Protéger la Terre – La paix en solution fondamentale
Cette année la Journée internationale de la Terre mère invite la paix universelle à devenir le langage de notre humanité, ce dialogue entre les peuples. Elle nous invite à cesser les « guerres insensées contre la nature », souligne le Chef de l’ONU.
Une Journée pour célébrer la Terre mère et apparaît la politique en pièce maîtresse de notre avenir. Les dirigeants décidant de l’avenir du monde, les peuples exclus, chacun d’entre nous doit revenir au cœur des décisions qui engagent les futurs de tous. L’humain est aussi cette dimension du rêve, de la passion, d’aimer, cet élan de liberté et le fonctionnement de nos sociétés hiérarchisant les êtres humains est néfaste car il impose un système comme s’il était conçu par lui-même ne générant que sa virtualité, et créant la matière par les ordres industriels. La puissance politique donnant droit à une minorité se positionnant en dominants, laissant à penser que l’économie n’appartient qu’aux élites dirigeantes. Il a été élaboré un langage fermé, excluant, une opacité des systèmes bancaires, l’inaccessibilité par la conception de fortes inégalités, et le savoir tenu par les classes aisées, une bourgeoisie en nouvelle noblesse.
Ce système est le mensonge. Chacun peut savoir, comprendre, décider, participer aux choix et pouvoirs et aucun être humain ne peut être mis en état d’infériorité. La Terre est immensitée et aucune élite en possède le savoir. Celui-ci se transmet par la vie et les populations autochtones possèdent la connaissance du vivant, ressentent la terre vivre en eux, vibrer, et ils peuvent traduire en mots ses émotions, sa parole, sa douleur et donner son message à tous. La Terre est une conscience, un langage, une intelligence du vivant, et elle communique avec tout le vivant dont nous faisons partie. La Terre n’appartient à aucune élite, à aucun système, sa valeur est égale à celle de l’univers. Son énergie au mouvement comprend la dimension temps et la puissance de la lumière au flux perpétuel. Aucun être humain ne peut maîtriser l’énergie et les dimensions de la Terre, ses possibilités, ses capacités de naissance.
Il est absurde de laisser à un système politique inventé et éphémère les pleins pouvoirs et décidant pour toute l’humanité. D’autant que par les rapports de force, conflits, la priorité des profits, il ne peut y avoir un langage universel de paix, de solidarité entre les puissances. Ce sont aussi des dirigeants portant la division au sein de leur propre pays. Les peuples devraient établir l’impossibilité pour les décideurs d’imposer à tous. Les États ne devraient plus posséder la force décisionnelle en dehors de toute valeur démocratique réelle. Les populations doivent agir, être incluses, exprimer leurs choix pour un engagement commun et au niveau international.
Le bouleversement climatique exige que l’humanité conçoive la réconciliation, légalité, la fin des systèmes de dominants/ dominés. Nous devons nous comprendre en citoyens du monde. Nous devons nous identifier comme appartenant à l’humanité. Le concept de nationalité prendra lentement fin par notamment la montée des eaux noyant des territoires. La notion de gouvernement pouvant être une dictature aura son histoire clôturée dans les futurs possibles où la survie de l’humanité deviendra une priorité.
Pour assurer la paix d’une nouvelle civilisation qui pointe doucement au jour au jardin de nos présents, il doit être un autre éveil séparant l’humain des guerres, établissant que c’est la guerre elle-même qui devient l’interdit. Ce sont les guerres qui disparaissent, et les crises humanitaires générées par les systèmes politiques, industriels pourront prendre fin.
La voix de l’avenir de tous ne doit pas être portée par des milliardaires influençant les économies, imposant leurs lois, ni être aux paramètres économiques actuels. Créer une nouvelle civilisation aux dimensions de la paix. Apaiser la Terre au sol brûlant provoquant des chocs climatiques, l’amplification des catastrophes naturelles, la disparition de l’eau douce. Plus les industries produiront, plus le mouvement du bouleversement va s’accélérer. Le nucléaire ne fera que créer une autre pollution. C’est la chimère d’un oasis où l’homme capricieux continue à détruire.
La Terre nous invite en cette année du choix à réaliser l’universalité de la paix
Les guerres doivent cesser. Elles sont contre notre humanité, contre la nature. La guerre de la faim, la guerre contre la nature, la guerre mettant en souffrance des femmes, des enfants, éloignant des frères, des fils, des pères bien-aimés, mettant sur les routes des déplacés, faisant de la méditerranée ce cimetière bleu, brisant toute paix et en réponse à notre monde basculant dans le douleur, les dirigeants sont au toxique de la géopolitique, à leurs fausses promesses écologiques, aux mensonges politiques, à une économie capitalisme suicidaire.
La Terre nous demande de poser notre oreille contre elle pour l’écouter respirer, être notre souffle en harmonie, celui de la vie. Prendre conscience, aller vers cette marche – marcher ensemble, être des millions dans les rues défilant loin des cercles politiques étouffant la vie pour le triomphe de la cupidité.
