Ukraine – Enfants en souffrance, c’est la guerre – Chante la paix

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En ce dimanche de Pâques orthodoxe, je dédie ce texte aux enfants d’Ukraine, à la paix pour tous les enfants, à ma grand-mère qui repose sur sa terre, l’ Ukraine.

Je souhaite de joyeuses Pâques à l’Ukraine, à la Roumanie accueillante.

Mon cœur avec l’ Ukraine – моє серце з Україною.

Clip – Titre – Enfants en souffrance, c’est la guerre.

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Enfants en souffrance, c’est la guerre


La guerre, c’est la souffrance des enfants. L’innocence traumatisée, les sourires au passé, les balançoires que seul le vent pousse, plus de rire, de marelle dans les cours, plus de poésies récitées, chantant dans les villages, la chorale fait silence.

Les sauts dans les flaques n’amusent plus. La tristesse s’y reflète, l’eau grise, à la boue des traces des chars, la route creusée, un vélo abandonné, les murs tombés, l’école aux débris, les pages des livres déchirées, ce dessin coloré fondant en larmes, les yeux regardant le ciel, entendant l’orage gronder. Il sera cet éclair et les yeux s’endormant, les éclats, les missiles, le souffle brûlant. Un enfant était ce matin vivant et le soir venant, une tombe blanche pour lune des toujours, l’obscurité franchit par la paix.

Les puissants lancent la guerre, et tape au sol la balle, sans fin jour après jour, les hommes blessés, ce père, ce frère que l’on rêve de serrer dans ses bras. C’est la guerre, tout n’est plus qu’attente, le temps partant sans nous, et les cahiers d’école fermés, les rêves envolés. Moya babusya pleurant quelquefois de ne pas savoir lire, il n’était plus d’école, c’est ça la guerre. La peine marquant la vie, et nous aussi, la mémoire et le présent écorche de nouveau la liberté.

La guerre absurde, des vies volées, des enfants traumatisés, des enfants blessés, tués, des enfants enlevés et la Russie devenue l’ennemi, tout se déchire. On pourrait tournoyer des heures entières en une danse à l’infini, échapper à cette Terre, à cette humanité, le chagrin, les cris, le deuil, et le courage laisse les craintes de côté. La peur est toujours là, qu’on ne sait plus qui elle est. On compte comme des bâtons sur les murs, les jours nous séparant de la paix. Les enfants naissent à ce jour, l’amour en étreinte, la vie ne sait pas que les hommes font la guerre, referment ce piège sur elle, qui en dehors de notre histoire continue sa course. Tout devient à l’incompréhensible cruauté, des femmes violées, les soldats russes en ombre, la barbarie a brûlé le jardin.

On plantera des fleurs pour les martyrs, la vie renaissant sera pour eux, ce chant d’oiseau notre prière montant vers eux. Anges, nous deviendrons des anges sans plus de guerre, sans plus d’armes, et les enfants marchant au jour se levant pour cueillir l’espérance en poésie. L’école, les fenêtres ouvertes pour sentir l’air frais, sans plus jamais le souffle brûlant, les obus, les missiles, le vent des deuils.

Qu’une prière en refrain récitée sur les chemins à l’air libre pour souvenir. On n’oubliera jamais.

Fédora Hélène

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