Le gouvernement d’Emmanuel Macron brise la paix

La paix cassée, en pleurs, assommée, les querelles divisant, les armes déchirant la fraternité. La nature abattue, l’eau pure en déséquilibre par l’invasion de produits chimiques qui deviennent cet inconnu pour notre humanité.

Darmanin veut dissoudre Les Soulèvements de la Terre

Sainte-Soline – Le vol de grenades blessant des innocents

Les grenades lancées en ballet d’hirondelle mourant, tombé le printemps. La vie était aux fleurs sauvages, libres dans les champs encore épargnés quand tout s’écrit à jadis, et que l’humanité aurait dû arrêter une industrie de guerre en profits faisant de ce qui ne vit pas le précieux et du vivant, le néant.

Il était beau ce dimanche dont on a fait le deuil. Ce repos de la nature et de nous aussi, ce peu de liberté accordée, et la terre devenant poussière, sans que nous puissions, nous jardiniers, suspendre le temps, faire machine arrière. Il était déjà ce trop tard, avant que l’éveil soit aux consciences. La paralysie des rêves, l’amour quittant nos rivages, je voulais pourtant retenir la voile prise dans la tempête.

Je croquais alors les fraises au jardin, rougies de soleil, et le fruit en gourmandise, ce sucre divin qui coulait entre mes doigts, ce bonheur, la joie si douce à notre humanité. J’ai vu le paradis. Ce jardin de merveille où tout vit, nous et elle, la nature.

Aujourd’hui, je regarde au jardin la pluie fine tomber de mes yeux, en étoile, Sainte Soline, où les hommes frères se battent, le vert en enfer, aux ordres politiques, et nous étions gosses courant tous, nous cachant derrière le tas de bois, déjà séparés, la société apprend aux enfants que la violence sépare la vie de sa paix.

Je retiens mon chagrin, mes larmes au sucre des fruits d’hier, la mémoire me rappelle ce jardin d’Eden. Ce bout de terre d’Ukraine, entre les orties et le potager, les pierres chaudes sous lesquelles dorment les vipères, vivre ensemble, sans peur acceptant l’espace de l’un et de l’autre, et croisant parfois nos routes, et immobile, laissant passer le serpent se réfugiant dans les fossés.

Ce coin d’Ukraine fleurissant en France, un peu de notre terre chez vous, un peu de vous chez nous, citoyenne du monde, l’amour est sans frontières, je reconnais ta main, elle est sœur de la mienne. Au jardin s’allie tout de nous et l’eau en ruisseau courant entre nos pas. La politique éloignée à jamais du bonheur a semé la guerre, fait des sillons, les tranchées. Le sang tachant la terre, les hommes n’étaient plus frères et la paix se relevant de ses cendres, cette rose épanouie le long du mur, franchissant l’impossible, et nous disant, que l’humanité est ce printemps, ce temps futur en renaissance.

Causette au jardin

Mais, aujourd’hui, la guerre est contre la nature, ils lancent des grenades dans un champ sur leur propre peuple. Aujourd’hui, les armes veulent arrêter l’eau, dans cet absurde, une humanité normée sur des profits, l’argent en abondance, et le sable, les puissants dominent le sable.

Les militants blessés sont l’eau, le pouvoir le sable, tous deux à la Terre, tous deux en déséquilibre sur une planète bleue pas sans eau, le vert pas sans bleu, et la poussière au triomphe de gagner les cultures, le blé s’évanouissant noyé par les pesticides, l’homme a rendu la terre toxique par la folie de production, de profits.

Emmanuel Macron est celui voulant diriger l’Union européenne, l’architecture des pouvoirs formée par les oligarques charmant les milliards, les extrêmes droites, la cupidité en valeur, le vivant infériorisé, représentant uniquement ce qui est à exploiter, le moyen de s’enrichir. Le peuple, et surtout les démunis, les gens modestes, les personnes vulnérables n’ont aucune valeur à leurs yeux. Ils sont dispersés à coup de gaz lacrymogènes, de grenades du maintien de l’ordre, de tirs de LBD, de coups de matraques. Des manifestants grièvement blessés, mutilés, cela leur importe peu. Il faut plaire sans tarder au pouvoir de l’argent, dresser la table pour alimenter les plus riches, les actionnaires, aux extrêmes de la géopolitque, où il est aussi de vendre des armes, le fleuron de l’industrie n’attend pas, les secondes pour la paix, sont pour eux des secondes perdues.

