
Emmanuel Macron en chute libre face à une forte mobilisation contre les systèmes politques
Un 1er mai en bouffée d’oxygène démocratique grâce à la forte mobilisation, les manifestants défilant dans les rues, répondant au pouvoir mettant la liberté en défaillance, « On ne veut pas de la misère ».
Plus de 2 millions de personnes ont manifesté à travers la France pour ce 1er mai qui pourrait devenir historique. Ce sont des milliers de personnes qui défilent dans les grandes villes, mais aussi dans des villes de taille moyenne et des villages.

1er mai – Mobilisation historique dans la ville de Caen
Caen, la mobilisation compte 40 000 personnes en ce 1er mai 2023, selon les syndicats, quand les années précédentes, les manifestants étaient guère plus de 3 000. Des cortèges aux couleurs des différents syndicats faisant l’unité contre la réforme des retraites en soulignant « Retraite, climat même combat ». Et, plus qu’Emmanuel Macron qui lors des dernières manifestations était fortement contesté, son illégitimité étant acquise pour de nombreux manifestants soutenus par 65 % de la population en ce 1er mai historique, c’est le système qui est profondément remis en cause.
La crise démocratique inquiète, et le peuple dit bien qu’il n’a pas besoin de pédagogie, mais d’être respecté, écouté, et qu’il a besoin d’être au cœur des décisions, de prendre part au pouvoir, d’être acteur de son avenir, autant que la jeunesse veut créer sa société, et non être exclue.

La crise climatique fait lien entre les manifestants – Aujourd’hui, on pense au vivant, au droit de vivre, et non aux profits. Le gouvernement d’Emmanuel Macron est celui soutenant les plus riches, accablant les plus fragiles, et fabriquant un enfer social pendant que le soleil brille au paradis fiscal. Les slogans lancent, « taxer les riches », « anticapitaliste », et chantent la détermination, l’espoir par la lutte qui est aussi féministe.
Une jeunesse enthousiaste, présente, et de nombreux jeunes forment le cortège libertaire ne voulant plus de systèmes politiques violents imposant la pauvreté autant à l’humain qu’à la nature. « Les jeunes déter et révolutionnaires », « Nous sommes les libertaires, on va gagner ». Des jeunes déterminés sont le leadership pour fonder un monde plus juste, plus équitable, une humanité en alliance avec la Terre mère.
La politique définissant la jeunesse militante, écologiste comme étant « l’écoterrorisme », procédant à un maintien de l’ordre répressif, faisant des blessés de part et d’autre, des blessés graves comme il a été à Sainte-Soline deux manifestants grièvement blessés, et l’un d’entre eux, Serge se bat chaque jour après de longs jours dans le coma, porte une lourde responsabilité car la violence politique distille la haine, impose une séparation profonde au cœur d’un pays.
Le bouleversement climatique influence notre avenir de manière irrémédiable. Les crises humanitaires, les personnes déplacées, les migrants et réfugiés cherchant un refuge, les territoires victimes de la guerre contre la nature menée par nos systèmes économiques, les conflits armés s’aggravant, c’est un raz-de-marée en ondes de choc qui submerge nos sociétés, nos pays, et des gouvernements sont très obtus continuant sans relâche ce qui détruit.
Emmanuel Macron doit prendre conscience que ses choix économiques appartiennent à une politique du passé, que le gouvernement est en incohérence alors qu’il est l’urgence de changer de système, que les Assemblées ne représentent plus le peuple et sont au vieux vernis d’une République se faisant monarchique, de privilèges d’un autre siècle, de raisonnement aux décennies de corruptions, de l’argent roi, de l’orgueil de posséder le pouvoir.
L’économie condamne l’humain
La pauvreté pour justice sociale, être condamné par son âge à la précarité, laissé de côté car on est jeune, ou parce qu’on a 50 ans, les femmes premières victimes, et le sociologue Bernard Friot rappelle sur France Culture, à partir de 50 ans « On va être invité à passer du CDI, à temps partiel, au CDD, à devenir prestataire car comme salarié on compte trop cher, on va être invité à devenir autopreteneur ».
Les statistiques de janvier 2023 ont établi qu’en 2021, 56 % des personnes de 55 à 64 ans sont sans emploi. L’étude faite par la Dares démontre également un taux d’emploi bas évalué à 57,7 % pour les femmes entre 55 et 64 ans, contre 54,3 % pour les hommes.
Des femmes à 32 % en temps partiel contre 11 % des hommes, et 7,8 % d’entre elles sont en sous-emploi contre 4,3 % des hommes. Ce qui signifie des revenus beaucoup plus faibles pour les femmes avec des charges égales à supérieures pour les femmes mères isolées ayant des enfants, des jeunes étudiants également victimes de précarisation. Ce sont les étudiants pauvres, c’est le calcul pervers des bourses, de l’allocation logement et des jeunes se privent de l’APL pour laisser ce droit à leur famille, pour qu’elle ne perde pas une part. Ce calcul fait sous Sarkozy, la droite de l’argent s’alliant à Emmanuel Macron et ce sont des jeunes des classes modestes qui peinent à pourvoir faire des études supérieures et à les mener jusqu’au bout, faute de moyens financiers.
