de LIOT, Bertrand Pancher, qui exprime que la motion de censure déposée est une action pour « préserver notre démocratie parlementaire et notre démocratie sociale, méprisée ». Puis, il souligne, « Il s’agit de respecter et d’écouter nos compatriotes dont 80 % souhaitent que cette motion soit votée ».

Bertrand Pancher en appelle à la « responsabilité de tous les députés afin de préserver notre démocratie ».

Une motion de censure à l’initiative du groupe LIOT, que « Nous co-signons » annonce Mathilde Panot sur Twitter en ajoutant « Qui sème le chaos, récolte la tempête ».

Dans un communiqué, la Nupes juge que « le gouvernement d’Emmanuel Macron a constaté hier qu’il n’était pas seulement minoritaire dans le pays, il est désormais minoritaire à l’Assemblée nationale ».  

La Nupes considère que l’utilisation du 49.3 est « une brutalité démocratique » s’ajoutant à une « brutalité sociale » qu’est l’injuste réforme des retraites.

La Nupes précise clairement le but de la motion de censure, « le rejet de la réforme des retraites et la chute du gouvernement ».

Adoptée, elle signerait la défaite d’Emmanuel Macron, de sa politique et celle des LR devenus les adversaires par une alliance d’intérêts politiques depuis la première élection d’Emmanuel Macron qui s’est attaché à gouverner avec la droite conservatrice, celle tenant la haute-bourgeoisie et l’extrême droite catholique qui s’habille de convenables apparences et puissants lobbies.

Emmanuel Macron se nourrit d’une forte contestation

Emmanuel Macron, la complexité d’une personnalité, provoquant le chaos, et se nourrissant du pouvoir qu’il accorde.

@liberterradaily

Sa défaite, il la connaît, et c’est pour cette raison que dès le début de son premier mandat, il s’est attaché à la droite conservatrice, à la haute-bourgeoisie – réseaux constitués dans les années 80 par les jeunes arrivistes d’alors, et la puissance que voulait acquérir l’extrême droite catholique alors qu’il était un bouleversement majeur avec la révolution politique en Pologne, le poids politique du Vatican, et ce qui commence alors, la chute du mur de Berlin. 

Emmanuel Macron ne peut pas gouverner sans ces réseaux qui ont formé l’histoire politique et économique de la France durant des décennies et dont certains ont acquis un pouvoir important, et fortunes. 

L’ambition de croissance économique d’Emmanuel Macron passe par un extrême capitalisme, et qui mieux que la droite sectaire des affaires le représente ? 

LR, les adversaires, isolés, mais quelque part aux commandes du gouvernement, comme lorsqu’ Emmanuel Macron avait choisi comme conseiller, Jérôme Peyrat, des vieux rouages du RPR.

Et, l’important, n’est-il pas de conserver le pouvoir ? C’est ralentir sa chute. 

Le capitalisme, les systèmes politiques et économiques ralentissent leur chute en ayant élu Emmanuel Macron. 

Aujourd’hui, la démocratie en souffrance veut renverser ce qui la blesse. La France va-t-elle être libérée des droites opportunistes, ayant fait perdre plus de 30 ans au pays en le conduisant dans l’infernal mondialisme en régnant par une monarchie élective ? 

Fédora Hélène

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