Emmanuel Macron – Est-il le Président sans peuple ? Les manifs durcissent le ton envers celui qui n’est plus reconnu comme légitime

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La volonté de destituer Emmanuel Macron devient le moteur des manifestations

Il a été immédiatement palpable lors de la manifestation du 28 mars que la colère de la population s’était tournée principalement contre Emmanuel Macron. Le ton a été donné dans les slogans, « Macron démission », et par un élan exprimant un « ras le bol » envers le Président. Des milliers de manifestants de tout âge sont restés après la manifestation autorisée, et ont résisté aux gaz lacrymogènes lancés pour mettre fin à tous rassemblements non-autorisés. Ce sont des charges de police face à une jeunesse qui n’accepte plus les coups, c’est alors une politique du maintien de l’ordre en charge constante, et des grenades du maintien de l’ordre lancées au milieu de la foule de manière disproportionnée. Il est également l’utilisation de LBD , arme du maintien de l’ordre dont le défenseur des droits a demandé l’interdiction. Des armes du maintien de l’ordre contre la population, c’est déjà l’inexistence de la démocratie. 

Le dialogue avec le peuple est rompu, comme l’est la confiance. Et, en résultat la violence redouble de la part d’une minorité de manifestants, quand la paix est présente en très grande majorité. Diviser le peuple en règle de gouvernance, aggraver l’appauvrissement de la population et particulièrement de ceux vulnérables, de jeunes qui ne mangent plus à leur faim, qui voient leurs parents en détresse, lutter pour s’en sortir avec la peur de tout perdre alors qu’ils travaillent pour leur famille et leur pays, c’est  enclencher la colère légitime, c’est  prendre le risque de débordements en poussant les gens à bout. 

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La non-reconnaissance du consentement du peuple, du NON qu’il s’évertue à exprimer, puis réprimer son refus de la politique engagée par le gouvernement d’Emmanuel Macron a enclenché l’illigitimité de sa gouvernance, puisque non-consentie par le peuple quand plus de 80 % de la population s’oppose à la réforme des retraites, qui est l’élément déclencheur. 

Le droit de manifester, c’est le droit d’être ensemble pour décider. Manifester,  c’est être au cœur de l’humain, de la démocratie, de sa peine, du déséquilibre créant une crise des systèmes politiques.  Et à l’écoute des manifestations, on peut conclure : le coeur du peuple ne bat pas pour Emmanuel Macron. 

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Le cœur du peuple ne bat plus pour Emmanuel Macron. 

Il aurait été préférable qu’Emmanuel Macron ne se représente pas. Il était à vif la blessure du mouvement des Gilets jaunes. Les manifestants grièvement blessés, les personnes mutilées, c’est un traumatisme collectif, une population traumatisée, comme des hommes politiques peuvent l’être, et nous devons revenir à l’humain pour établir des dialogues de confiance et de paix qui ont été rompus. 

La violence politique qui émane du gouvernement d’Emmanuel Macron fait apparaître une culture française. La culture où l’égalité des chances n’existe pas, où seule une classe très bourgeoise et conservatrice est placé à tous les points stratégiques des pouvoirs. L’université revennt aux bourgeois, et les étudiants pauvres peinent pour s’alimenter, doivent travailler pour poursuivre leurs études. On épuise, humilie, barre la route aux rêves de toute une jeunesse qui ne fait pas partie des cercles de pouvoirs aux titres, apparences et notabilité. Pendant ce temps là, les positions des droites extrêmes sont mises en préférence comme sur le thème de l’immigration. L’ultra conservatisme est dominant, et comment Emmanuel Macron peut-il définir sa politque comme étant un progrès, une libération de l’ordre établi, alors qu’il séduit une classe monarchique, les adorateurs du bonapartisme qu’est la droite courtisée. 

Établir la réconciliation, c’est être un leader, c’est cela gouverner. Ce n’est pas appauvrir la population, c’est témoigner d’un profond respect pour la liberté, pour le droit de vivre en bien-être. Gouverner en démocratie, ce n’est pas établir un pouvoir excluant, mais reconnaître la voix du peuple, accueillir la population en respectant son droit de décider ce qui touchera directement la vie des personnes. 

