
La mobilisation tient à bout de bras la démocratie mise à mal par un gouvernement très obtus
Un 13 et 14 avril ne faisant qu’un dans la volonté de s’opposer à la politique d’Emmanuel Macron enfermant la population dans un système bancaire en adéquation avec la violence politique, la perversité des systèmes mettant l’humanité au bord du précipice, comme a alerté l’ONU. Il est le contrôle permanent du peuple en la dépossédant de sa liberté. En soumettant les personnes à la politique de l’homme surveillant l’homme, avec le soutien des algorithmes positionnés en verrous posés contre la démocratie, une utilisation de l’IA et de Big data pour assurer une puissance autoritaire défiant constamment les droits humains, le droit de vivre en paix et en bien-être.
Une population sur traumatisée, la valeur suprême de la vie mise en état d’infériorité par rapport aux systèmes mis en valeur augmentée et accélérée. Emmanuel Macron a repris plusieurs fois le verbe « accélérer » dans son interview auprès de médias après sa visite en Chine, et soulevant un tollé au niveau international, comme la France est observée, sombrant dans un régime autocratique.
Le « quoi qu’il en coûte » à « marche forcée » d’Emmanuel Macron utilisant la perversité des systèmes, contrôlant en permanence la vie des personnes, faisant d’un système administratif, ou affilié le carcan bloquant la démocratie, mettant la population en culpabilité, en humiliant les personnes, comme les propos tenus par Emmanuel Macron envers le peuple méprisé. Les dialogues de confiance noyés, le peuple est l’accusé, le malsain de la politique qui règne en France depuis des décennies d’un système en monarchie élective, de la haute bourgeoisie en dominant, et le peuple roué de coups de bâton dès qu’il tient à exprimer sa légitimité.
L’ intervention télévisée d’Emmanuel Macron du 22 mars dernier, est ce mépris qu’il tient si facilement envers la population, puisqu’il n’est pas celui qui vit ce qu’il fait subir, ce que des systèmes aux décennies d’injustices, d’inégalités font subir aux démunis, aux femmes, et le cortège de la CFDT, lors de la manifestation du jeudi 13 avril à Caen a rappelé par ses slogans, la violence du patriarcat, une culture politique très sexiste qui s’inscrit dans ce permanent, à l’intérieur de la réforme des retraites. Celui plaidant la cause des droits des femmes, la lutte contre les violences faites aux femmes, en faisant de celle-ci une cause nationale, impose en parallèle la continuité de la violence par l’enclenchement de l’autoritarisme dormant dans la 5ème constitution et qu’il suffit d’activer.
Une réforme des retraites révélatrice d’une crise des systèmes politiques et le Conseil constitutionnel doit également se prononcer sur la recevabilité d’une demande faite pour valider le référendum d’initiative partagée, qui pourrait renvoyer à plusieurs mois le sort de la réforme des retraites qui serait alors soumis au vote du peuple.
Une décision du Conseil constitutionnel très attendue en ce vendredi 14 avril, et qui met la démocratie en jeu. Un suspens auquel peu croit, Emmanuel Macron paraît trop rassuré, en annonçant qu’il recevra les syndicats quelle que soit la décision du Conseil constitutionnel, et qui aujourd’hui, présent sur le chantier de Notre Dame de Paris, a déclaré, « Ne rien lâcher, c’est ma devise».
Il n’est pas l’annonce d’une réunion de crise à l’Élysée, mais l’assurance d’un gouvernement sous l’emprise du « coûte que coûte » d’Emmanuel Macron. Cette devise supplémentaire du président, signifie mettre les plus vulnérables toujours plus en détresse, dominer par des discours semant l’absurde, l’incohérence, alors qu’un bouleversement climatique, des crises mondiales, dont la crise alimentaire au niveau mondiale, blessent profondément des vies, la santé de millions de personnes, en France et à travers le monde, en crise alimentaire grave dans des pays en voie de développement, comme il peut être au Sahel.
Une politique consciente, en valeur d’humanité ne peut faire abstraction des crises mondiales, qui comme son nom l’indique sont sur toute la surface du globe. Les réformes faites par Emmanuel Macron auront des conséquences au-delà des frontières de la France, d’autant quand se déroule des déplacements forcés de population du fait de la crise climatique , de la guerre de la faim, de la persistance de conflits armés, le tout constituant les maillons d’une même chaîne, notre civilisation.
Il n’est pas d’oublier la réforme sur l’immigration qui va suivre, et celle sur l’emploi entre le printemps et l’été. Un enchaînement de réformes, et le peuple confronté à des modifications profondes qui vont toucher la vie de chacun d’entre nous, sans pouvoir prendre part aux décisions, sans prendre part aux pouvoirs. Les assemblées ne donnent pas force au peuple qui se retrouve dans la rue à manifester, à utiliser son droit de manifester, tout aussi atteint par les violences policières interpellant la communauté internationale.
Emmanuel Macron a instauré un rapport de force avec le peuple. C’est une politique malsaine, aux jeux des manipulations politiques, de la valeur dominants et dominés, la division du peuple. Une incompréhension quand de jeunes policiers sont face à des jeunes et qu’ils devraient concevoir leur société ensemble, et qu’ils se trouvent séparés par la haine qu’un système distille goutte à goutte, polluant le fleuve alimentant les cultures d’un pays, et laissant une mémoire collective traumatique.