La bourgeoisie actionnaire, des politiques aux riches actions, c’est ce qui compte pour « essentiel », et la vie est en détresse. S’enrichir, faire fortune, acheter la liberté, éteindre des rêves de personnes qu’ils considèrent sans importance, les Oubliés. Anéantir le droit de vivre, le bien-être de personnes, sur traumatiser la population, le gouvernement d’Emmanuel Macron s’applique à servir la confiance d’investisseurs aux millions et milliards.

Les oppresseurs à leur intransigeance, la population doit savoir qu’elle est infériorisée, face à des murs d’indifférence. Seul l’argent compte, et la réforme des retraites sera appliquée comme toutes les lois qui vont suivre sur l’emploi, l’immigration et ainsi de suite dans un État toujours plus sécuritaire par l’aide de l’IA.

Le jardin sera ce refuge pour quelques-uns et jamais il ne sera des millions de personnes dans les rues pour défendre la liberté. Tout se pliera à l’ordre politique par la peur quand 53 % de personnes disent avoir peur de manifester, et d’y être « victimes de violence » sondage Huffpost. Ce sont 71 % des Français qui ne veulent pas de la réforme que le gouvernement d’Emmanuel Macron impose par le 49.3.

Venir manifester, être ensemble, faire des cortèges solidaires. Si les personnes isolées le restent alors que les manifestations sont l’expression de la solidarité, cela n’aura pas plus de sens. Accueillir, s’entreaider, mettre en place comme dans certaines villes des points de rencontre. Se rassembler, marcher ensemble , cela doit avoir une réalité solidaire.

Violences policières – la peur de manifester

21 mars – Une moto de la Brav-M roule sur la jambe d’un jeune homme de 19 ans, Valentin, manifestant pacifique, alors qu’il est au sol immobilisé et reçoit des coups de pieds des policiers se disant entre eux « Défoncez-le, tapez-le  » – la scène a été filmée. 

La Brav-M devrait être dissoute et les donneurs d’ordre et ceux à l’origine de la création de cette brigade de la honte face à leurs graves responsabilités. 

25 mars – Sainte-Soline – une grenade tirée environ toutes les 2 secondes. Ce sont des milliers de grenades tirées en quelques heures. Des projectiles pouvant être très dangereux. Une utilisation disproportionnée de la force.  Deux jeunes manifestants dans le coma, dont Serge, dans un état très grave toujours dans le coma, son pronostic vital engagé.

Le Monde a pu analyser des images et identifier : « plusieurs tirs non réglementaires au lance-grenade Cougar, par des gendarmes, le 25 mars à Sainte-Soline ». Ce sont des centaines de blessés-es, des témoignages, des vidéos de violences policières.

M. Darmanin, un ministre indigne, issu de systèmes politiques autoritaires, qu’il suffit d’actionner au grés des oppresseurs. Un courant d’extrême droite qui a toujours été au RPR, s’alliant avec l’extrême droite catholique. Certains d’entre eux se disant de « centre droite » ! … Emmanuel Macron qui se positionne comme la nouveauté en établissant une politique contre la liberté, fait ainsi régresser la France, et lui donne un caractère archaïque d’extrême violence. Il active le côté obscur de la 5ème constitution, et démontre l’idolâtrie qui a été envers le Général de Gaulle qui a été ami avec Ceaușescu.

L’omniprésence de l’État, une administration dictatoriale, des normes technocratiques en architecture politique, le contrôle de tout et permanent, la violence par la répression, la cupidité par l’industrialisation de tout, le peuple en ouvrier, outil de la machine, les oligarques en première place, un soviétisme capitaliste rejoint la pensée d’Emmanuel Macron. Cela démontre également la nécessité de refonder la police et la gendarmerie. 

Le pouvoir considère la liberté comme l’ennemi. Emmanuel Macron attise la colère pour atteindre la liberté, la mettre sous cloche et justifier un régime autoritaire en se prévalant de « débordements » à la suite de manifestations. Les violences policières sont un calcul politique, comme des GAV arbitraires, ce que le Syndicat de la magistrature a dénoncé.  

