De fil en aiguille – Marlène Schiappa s’habille pour Play-boy

Marlène Schiappa en charge de la solidarité …

L’interview de Marlène Schiappa ne sera pas lu. Il suffit de regarder le décor autour, entre extrême droite avec un entretien avec Gilbert Collard, bien évidemment des photos de grosses voitures, le cliché et une femme en objet, en même temps, c’est Play-boy.

Que Marlène Schiappa s’amuse, profite du système, donne satisfaction à son arrivisme, ne serve que ses intérêts, soit ministre dans Play-boy, les injustices envers les femmes victimes de violences conjugales continueront à être en constante augmentation, dans un pays où les systèmes judiciaires condamnent des mères, des vies innoncentes, classent 80 % des plaintes pour violences conjugales, les 20 % restantes sont dans un trou noir et où les violences politiques et policières filent le parfait amour.

Au gouvernement, certains ont cru à un poisson d’avril, la Une de Marlène.

En France, il y a un viol ou une tentative de viol toutes les 7 minutes et 70 % des plaintes sont classées et seulement 1 % des violeurs sont condamnées après des années de procédures éprouvantes pour uniquement les victimes.

France – Plus de 9 millions de personnes pauvres

Des familles supplémentaires basculent dans la pauvreté, des jeunes étudiants-es ont faim, des femmes retraitées dorment dans leur voiture, mais les bobos font joujou, sont au pouvoir, pensent cupidité, narcissisme, violences politiques, sur traumatiser la population, dont les plus vulnérables et tirent vers le haut les extrêmes droites.

Un jeune manifestant grièvement blessé, dans le coma à Sainte-Soline et la ministre des solidarités pimpante dans Play-boy. Une population maltraitée par la violence politique du gouvernement d’Emmanuel Macron, et Marlène Schiappa, ministre, fait un shooting photo dans son égocentrisme.

Que Marlène Schiappa ne se prenne pas pour une innovatrice, ça fait plus de 30 ans que le niveau politique creuse le fossé.

Marlène Schiappa répond à une injonction patriarcale. Et, c’est parce qu’elle est dans le moule qu’elle fait de la politique. Tout le reste, c’est du cinéma. Elle a été sans problème aux côtés de Darmanin. On constate aujourd’hui sa violence politique.

Le féminisme serait l’ expression de la paix pour vivre. L’anéantissement des violences, pas le contraire. Et, ce n’est certainement pas dans la culture très patriarcale qui domine en France. Elle correspond aux systèmes et s’alimente d’eux.

Des mères isolées survivent, ont peur et comptent pour manger, et la ministre se tape l’affiche en parlant féminisme en sortant sa phrase bidon et touchant son salaire de ministre payé par les impôts !

En tout cas, le vrai visage de la culture française dans les milieux politiques, économiques, médiatiques se révèle. Dans 10 jours, la Une de Marlène Schiappa et le scandale sur les fonds Marianne sera oubliée, les médias passeront à autre chose, comme une Une sur le climat et juste après le capitaine Bernard Arnault dans ce monde fou, où un enfant pauvre n’a pas de valeur.
La prochaine, c’est Marlène en French Cancan !

Et, lorsque les violences policières balancent des gaz lacrymogènes en plein milieu de la foule, et la grenade a une partie qui brûle, il y a des personnes de tout âge, dont des femmes retraitées, qui courageusement restent, des femmes qui ont été toute leur vie d’une profonde honnêteté et qui finissent avec des retraites de misère dans l’indifférence glacée de toute une culture de violences, de mensonges politiques.

Effectivement, il est une chose à faire : de la politique et manipuler les foules – servir un pantin qui occupe l’actualité, pendant que des gens ont faim.

Le scandale, c’est l’insécurité alimentaire augmentant en France. Des gens volent de la viande et du poisson car ils ont faim. Le choquant de Marlène Schiappa, est là.

Elle porte le titre de Secrétaire d’état de l’économie sociale et solidaire …… Elle n’a strictement aucun respect de la solidarité. Le gouvernement d’Emmanuel Macron est choquant, et reflète son mental.

Puis, Marlène Schiappa faisant sa com’ avec les violences conjugales, et le Grenelle des violences conjugales est un échec cuisant. Mais, ce sont des vies, des femmes, des enfants qui le subissent. C’est la souffrance d’ êtres humains, et le politique a joué avec l’espérance des survivantes de violences.

Des femmes victimes de violences conjugales criminelles souffrent d’un stress post traumatique sans droit à la justice, sans droit à la reconnaissance et à réparation – leurs droits humains bafoués.

Des femmes et des mères protègent seules leurs enfants et leur propre vie. Les investissements pour l’entrepreneuriat des femmes survivantes de violences est inexistant. Aucune politique de résilience, et ce sont des mères isolées qui survivent. Ce n’est pas vivre, comme l’a souligné Sœur Emmanuelle.

Des femmes souvent agressées par leur ex-conjoint si certain de l’impunité, qui sera encore et toujours. Des systèmes judiciaires violents en adéquation avec un système prédateur. Des femmes assassinées dans l’indifférence glaciale. En France, il a été 147 féminicides en 2022 d’après IOF, contre 48 féminicides en Espagne.

C’est lamentable ! Et, Marlène Schiappa s’ amuse quand il est des crises mondiales, dont alimentaires touchant tous les continents et qu’en France, la politique est pour les profiteurs de détresse. La solidarité est une valeur internationale, et ça ne choque personne qu’elle continue à être Secrétaire d’état et censée défendre la solidarité.

Sinon, elle n’a pas la promo d’un bouquin à faire ? Dix livres publiés durant un quinquennat, tellement occupée à s’assoir aux côtés de Hulot en étant ministre disant lutter contre les violences faites aux femmes.

Puis, mode demploi, comment publié dans le commercial de l’édition en business profits. » Sexe, mensonges et banlieues chaudes ». Le grand talent d’écrivaine de Marlène Schiappa pendant qu’elle était Secrétaire d’état. Un extrait de sa prose pour Play-boy ?

Elle ne risque pas de connaître la réalité de femmes, de mères dans des quartiers populaires, ni d’avoir leur courage. Et, ces femmes n’ont pas besoin pour exister de passer 20 ans de leur vie à se créer un personnage, comme elle l’a déclaré devant des influenceuses venues à son ministère.

Vivre en sincérité faut tout l’or du monde.

L’égalité des chances et solidarités ! La politique c’est chic et fric ! Et, à quel point tout est bidon, faux, dans les mensonges d’une classe s’imposant en dominant. « Il n’y a pas de cocktail chez Marlène ! »

Fédora Hélène