Emmanuel Macron attise la colère pour reprendre la main en divisant, en se victimisant, puis en apparaissant comme le leader du dialogue démocratique par les différents débats mis en place comme est prévu les Assises du travail. Par ailleurs en lançant des phrases conflictuelles, le politique manipule, et s’assure que le mouvement de protestation va continuer et s’amplifier, ce qui pourra justifier le nombre important de force de police engagée, et d’établir des chiffres de policiers blessés, comme il sera des manifestants blessés. La provocation de la violence ainsi que des vidéos montrent des coups de matraques donnés à l’aveugle sur des manifestants pacifiques, cet homme tombé à terre et inconscient après une charge de police, des femmes témoignant de violences policières subies, et le drame de deux manifestants grièvement blessés à Sainte-Soline, et les secours entravés.  

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Le pouvoir politique joue avec le feu, impose des rapports de force avec la population, et inscrit un mouvement de colère, de haine, pré-révolutionnaire. La violence engendre la violence, et le politique a réveillé sa culture d’autorité héritière de l’empire. La liberté devient l’ennemi, celle à combattre, puis à réglementer et surtout à limiter. Ce n’est pas M. Darmanin, c’est le système et avant lui, il a été M. Castaner, M. Cazeneuve, et ainsi de suite. Emmanuel Macron reproduit une culture politique ancestrale, qu’il pense innovante car il est au temps des algorithmes, de l’IA et que le pouvoir utilise ce moyen pour contrôler la population, manipuler les émotions, et conduire la population là où il veut. 

Les sphères importantes de la société , Emmanuel Macron les a ouvertes au débat, il s’attachera à cet exercice populaire qu’il a initié pour démontrer sa dimension démocratique. Pourtant l’entente ne s’est pas faite, pourtant a persisté la colère, le sentiment fort de l’instauration d’un régime autoritaire.

De fortes tensions résultent du dialogue entre le peuple et le pouvoir,  sont ce que l’on ne peut maîtriser en demeurant dans un système économique destructeur, un capitalisme se parant de pouvoir par les inégalités, injustices brisant la vie. C’est ce souffle de vie, celui de la liberté qu’Emmanuel Macron affronte aujourd’hui, mais  que le pouvoir pense contrôler par les négociations syndicales en rapport de force. 

Le Président utilise souvent le mot « guerre », c’est le mental de rapports de force constants, de dominant à dominé, et le peuple est lancé à vive allure dans un labyrinthe dont le politique détient la clé, et modifie les possibilités de sorties de crise et contrôle où le chemin de post-crise conduit le peuple. 

La présidence d’Emmanuel Macron fonctionne par ce système bi-polaire, de lune de miel par les débats dits démocratiques entre deux crises de violence. C’est une gestion qui épuise la démocratie, en fait une peau de chagrin. C’est épuisant mentalement et physiquement pour la population, et cela développe aussi le sentiment que tout aboutissement positif d’un projet est vain. Par ailleurs, la crise climatique par l’instauration de ce déséquilibre ne peut qu’être qu’en constante accélération.  La crise climatique est gérée de manière technocratique et en produit financier, donc par un mental de violences économiques et politiques. La crise climatique appelant des politiques de résilience doit être gérée par l’humain pour l’humanité et non par un système pour ne servir que lui-même. 

Nommer l’ancien préfet Didier Lallement en conseil des ministres secrétaire général de la mer en septembre 2022 sur proposition d’Elisabeth Borne, alors que ce dernier est visé par deux informations judiciaires concernant le maintien de l’ordre sous les Gilets jaunes, c’est maintenir écologie sous l’emprise d’une  classe dirigeante. La défense de la Terre confisquée par une pseudo élite gouvernante, et devant s’adapter aux accords politiques et systèmes bancaires. Des politiques excluant toute une jeunesse militante, qui de facto est écartée des décisions, des cercles de pouvoir, et dont les actions sont dévalorisées, moquées, et dans un système d’inversion, elles sont considérées comme dangereuses. Ce qui est positif devient néfaste, car la jeunesse exprime une liberté, et que celle-ci a toujours été conçue par le pouvoir comme un ennemi, car la liberté pense et agit pour se libérer de ce qui l’entrave, dont met fin aux systèmes oppresseurs. 