Il est également de soutenir la Ligue des droits de l’homme dont M. Darmanin, lors de l’audition au Sénat sur les méga-bassines a remis en cause les subventions. C’est une grave menace contre la démocratie. La LDH a été fondée en 1898 pour défendre le capitaine Dreyfus. Elle combat les injustices, lutte contre les discriminations, contre le racisme et l’antisémitisme, lutte pour les libertés et justement contre les oppressions politiques. 

Mais, M. Darmanin, Emmanuel Macron, les donneurs d’ordre ne seront jamais face à leurs responsabilités. Leur conscience en ruine, mais peu leur importe. C’est eux qui tiennent le pouvoir et Emmanuel Macron en tête du cortège. ,Appauvrir la nature, l’humain et l’indifférence absolue des gens riches, de nombreux politiques, des actionnaires, d’une administration technocratique ne servant que l’État.

Une crise mondiale de l’eau et en 2030, l’eau douce sera en grave déficit, – 40 % d’offre par rapport à la demande. Ce qui signifie que dans les zones de sécheresses importantes, la population, l’agriculture, l’élevage seront fortement menacés, leurs moyens de subsistance en danger. Une crise de l’eau qui est présente, et les plus riches pensent que l’argent va les protéger, acheter leur survie pendant qu’autour d’eux le monde s’effondre. La violence à Sainte-Soline, c’ est l’incompréhensible, l’absurde, le gouvernement retardant le Plan eau, et dans l’incapacité de rencontrer les militants, d’établir des négociations, un dialogue de confiance. La violence semée, la Terre en portera les cicatrices , autant que notre mémoire collective.

Quand on aime profondément son pays, d’autant qu’ il est une terre d’adoption, c’est douloureux de voir des politiques y inscrire la colère, les injustices, les fortes inégalités, des violences politiques, donnant des violences policières, d’y voir la paix blessée. De constater jour après jour, des femmes et des enfants victimes de prédateurs, subir encore des violences, des traumatismes supplémentaires, de savoir des écologistes traités de « terroristes » alors que leur appel est « Je veux vivre ! ». Un système prédateur conçoit des prédateurs et ne peut s’arrêter lui-même, ni stopper ce qu’il produit. Le capitalisme ne contrôle plus rien, et la peur de ceux dominants, se traduit par la violence qu’ils emploient pensant ériger un rempart, sans comprendre que c’est la nature qui les arrêtera. Mais, à ce moment là, ce sont des vies innocentes, des populations vulnérables qui comme aujourd’hui, en subiront en premier les effets dramatiques.

Un véritable leader amplifie la paix

Un leader se doit de réconcilier, de revenir à l’unité d’un peuple, d’aimer la liberté et vouloir que son immensité soit ce qui crée, ce qui éblouit, imagine son pays. 

Une jeunesse éblouissante, et la violence éreinte, épuise, traumatise, fait perdre un temps précieux, lorsqu’il est un bouleversement climatique planétaire, qui en premier signifie une grave crise de l’eau. Une eau fragile, impactée par des produits chimiques dits « éternels ». L’incompréhensible politique de violences, de répression menée par Emmanuel Macron, c’est suicidaire ! La croissance économique au sable de milliardaires, c’est transformer le monde en désert, des territoires sous les eaux par la montée du niveau de la mer. Leurs milliards n’ont déjà plus aucune valeur. Il faut avoir le courage de sortir de ce mental nous enfermant dans la folie de l’argent qui tient la vie entre ses mains.

Imaginer la force de la France avec un peuple uni, en paix œuvrant ensemble pour établir un profond respect des droits humains, établir le verbe partager, donner une chance à la paix de vivre, à notre humanité la capacité de sortir d’une économie de l’effondrement. La croissance économique n’existe pas quand les ressources naturelles s’épuisent, que l’eau douce se raréfie. 

Quand l’humanité sera au bord du précipice, et l’ONU alerte, il n’y aura plus de politique, il y aura l’humain. Ce serait d’être notre humanité, avant de basculer dans le précipice. La tristesse, le ciel se couvre de cette couleur, celle des injustices.  

Fédora Hélène

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