La guerre en Ukraine, la souffrance des enfants du Soudan, l’Europe et des millions de familles en survivance, des personnes basculent chaque jour dans la pauvreté, la démocratie perdue en France à la tyrannie de décennies de politiques, aux extrêmes droites noyant la voix de la paix. Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur jetant ces mots, « écoterrorisme », voulant condamner les Soulèvements de la Terre, et annonçant dans une interview donnée au JDD, la création d’une « cellule anti-ZAD » contre « l’ultragauche ».
Le pouvoir politique considère les jeunes militants écologistes comme de dangereux activistes et les sénateurs LR sont les « sages » confirmant le projet des méga-bassines à Sainte-Soline. Les politiques de droite, le gouvernement d’Emmanuel Macron niant le rapport régional des experts du GIEC démontrant le négatif pour la nature de ce projet utile aux lobbies industriels. Ils sont la désespérance.
Emmanuel Macron, cet homme du passé détruisant les acquis sociaux obtenus par les anciens ayant grandi aux traumatismes de la 1ère guerre mondiale. Emmanuel Macron sourd à l’appel de l’Abbé Pierre disant aux politiques qu’ils sont les premiers de cordée de la violence à dissiper son venin, à étendre la pauvreté, et pensant réussir en ne comptant que l’argent, en épuisant les ressources naturelles et l’humain. Bernard Arnault, l’homme le plus riche du monde usant des politiques catastrophiques des années 80 et 90, et les populations vulnérables au silence du drame qui se déroule sous nos yeux, les chocs climatiques accélérant les crises humanitaires que les politiques ont aggravé par l’économie de guerre qu’ils érigent en puissance.
Ce n’est pas une économie de partage, de paix qui protège la nature qui est mise en place. Nous allons vers le suicidaire d’une civilisation ayant compris la vie en valeur marchande, l’esclavagisme, prenant à l’autre sa terre, ses ressources, et accablant des peuples entiers par la faim, les humiliations.
L’industrie de l’armement enclenche une production augmentée, et la guerre se dessine dans le coin de la page. La paix partant, nous quittant, est-il encore temps de parler de la Terre, de la nature, de l’eau pure qui n’est plus.
« Par nos actes, nous ravageons forêts et jungles, terres agricoles et zones humides, océans et récifs coralliens, rivières, mers et lacs » alerte encore une fois Antonio Guterres, ajoutant, « nous semblons déterminer à détruire ».
Les fausses promesses écologiques, les dirigeants politiques ont décidé pour la planète dans l’indifférence des populations riches. Il n’est compris que le profit, qu’un compte en banque, que la consommation, et le nucléaire est l’autre pollution qui s’ajoute à celle existante. C’est comme s’il n’y avait plus rien à écrire, que la feuille pouvait rester vide et ne porter qu’un cri, l’appel au secours de la Terre tombant lui aussi dans le vide.
En France, c’est la construction d’une nouvelle autoroute entre Toulouse et Castres, le projet de l’A 69 traçant 53 kilomètres de bitume, de pollution supplémentaire. À Bordeaux, il est prévu l’agrandissement de l’autoroute sud A63, comme il est un projet d’autoroute en Normandie A133 et A134. Les projets de constructions d’autoroutes se multiplient dans différentes régions de France, et trouvent une opposition par les associations, collectifs écologistes, comme Les Soulèvements de la Terre proposant d’autres alternatives, mais qui ne représentent pas les mêmes gains financiers alimentant un capitalisme acharné détruisant la nature.
Le Chef de l’ONU lance un appel, « Agissons toutes et tous à notre niveau afin de protéger notre maison commune, pour le bien de l’humanité et de la planète, aujourd’hui et pour les générations futures ».
Nous pourrions commencer par vivre, et non survivre en acceptant le pouvoir qui est donné à l’argent. Cultiver la Terre en respectant l’environnement, et partager sans argent. Ne plus faire circuler l’argent, consommer à minima, refuser de prendre des crédits bancaires dans un système où l’égalité bancaire n’existe pas, cesser de consommer dans les chaînes produites par les lobbies, les amis milliardaires d’Emmanuel Macron.
Les violences politiques brandissant les armes économiques contre des populations qui peuvent répondre par la fin de la circulation de l’argent. La grève de l’argent fera beaucoup plus de bruit que des casseroles et Emmanuel Macron cessera son mépris quand les milliardaires comprendront l’effondrement du virtuel et non celui de la vie.
Partager, donner et rompre avec les chaînes de la grande distribution. Revenir à une économie locale, aux petits commerçants, aux artisans, petits agriculteurs, aux fermes à taille humaine, respectueuses de la nature.
Établir les marchés libres directement des producteurs aux personnes, familles. Sortir des systèmes bancaires, observer une désobéissance civile, ne pas appliquer les réformes du gouvernement, laisser en plan le pouvoir de l’État, ce sera une lutte pour le climat.