@liberterradaily

Mais, il est difficile de se déclarer comme régime autoritaire, le jeu des fausses promesses démocratiques est plus aisé, et plus fin en stratégie politique. D’un côté le peuple est défini comme celui inférieur donc dominé, et gouverné, et établir des débats c’est donner l’apparence de l’innovation, d’une nouvelle façon de gouverner par l’acceptation collective, qui est en réalité dirigée. Emmanuel Macron a évoqué cette nouvelle gouvernance sans la loi, ce qui suppose une réciprocité entre le politique et le peuple, mais qui est fausse, car seul le politique décide, c’est l’usage en règle du 49.3,  car c’est le politique qui a accès aux dirigeants des superprofits, qui reçoit des milliardaires. Ce serait plus la politique avec les oligarques, qu’avec le peuple qui ne serait employé alors que comme figurant dans un décor démocratique. 

Emmanuel Macron veut, en fin stratège, organiser la démocratie. Mais, il n’est pas la sincérité, même si lors des débats, il y a des intervenants de haute qualité et des participants qui s’investissent. Mais, ce qui sera en conclusion pour le peuple, c’est  un sentiment d’insatisfaction, d’être manipulé. Résultat, la colère est dans la rue, mais Emmanuel Macron pense reprendre la main rapidement et compte sur certains syndicats pour établir un accord et par les systèmes le peuple se retrouve au point zéro et dépossédé de sa liberté.  Sauf que c’est également la nature qui en subit les lourdes conséquences et elle ne peut défiler dans les rues. 

France – Déclin de ses systèmes politiques 

La France vit un climat de fortes tensions par une crise profonde de ses institutions, s’ajoutant à une crise politique, à la remise en cause de la structuration de la société, de la constitution, de l’ordre établi. Le tout dans le contexte d’une crise climatique qui s’impose et fait lien.

Puis, c’est le fondement même de nos civilisations qui apparaît aujourd’hui en élément majeur. L’humanité se questionne sur le sens de sa vie, et se confronte à ses abandons, dont celui de l’universalité de la paix.

L’humain, la richesse des différences, des multiples cultures, langages et à travers cette immensité, il y a l’unité qui nous donne une identité commune, l’humanité. L’humanité qui se définit par un corps, un esprit, une universalité, et tout ce qui entrave l’union fraternelle des uns aux autres sème le chaos. Ce sont les guerres, les conflits, la pauvreté, les injustices, la violence que l’humain a créé. Ces outils seront l’argent, les systèmes politiques, appauvrir des populations, manipuler les émotions, la propagande donnant pouvoir aux mensonges. C’est aussi l’établissement d’une hiérarchie dans une valeur toxique de domination que l’humain a défini dans l’invention de l’Olympe, dans la création de demi-dieux, de descendants des Dieux et la monarchie absolue est héritière de l’antiquité, et perdure en fondement des systèmes politiques.

La liberté devient alors l’ennemi principal, car elle établit la valeur de consentement, pouvoir que possède chaque être humain. Le consentement donné pour décider de la structure de la société, des choix pour qu’elle perdure, que le droit de vivre en paix soit pour tous.

Un pouvoir confisqué dès le départ et les peuples se sont constitués par la division, le dominant et le dominé par la captation du savoir.  Emmanuel Macron se positionne en sachant, celui qui sait.  Il est dans la pédagogie, celui qui  enseigne.  Mais ce système ne fonctionne pas, car le peuple sait très bien ce qui est bon pour lui car il subit le mal qui est fait, à la différence de l’élite qui ordonne sans vivre ce qu’elle impose aux autres.

Mais ce qui prime, ce n’est pas le savoir de l’élite qui est virtuel, mais le savoir de la liberté qui est réalité. Quand les dominants politiques parlent de l’insécurité alimentaire, ils ne la vivent pas. Quand des populations parlent de la faim, c’est parce qu’elles se couchent le ventre vide. 

Le gouvernement et les élites sont en complet décalage avec la réalité que subit la population, car il est la séparation de notre humanité par un système d’hiérarchie, mais également par le fait que l’esprit ne peut être séparé du corps.  L’intelligence du corps humain, il est primordial de lui donner priorité pour respecter véritablement le droit de vivre.

La faim, c’est la dégradation de la santé par la malnutrition. C’est une atteinte à la santé globale d’une personne en bonne santé, qui subit les effets dramatiques de l’insécurité alimentaire et la peur face à la dégradation de son état de santé dans sa globalité. C’est d’une violence folle que d’avoir conçu la pauvreté, un droit de manger accordé aux uns et interdit aux autres. Ce système n’a pas été conçu par Emmanuel Macron, puisque posséder l’alimentation, sa distribution ou sa confiscation remonte à l’antiquité, mais ce fondement de la politique est dans sa continuité et arrive à son effondrement par le capitalisme qui porte en lui l’inévitable chaos.

