Sainte-Soline – Deux manifestants dans le coma, une plainte dont pour « tentative de meurtre » déposée

Deux manifestants grièvement blessé – Serge (S) manifestant dont le pronostic vital est toujours engagé

Sainte-Soline deux manifestants sont dans le coma, Serge et Mickaël, grièvement blessés lors de la manifestation de samedi 25 mars, alors que leur but n’a été que de protéger la Terre, en protégeant la vulnérabilité de l’eau quand une crise mondiale de l’eau, qui est la crise climatique active, pourrait de manière imminente menacer la survie de notre humanité, du monde végétal et animal, a alerté ce mois de mars, le rapport de l’UNESCO/ONU-EAU.

Des manifestants et collectifs tels que Les Soulèvements de la Terre s’opposent aux projets de méga-bassines dans les Deux-Sèvres. Les systèmes d’irrigation doivent être intégrés à une politique de coopération de développement internationale pour ralentir l’accélération du réchauffement climatique, préserver l’eau, établir des politiques de solidarité-eau, de préserver l’agriculture saine et durable, les petits agriculteurs œuvrant pour le bien-être de la nature, pour la sécurité alimentaire en étant des protecteurs des ressources naturelles, dont l’eau est le symbole majeur inscrivant que toute vie n’est possible que par le vivant de l’eau.

Des manifestants grièvement blessés, et les secours entravés, ne pouvant accéder aux blessés de toute urgence, et ce sont les témoignages d’un médecin urgentiste et du SAMU partagés dans la presse. « On a pas l’autorisation d’envoyer des secours sur place« , « On pas l’autorisation de toutes les institutions sur place« , a répondu un opérateur du SAMU.

Le 29 mars, Les parents de Serge. S ont fait parvenir un communiqué au collectif Les Soulèvements de la Terre, indiquant que le pronostic vital de leur fils était toujours engagé à la suite de ses blessures causées par une grenade GM2L.

Puis, le communiqué informe qu’il est un dépôt de plainte pour : «tentative de meurtre, entrave volontaire à l’arrivée des secours, et pour violation du secret professionnel dans le cadre d’une enquête de police, et détournement d’informations contenues dans un fichier de leur finalité».

Serge – fiché S – comme il a été dit de manière négative dans une certaine presse – comme des militants écologistes le sont, comme des manifestants lors des Gilets Jaunes l’ont été, et que cette procédure ne peut en aucun cas permettre à quiconque de traiter des écologiques de « terroristes ».

Le Chef de l’ONU, Antonio Guterres a rappelé que les jeunes militants ne devaient pas être considérés comme des personnes dangereuses, mais comme des jeunes portant courageusement les réalités d’un monde subissant la crise climatique la plus importante, la plus globale que l’humanité n’ait jamais connu.

Une jeunesse confrontée au déclin de la biodiversité, une jeunesse en conscience qui veut réaliser une société en harmonie avec la nature, en accord avec les objectifs de développement durable, en volonté de réaliser l’universalité de la paix, une couverture sociale universelle que l’ONU appelle à mettre en place.

Des jeunes militants anticapitalistes car ils ont compris la dangerosité de systèmes économiques et politiques plaçant notre monde au bord du précipice, et que ni les milliards, ni les armes n’arrêteront un bouleversement climatique d’une ampleur sans précédent.

Nous ne pouvons affronter une révolution climatique entraînant un effondrement économique, et non une croissance telle que pensée par le capitalisme, par la violence de systèmes en Hydre qui ne font qu’accélérer un mouvement destructeur. Seule la paix véritable, qui ne peut-être conçue comme un pont entre deux guerres sur lequel notre humanité chancelle, peut nous donner la chance de surmonter l’épreuve d’une révolution climatique.

Des jeunes militants engagés qui se trouvent face à des murs, face aux fausses promesses écologiques faites par des gouvernements, comme l’a souligné l’ONU, et qui avec la force de la vie, l’enthousiasme de la liberté, souhaitent offrir à leur existence, à celle de leurs semblables, à la nature, le droit de vivre en bien-être et non de subir les détresses de l’humain et de sa terre, dans une souffrance en silence dans les indifférences et l’indifférence d’élites, de gouvernements ne comptant que profits, quand il faut compter vie !

Partager le combat pour la liberté, soutenir les jeunes militants, jeunes manifestants ne voulant que vivre en paix, lancer un cri d’espérance, pour que nous puissions tous agir, être une voix, ce symbole : un trèfle à quatre feuilles naissant en plein champ aux cultures éteintes par la sécheresse, et montrant la chance possible, quand les oiseaux ont fait silence, de renaître au printemps. Si nous voulons être unis, solidaires pour réconcilier l’humain à sa Terre.

Fédora Hélène