Mettre fin à une économie malsaine, bâtie par des mensonges politiques, et fabriquant la pauvreté, les crises humaines faisant l’inhumanité.
L’inhumanité dont la définition est ce qui est en dehors de l’humain, et ce qui détruit l’humain de l’intérieur. Les systèmes sont inhumains et générés par la première des violences : la politique.
La politique, c’est le goût de la violence, de la manipulation, ce qui charme les prédateurs, et fait taire tout élan de liberté. L’humanité goûte l’absurde à donner tous les pouvoirs à des oppresseurs.
Cependant, il n’est que les gouvernements, il n’est pas qu’Emmanuel Macron et son incapacité à changer profondément l’économie, mais « les entreprises, les institutions et la société civile ont également un rôle crucial à jouer ». Il n’est pas d’attendre la dernière goutte d’eau douce, ni 2030, « attelons-nous à mettre en œuvre l’accord historique de l’Onu pour la biodiversité, afin de garantir que 30 % de terres et des eaux de la planète soient protégés d’ici à 2030 », conseille Antonio Guterres.
Le défi : la fin des guerres – les dirigeants du monde entier sont-ils prêts à signer un Traité de l’universalité de la paix ? Les populations encouragent-elles la paix ?
Aujourd’hui, la France peut par le peuple être cette lumière d’espérance par la volonté de la paix et que cesse ce qui est en train de détruire la nature et l’humain. Cesser toute consommation en dehors du nécessaire, et privilégier tout ce qui est d’occasion, les Emmaüs, les collectifs et applications solidaires. Partager et savoir que la croissance économique n’existe pas, qu’elle ne produit que l’effondrement de la biodiversité.
Marcher pour la paix, la réconciliation entre l’humanité elle-même par l’alliance avec la Terre mère
La réconciliation est parfois le chemin de l’impossible. Il a été écrit » N’en perdre aucun ». Donner de l’amour, savoir pardonner, être sincère, et parfois tout le Jardin semé ne donnera aucune fleur. Elles sont là dans la terre attendant le jour nouveau.
Des hommes sont capables du pire, et il est de ne jamais oublier la force d’aimer, c’est là que les fleurs à la terre se réfugient. Si nous agissons pour la paix, les fleurs sortiront de terre. Si nous n’oublions pas les vies innocentes détruites par la violence et que nous respectons leur mémoire, leurs témoignages, nous recevrons leur force de résistance.
Quand parfois la douleur est trop intense, que l’amour pleure, il faut accueillir le chagrin, l’écouter, dire, être la voix du corps blessé, apaiser et regarder le jardin où une fleur est née. La réconciliation est cela. Il y aura ceux perdus, le chagrin de savoir un homme capable du pire, mais il y aura avant tout, une fleur au jardin. La Terre a besoin de paix pour donner à sa force de vivre l’eau pure nécessaire pour que fleurisse le jardin. Laisser la terre en paix, libre.
Antonio Guterres s’inquiète quand les systèmes continuent, que l’homme semble vouloir détruire la nature
On prend souvent l’image de la goutte d’eau, celle tombant du ciel dans le ruisseau. Nos sociétés sont le ruisseau, l’eau courant et nous devons revenir à l’unité, être la goutte d’eau. L’eau est l’infiniment petit constituant l’immensité. À cette unité, l’être humain constitue l’humanité. « N’en perdre aucun », l’unité en la multitude.
Cette harmonie protège du chaos. Chaque goutte d’eau de pluie polluée par les produits chimiques dits « éternels » enclenche le mouvement du chaos, rompt l’harmonie. C’est l’humain qui a inventé les produits chimiques, c’est lui qui a rompu la paix. Aucune arme ne protègera la paix. C’est au cœur de l’humanité que la solution se trouve. Partager, s’entraider, établir la gratuité. Cesser les guerres, marcher pour la paix – apprendre de la nature, la vivre.
Des enfants subissent chaque jour les souffrances des guerres. Ils méritent que l’on puisse marcher pour eux sans qu’il soit une appartenance politique. Se libérer de la politique ! Les marches de la paix
Écouter la voix des peuples autochtones, reconnaître leur culture, leur savoir de la nature pour ne pas commettre l’erreur de politiques écologistes gérées en fonction des cours de la bourse, des profits à conquérir par des lobbies tirant des bénéfices de l’écologie qui est devenue pour des politiques et industriels : un produit à vendre.
Le Chef de l’ONU encourage de s’inspirer des cultures ancestrales, de leur sagesse, de leur connaissance du mouvement bienfaiteur pour la nature et l’humanité nous permettant de perdurer. Les peuples autochtones « assurent la bonne intendance de l’environnement depuis des millénaires et détiennent une grande partie des solutions aux crises mondiales du climat et de la biodiversité » a rappelé Antonio Guterres.
Établir les Marches de la paix, les rencontres internationales, l’écoute des solutions portées par la jeunesse, la reconnaissance des peuples autochtones et la protection de leurs territoires.
La Terre nous invite à la paix, marcher pour elle dès aujourd’hui.