Emmanuel Macron a déclaré connaître la problématique touchant les personnes à partir de 55 ans, pour autant il confirme sa volonté d’accélérer une économie que nous savons tous suicidaire. Avoir conscience qu’une société où l’humain est secondaire, est invivable, et déclencher malgré tout ce qui va aggraver les conditions de vie de millions de personnes et en cascade aggravé l’état de santé de la nature, c’est l’incompréhensible régime autoritaire. 

Les personnes ressentent ce choix politique comme une violence qui met en danger leur vie, et la solidarité par la conscience ne peut accepter de laisser des personnes sur le bord de la route, en les regardant être maltraitées par un système, et ne voir que les gains financiers que la maltraitance rapporte. C’est inhumain, c’est-à-dire en dehors de notre humanité et foudroyant son cœur.  Tout l’espace, celui de l’environnement, et notre corps deviennent le territoire de la souffrance. C’est épuiser l’esprit, faire périr les rêves, abandonner le verbe aimer. C’est tout simplement un effondrement civilisationnel qui commence. 

France – la liberté en souffrance

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Des hommes aux traumatismes pour force de penser

Je pourrais m’adresser au Président par ce dialogue d’être humain à être humain en sachant que nous avons tous une vulnérabilité, que nous traversons tous des épreuves et que celles-ci vont paver notre chemin. Mais nous pouvons choisir ce que nous semons sur cette route inconnue  qui peut se révéler douloureuse. Emmanuel Macron, on ne soigne pas ses traumatismes par la violence ! La violence revenant à elle-même, servant de pensées profondes, agissant et devenant l’acte. 

La puissance en ne ressentant pas la douleur qui pourtant assaille et qui est combattue en la prenant pour arme dans un système d’autodestruction.

Des politiques violentes, traumatisantes, marquant des êtres humains autant que la nature, auront des effets dramatiques durant des décennies.  

Ce chemin de l’erreur maintes fois pris par les hommes ne pouvant revenir à la paix et finissant enfermés dans leur mental promettant ses tourments sur le monde, en faisant de la réalité, celle de leurs cauchemars. 

Violence politique pour gouverner 

La politique du gouvernement d’Emmanuel Macron, des extrêmes droites, celle des beaux milieux et or, met des vies innocentes en danger. 

Aujourd’hui, des manifestants blessés, deux manifestants entre la vie et la mort, Emmanuel Macron marque sa mémoire de violences, comme il marque la mémoire collective, la mémoire traumatique de manifestants et des populations vulnérables.

@liberterradaily

La politique en guerre contre le peuple

Emmanuel Macron prononçant toujours le mot « guerre », peut là le dire. La guerre de la faim à travers le monde, la guerre contre la liberté, la guerre contre les pauvres et leurs noms ne seront jamais inscrits, ni même marqués sur un calvaire : Aux Oubliés. Aucun hommage ne sera rendu aux victimes de la guerre de l’humanité contre elle-même. 

La réforme des retraites étant un révélateur, qu’elle soit ôtée ou modifiée par des négociations avec les syndicats, il restera ce mal être profond, une crise des systèmes politiques et économiques, comme les soupçons de corruption géante de banques en France en lien avec le monde des actionnaires.  Des actes économiques toxiques multipliés à travers le monde et une affaire ne révèle qu’une chaîne d’affaires dans un monde où l’argent devient ce qui est considéré comme existant, et non la vie.

Les affaires constituent la matière et il ne peut être la volonté d’augmenter la croissance économique sans provoquer un système d’inégalités, puisque c’est la force du profit. Tout continuera jusqu’à l’épuisement. Mais pour le moment, il y a la perspective des 5 ans à venir, où les investissements vont se concentrer sur l’énergie nucléaire. Emmanuel Macron se positionne sur une volonté internationale et pour un renforcement du mondialiste contrôlé par l’Occident. Il fait de la géopolitique, plus que de la politique nationale qui lui sert de tremplin, et il doit ajuster sa politique par rapport à l’ambition de la Chine et de ses alliés voulant gagner en puissance.

Emmanuel Macron a rappelé qu’il n’était pas sur une ambition d’élection pour de futures présidentielles, il est sur une volonté internationale qu’il solidifie durant ce mandat, notamment par la géopolitique et la politique nationale devient de la géopolitique, se positionne en fonction d’un système bancaire mondialiste, en rapport de force constant par une arme, la dette qui n’est qu’un processus mental déterminant qui domine qui.

