Crise mondiale de l’eau, un risque imminent pour l’humanité – Planète bleue pas sans eau !

@liberterradaily

L’eau, élément vivant sans lequel la vie est impossible sur Terre. Vivant, ce qui lui confère un caractère précieux et se faisant le cœur de la vie. Nos sociétés ont aujourd’hui le besoin urgent de se concentrer sur la vie en une coopération internationale établissant une ligne politique solidaire pour protéger un bien universel, dépassant notre humanité, et permettant à toute vie d’être, l’eau.

Une urgence de paix pour réaliser en acte une universalité de protection de notre Terre, et par ce consentement international permettre à notre humanité de perdurer libre. Aujourd’hui, il est de prendre conscience que toutes politiques contraire, les conflits au sein même d’un pays, conflits armés entre pays, politique économique dans un capitalisme acharné, ne permettent pas de réaliser une coopération inédite, efficace, innovante, de confiance et que ce temps perdu se sont des vies mises en danger.

Risque imminent d’une crise mondiale de l’eau douce

Aujourd’hui présenté à l’occasion de la Conférence des Nations Unies sur l’eau 2023, le rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des reesources en eau alerte sur un risque imminent d’une crise mondiale de l’eau. Actuellement, entre deux et trois milliards de personnes dans le monde subissent des pénuries d’eau. La crise de l’eau est déjà existante et il est un fort risque d’aggravation des pénuries d’eau dans les décennies à venir, particulièrement dans les villes, si la coopération internationale est faible, mise en échec, alors que dans ce domaine, elle doit être renforcée, prévient le dernier rapport de l’UNESCO/ONU-EAU.

Près de la moitié de l’humanité vit une détresse de l’eau

Dans le monde, 3,6 milliards de personnes, soit 46 % de la population mondiale, sont privées d’un accès à l’eau potable de manière sûre, faute d’infrastructures d’assainissement.

La gravité de la crise de l’eau, 2 milliards de personnes, soit 26 % de la population, sont privées d’accès à l’eau potable. Dans le monde, ce sont entre deux et trois milliards de personnes qui subissent une pénurie d’eau durant la période d’au moins d’un mois par an. Imaginons devoir vivre pendant plus d’un mois sans pouvoir accéder à l’eau, et qu’en dehors des foyers, cette pénurie d’eau impacte les infrastructures de la ville. L’agriculture, dont les élevages directement impactés, faisant peser de graves problèmes alimentaires, menaçant les moyens de subsistance, les possibilités d’accéder à l’électricité. Toute l’énergie économique alimentant les villes est alors en grande difficulté.

La population urbaine mondiale est confrontée à cette problématique de l’eau. Une population qui devrait doubler et passer de 930 millions de personnes en 2016 à entre 1,7 -2,4 milliards de personnes en 2050. Dans cet espace-temps va se déployer une accélération du bouleversement climatique provoquant une instabilité extrême dans nos sociétés qui pourraient être exposées à des risques grandissants de conflit par la pénurie des moyens de subsistance.

D’ici à 2050, la demande en eau dans les villes  augmentera de 80 % , alerte le rapport.

Il est important d’établir avant ce point d’instabilité majeure une coopération internationale capable de résister en fortes tensions à venir, et d’assurer le déplacement forcé de personnes dont le pays sera frappé par des catastrophes naturelles qui risquent de s’amplifier, et des sécheresses extrêmes et prolongées qui seront un désastre pour le monde végétal, animal et notre humanité.

Le rapport établi par l’UNESCO/ONU-EAU évoque une réalité, et les décideurs politiques doivent être conscients que les choix économiques auront un impact direct sur la vie de millions de personnes et que les lois économiques ne peuvent plus être comprises au niveau national quant à leurs effets, mais au niveau mondial.

« Il est urgent d’établir de solides mécanismes internationaux pour éviter que la crise mondiale de l’eau ne devienne incontrôlable. L’eau est notre avenir commun et il est essentiel d’agir ensemble pour la partager équitablement et la gérer durablement », déclare Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO.