Ce qui a porté Emmanuel Macron au pouvoir ce sont ses appuis, dont dans le monde des milliardaires, ce n’est pas la paix, mais ce qui a fait une économie de guerre, de nos civilisations celles des marchands, où la vie devient un produit, et l’humain un outil séparé de son essentiel , la nature, comme il est séparé de ce qui le constitue, la liberté.
Emmanuel Macron qui se veut être le changement, cultive un mondialisme acharné, répétant sans fin la doctrine des empires, la guerre. Un mot qu’il aime prononcer, quand il ne devrait être que ceux déterminant une politique de paix et de partage.
Les manifestants alertent sur la dangerosité d’une politique en roue libre sans aucun respect du peuple. Une politique oubliant qu’un pays ne l’est que par lui, le peuple. Un peuple faisant entendre sa voix comme lors de la manifestation à Caen, où il a été un rassemblement place Saint-Sauveur, et un appel lancé par l’intersyndicale le 13 avril.

Rassemblement historique depuis 50 ans, unissant les forces, solidaire pour soutenir la démocratie
Un militant de l’intersyndicale a fait résonner sur la place les mots forts, affirmant un engagement pour une mobilisation sans faille et celle disant bien avant la devise d’Emmanuel Macron, « On ne lâche rien ».
« Le mépris du président de la République, de la Première ministre, de son gouvernement et du patronat face à la mobilisation sans faille et à la colère qui s’expriment dans les piquets de grève et dans la rue lors des manifestations, est insupportable et incompréhensible ».
Incompréhensible car la démocratie ne circule plus dans les veines de la France, que les murs se dressent contre la liberté dans un contrôle constant de la vie. C’ est l’impossible avenir serein et en paix. Emmanuel Macron devrait savoir que la vie trouve toujours son chemin parce qu’elle est sens de liberté.
Un appel solidaire relevant avec justesse la personnalité de cette présidence, « Cet aveuglement et cette surdité intenable, véhiculés à travers l’égo démesuré du président Macron, doivent cesser au plus vite ». Emmanuel Macron a répondu ce 14 avril en exprimant sa volonté de poursuivre sa politique menée par un gouvernement très obtus, borné.
L’intersyndicale maintient la mobilisation par une affirmation, « 64 ans c’est toujours NON ! » et indique dans son appel, « L’intersyndicale du Calvados appelle à s’organiser collectivement sur les lieux de travail pour élever le rapport de force, et obtenir le retrait de la réforme, c’est sans concession ! ».
Emmanuel Macron tenant fort ses positions, un discours fermé ne laissant pas entrevoir que « le gouvernement est aux abois face à une contestation qui s’installe », comme le souligne l’intersyndicale 14, ajoutant que, « la victoire est à portée de main ».
L’intersyndicale appelle « les travailleuses et les travailleurs, la jeunesse et les retraité-es à poursuivre avec force les actions et les grèves sous toutes leurs formes pour gagner le retrait de la réforme des retraites », appelant à un rassemblement le 14 avril à 17h30 place de la République à Caen alors que le Conseil constitutionnel rend sa décision à 18 heures.
De nombreux rassemblements sont attendus dans plusieurs villes à travers le pays, une mobilisation restant forte, 1,5 millions de manifestants le 13 avril, selon la CGT, et ce sont aussi les personnes ne pouvant défiler qui soutiennent la lutte contre la politique autoritaire d’Emmanuel Macron, et rappelant que selon le sondage du Huffington, 53 % des personnes sondées ont déclaré avoir peur de venir manifester par crainte d’être blessées. Le droit de manifester compris par le gouvernement d’Emmanuel Macron se limite à la volonté du pouvoir.
Les semaines à venir pourraient être l’expression d’un mouvement de colère dans le contexte d’une flambée des prix de l’alimentaire mettant plus de 9 millions de personnes en insécurité alimentaire. Ce jour, Elisabeth Borne en visite dans un supermarché, interpellée sur le 49.3, semble concevoir les mesures prises pour lutter contre la crise alimentaire, comme se suffisant de son simple déplacement.
Aux systèmes bancaires inégalitaires et paralysant la vie de millions de personnes à travers le monde par un mondialisme boursier, l’emprise par la dette, et le peuple est considéré comme étant redevable à l’État de la dette engagée. Le système en piège élaboré par l’aide financière apportée durant les mesures sanitaires prises pour freiner la pandémie de Covid, et dont la population est redevable. La population se doit de se plier aux réformes imposées par Emmanuel Macron qui pense tenir le peuple à une obéissance car redevable des aides Covid, comme il le sera pour les mesures prises dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Le peuple va œuvrer pour la mise en place d’une nouvelle industrie de lobbies technologiques, robotiques, de l’IA, de l’énergie qui est calculée en bénéfice pour une minorité, et qu’il va s’user à travailler, à produire pour n’en récolter aucun fruit, et laisser une pollution augmentée.
Les promesses de croissance d’Emmanuel Macron sont la promesse d’un effondrement. Puis, il est les politiques par la peur en reflet de politiques qui ont peur, et pensent que gouverner en oppresseurs leur garantit une protection. Il s’agit de la protection des puissants et non du peuple, des plus vulnérables.
Fédora Hélène

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