Puis, on revient à ce qui tient de colonne vertébrale au capitalisme, l’énergie. On peut penser en hypothèse qu’Emmanuel Macron programme un voyage en Chine pour rencontrer aussi un intermédiaire entre l’Occident et Vladimir Poutine sur la problématique du nucléaire. Puis, le pouvoir a besoin de s’assurer de la stabilité du pont entre les puissances ayant des ambitions sur un continent  d’une richesse incomparable, l’Afrique.

L’Afrique, devenant libre par un élan de réconciliation donnant ainsi à notre humanité le bien le plus précieux, sa fraternité. Aimer l’Afrique, y mettre des grains d’amour en sa terre, la protéger, consoler les siècles de traumatismes, de divisions, de douleurs. Admirer sa jeunesse et l’espérance qu’elle porte, une responsabilité qui rejoint en unité les jeunes du monde entier devant donner vie à la résilience, et joindre leurs mains, être ensemble. Elles formeront alors un refuge au creux duquel l’eau pourra couler et abreuver les champs de culture.

Quant à Emmanuel Macron, s’il poursuit sa course, il atteindra le point de non-retour pour la paix, et la ligne rouge est déjà franchie. Le bouleversement climatique va déterminer des changements profonds, et l’être humain va suivre le mouvement révolutionnaire de la Terre, en créant sa propre révolution.

Emmanuel Macron ayant brisé les dialogues de confiance, devient illégitime et enclenche une situation prérévolutionnaire qui se traduit par une montée de la violence. Emmanuel Macron ne demandera pas la démission de son ministre de l’Intérieur pour apaiser la situation. S’il prenait cette initiative, il reconnaîtrait les violences policières, et donc la violence de sa politique. Et, s’il considère que la démission de Gérald Darmanin est inévitable, alors comment ne pourrait-il pas considérer sa propre démission de la même manière.

C’est à ce point précis qu’Emmanuel Macron risque de perdre sa crédibilité internationale. Il devra dépendre d’accords politiques, de quelques milliardaires pour donner le change et garder l’apparence d’une puissance.

Emmanuel Macron, un président sans peuple 

Mardi 28 mars, le peuple manifestant a désavoué Emmanuel Macron. Cette voix de colère a résonné à l’étranger, sur la scène internationale. Nous sommes en plein cœur de la guerre en Ukraine, et cet échec politique et humain d’Emmanuel Macron pourrait avoir de lourdes conséquences et considérablement affaiblir la France , et donner la primeur à l’Allemagne et au Royaume-Uni. 

Emmanuel Macron peut-il aujourd’hui se présenter comme le leadership pour la paix, pour le climat, pour un changement profond de notre économie, pour la reconnaissance des plus vulnérables et s’inscrire dans une politique de coopération développement international pour un monde plus juste, plus équitable, plus durable ?

Emmanuel Macron peut-il poursuivre son mandat en toute sérénité, en confiance avec le peuple, être au service de tous les Françaises et Français ? C’est difficile. Continuer dans un bis repetita en faisant les Assises sur le travail en effet d’annonce, de politique virtuelle, quand des gens ont faim, que le travail est conçu comme une maltraitance et non comme un épanouissement, puisqu’il est l’expression d’une économie violente, ce n’est pas agir en profondeur pour la paix, l’équilibre, la justice sociale, ni pour le climat.

Par ailleurs, la France va-t-elle s’enfermer sur elle-même, sans capacité de se remettre en question, et finir par garder des politiques obsolètes qui ne feront qu’activer la montée des extrêmes droites.  

La France doit entrer dans une ère démocratique, de justice et d’équité, si elle ne veut pas sombrer dans un magma capitaliste, et voir s’effondrer le peu d’acquis gagnés, mais qui ont permis d’apaiser les souffrances en diminuant le taux de pauvreté.

Ces gosses ayant faim et froid, les enfants voyant leurs parents épuisés, en détresse, et vivant dans des quartiers abandonnés , où tout finit par être l’abandon quand une jeunesse magnifique y vit, et se désespère, c’est la pauvreté qui cogne à la porte de la France. Laisser des gens avoir faim, des gens survivre dans la rue, ce sera à mon sens, un des plus grands échecs d’Emmanuel Macron. Le désespoir, un leader ne l’enrichit pas, il l’anéantit pour laisser toute la place à la liberté, au droit de vivre, à la paix. 

Fédora Hélène

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