Le temps perdu entraînera des conséquences pour toute l’humanité et la biodiversité

Le temps perdu pour la paix, il est de souligner les conséquences néfastes de la réforme des retraites faite par Emmanuel Macron. Loi ne faisant que renchérir les risques de cataclysme, et créant par l’absence de respect de la démocratie des conflits internes à la France affaiblissant la paix bien au-delà des frontières du pays. La coopération doit être fondée sur une économie saine et pouvant faire dialogue avec l’urgence de soigner la réconciliation de notre humanité, les relations internationales pour rendre vivante une économie équitable, juste, respectueuse de notre planète.

« Il y a beaucoup à faire et le temps ne joue pas en notre faveur. Ce rapport démontre notre ambition et nous devons à présent nous rassembler et intensifier l’action. C’est le moment pour nous de faire la différence. » souligne F. Houngbo, Président d’ONU-Eau et Directeur général de l’Organisation internationale du travail.

Œuvrer pour l’eau pour tous, c’est œuvrer pour l’universalité de la paix

Aujourd’hui, l’humanité doit accomplir la paix, non plus la créant comme un espace entre les conflits, entre des territoires en paix, et d’autres subissant depuis des années des conflits armés, et aujourd’hui la guerre en Ukraine, qui prend la dimension d’une rivalité entre l’Occident et l’Orient, entre la Russie et la Chine s’opposant à un Occident dominant.

Depuis plusieurs années, il peut être analysé la volonté pour certaines puissances de renverser les pôles pour établir une autre domination politique. L’économie en guerre économique, l’explosion des fortunes de milliardaires qui tirent leurs profits du jeu mettant l’urgence de la résilience en péril, ont une responsabilité dans l’accélération du bouleversement climatique, dans l’aggravation de la fragilité de notre humanité.

En augmentant la puissance de systèmes destructeurs pour gagner des richesses en milliards de dollars, il a été provoqué une aggravation du déséquilibre et de l’épuisement de populations – la santé physique et mentale subissant de fortes pressions ordonnées par les systèmes de productions intensives, de guerre de l’énergie, dont le nucléaire.

La flambée des prix des produits alimentaires, l’augmentation de la pauvreté, les plus vulnérables subissant sans être responsables de cette guerre contre la nature, de la pollution, est la représentation de ce qui pourrait être multiplié dans les décennies à venir, mettant incontestablement notre humanité en péril.

L’eau en solidarité par la coopération internationale

Renforcer la coopération internationale peut éviter une crise mondiale de l’eau sans précédent et ce moyen est compris par les Nations Unies comme étant le seul capable d’éviter une pénurie extrême.

L’eau pour tous, c’est créer des systèmes partagés entre agriculteurs comme pour l’irrigation des terres cultivées. Le rédacteur en chef du rapport, Richard Connor, a déclaré « pour continuer à produire autant de récoltes, mais avec moins d’eau, ça passe par des systèmes d’irrigation plus efficaces, mais ça coûte cher ». Il ajoute, « Il faut trouver une façon de financer cette transformation, ce mouvement vers une plus grande efficacité au niveau de l’irrigation ».

Dans les zones rurales, la coopération permet de mettre en place des systèmes d’approvisionnement en eau et en assainissement par une gestion commune, rendant possible l’accès à l’eau à un coût plus abordable.

Mais, les systèmes d’irrigation ne peuvent tout faire, et la multiplication des sécheresses, l’agriculture intensive, cultiver des tomates en hiver, cela à des conséquences sur les nappes phréatiques. Préserver l’eau, son origine propre et respecter sa liberté pour assurer sa pérennité. « On a beau avoir les systèmes d’irrigation les plus efficaces au monde, à un moment donné l’eau, il faut qu’elle vienne de quelque part. Elle va venir des nappes phréatiques, ou elle va venir des transferts, on prend l’eau et on l’emmène à un autre endroit pour l’utiliser » souligne Richard Connor.

Complexité de la gestion des frontières et protection de l’eau

Quand les territoires traversent plusieurs frontières comme pour la gestion des fleuves, et des aquifères, la coopération internationale donnerait la possibilité de sortir des complexités de gestion.  La coopération concernant des bassins et d’aquifères transfrontaliers a démontré les bénéfices pour la sécurité de l’eau et au-delà, par l’ouverture de canaux diplomatiques supplémentaires. Mais, dans le monde, seulement 6 des 468 aquifères internationaux partagés comportent des accords de coopération officiels.

La Journée mondiale de l’eau offre l’occasion pour les Nations Unies d’appeler à renforcer la coopération internationale dans le domaine de la gestion de l’eau et de son utilisation.

Ensemble – L’action citoyenne et les partenariats, comme les « fonds pour l’eau » pour préserver l’eau

La solution est aussi d’être ensemble, exprime l’UNESCO/ONU-EAU. Investir dans la coopération pour la lutte contre la pollution, la protection de la biodiversité, dans le partage des données, des informations et donner des possibilités de cofinancement sont des actions soulignées dans le rapport.

Les « fonds pour l’eau » élaborent ces stratégies de financement rassemblant les villes, les entreprises, les services publics qui permettent un investissement collectif renforçant la gestion des terres agricoles pour améliorer l’utilisation de l’eau, la quantité globale et sa qualité.

Des communautés interagissant entre elles pour l’eau pour tous, c’est primordial dans le contexte d’une augmentation des personnes en exil , des personnes déplacées, migrants et réfugiés. Apporter de l’eau dans les camps de déplacés, sur les lieux-refuge accueillant des réfugiés et migrants.

À titre d’exemple, ce sont les camps de déplacés de la région de Gedo en Somalie qui ont adopté une gestion collective. Les résidents élisent des comités de l’eau pour gérer et entretenir les points d’eau assurant l’approvisionnement de dizaines de milliers de personnes, précise le rapport.

Un objectif commun, préserver l’eau, sa qualité et sa quantité, et mettre en place une cohésion de l’utilisation de l’eau entre les villes et les agriculteurs. Ce sont les associations d’usagers de l’eau (AUE), qui sont des organisations officielles permettant aux agriculteurs de gérer un structure d’irrigation commune. Le rapport souligne l’importance de la participation des femmes dans les prises de décisions, et dont la collaboration est essentielle pour améliorer le bénéfice des AUE par l’efficacité d’actions pour la collectivité.

D’autre part, le rapport souligne qu’il pourra être mis en place des systèmes de paiement pour les services environnementaux. La répartition des ressources en eau et limiter la consommation. L’eau payante, c’est aussi le risque qu’il soit une spéculation sur l’eau, que cet élément vivant risque de devenir dans la mondialisation un produit-profit.

Remplir une piscine pourrait à l’avenir coûter une taxe fixée par la ville en fonction des ressources en eau sur le territoire, comme des restrictions d’approvisionnement en eau sont déjà mises en place sur des territoires vulnérables.

On a tous un rôle à jouer

L’humanité doit aujourd’hui prévoir, organiser, mettre les énergies en commun pour assurer une sécurité alimentaire, hydrique et énergétique qui n’est possible que par les ressources en eau. Concevoir l’eau pour tous, c’est entreprendre une dynamique de renouvellement, de pérennité de l’eau par une gestion durable des ressources en eau, et garantir un accès universel  aux services de distribution d’eau et d’assainissement.

Protéger la santé des populations, alors que le rapport a identifié des nouveaux risques sanitaires apparaissant du fait d’une exposition à des « contaminants émergents » présents dans l’eau , tels que les médicaments, produits chimiques industriels et ménagers, les produits d’hygiène, les pesticides et les nanomatériaux manufacturés. D’autre part, il est une surveillance des maladies liées à l’eau insalubre, comme le programme mondial d’éradication de la poliomyélite qui est en partenariat sanitaire avec les laboratoires d’analyse des eaux usées.

Protéger l’eau, c’est préserver la sécurité alimentaire, atténuer les effets du changement climatique, donner une possibilité de renaissance aux écosystèmes qui dépassent nos connaissances et forment la générosité de la Terre, sont des ressources précieuses, inégalables. 

Chacun d’entre nous fait partie de cette harmonie de vie possible par l’eau, l’intelligence et le mystère de la vie. 

La vie, l’eau à protéger, être les protecteurs, « dans cette entreprise, chacun a un rôle à jouer », affirme le rapport mondial des Nations Unies sur l’eau.

Fédora Hélène

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