Des projets de vie confisqués par des politiques injustes accordant plus d’importance à ce qui n’existe pas, l’argent, qu’à toute une jeunesse qu’ils divisent entre riches et pauvres.
L’injuste pour moteur politique – la réforme des retraites
Un 1er mai historique en lutte contre la réforme des retraites imposée par Emmanuel Macron sans le consentement du peuple dont le choix est nié.
Une économie qui sanctionne l’être humain, qui se referme comme un piège à un moment donné ou l’autre de la vie. Tous piégés par des politiques usant d’un jeu de cartes trichées qu’ils distribuent à la population. Tout un système de blocages est mis en place pour que les gens ne puissent pas s’en sortir.
Les cadres ne sont pas épargnés, et seuls les très riches ont la possibilité d’acheter leur liberté à coup de milliards gagnés sur le dos de l’appauvrissement de la population, de la précarisation en nouvelle donne économique.
Cadres séniors et précarisation
Les cadres séniors sont également touchés par la précarisation car ils coûtent trop cher aux entreprises qui préfèrent choisir des personnes entre 35 et 48 ans. En janvier 2021, sur 700 000 personnes inscrites à pôle emploi déclarant recherché un emploi de cadre, 112 000 sont des séniors. Parmi les plus de 55 ans recherchant un emploi et inscrit à pôle emploi, 89 % d’entre eux ont déclaré que l’âge est « un facteur discriminant ».
Des cadres remerciés après plus de 10 ans dans la même entreprise, ils sont 53 % à le subir. Pour 81 % des cadres séniors, il s’agit d’un licenciement à l’initiative de l’employeur. 57 % des cadres seniors avaient un poste de manager avant d’être licenciés.
La compétitivité fait de la personne un outil de production qui doit correspondre aux lois de la finance dirigeant le mondialisme. Après avoir servi le système, mais ne correspondant plus aux critères de rendement, coûtant trop cher en salaire, étant compris comme la génération avant le numérique, ils sont renvoyés. Les patrons préfèrent les trentenaires adaptant le profil marcroniste et étant sur le mécanisme startup, dans le développement des technologies, et eux-mêmes dans une précarisation à plus ou moins long terme.
Les systèmes bancaires entrent dans la danse macroniste et n’ont plus qu’à faire de la publicité pour des plans d’épargne retraite, des mutuelles retraites. La finance dirige et multiplie les gains pour les actionnaires – Actionnaire nouvelle profession d’avenir dont le rôle est de consommer au maximum du produit capitaliste. Et, en devenant une immense startup, l’État s’annule de lui-même. Il est un système bancaire vivant sur le dos des populations, et favorisant les plus riches. La population se trouve constamment taxée, dirigée, ordonnée en fonction des intérêts des lobbies, et devant correspondre à des normes de productivité, maintenue dans l’étau de la dette qui n’est qu’une illusion.
Fabriquer des illusions, des artifices, des discours politiques en fausses promesses écologiques, économiques en programme politique, et contraindre par les lois sécuritaires un peuple toujours plus contrôlé.
L’argent devient ce qui commande la vie, et de fortes inégalités se dessinent en perspective. Actuellement, 70 % des recrutements se font par réseaux. Parmi les élus, il y a ceux qui investissent directement dans l’entreprise, ceux aux jeux des actions, et revenus dividendes qui font les nouveaux rentiers.
Emmanuel Macron creuse le fossé, et les écarts seront d’autant majeurs entre les personnes commençant dans la vie sans acquis et les héritiers ayant des portefeuilles d’actions, des investissements startup, des réseaux par le nom de famille, et ne passant jamais par le traditionnel entretien d’embauche, ni par les cases : licenciement, précarité.
Dans le système capitaliste le peuple est le perdant, celui isolé, et les femmes dont les mères isolées représentent 35 % des personnes vivant sous le seuil de pauvreté, sont mises en état d’infériorité et subissent des maltraitances par les violences économiques qui s’imposent et les excluent de la réalisation de leur propre vie contrainte par un capitalisme patriarcal. Des rêves entravés, des projets évanouis, et l’entrepreneuriat est réservé aux plus riches, aux héritiers, comme les études supérieures.
Une domination de la haute bourgeoisie, une bourgeoisie se divisant elle-même en différentes classes sociales, et maintenant une liberté de confort devenant première et préférée à la véritable liberté. Accepter de démunir son prochain pour gagner son royaume d’assurance financière, retraite, droit de vivre par l’argent achetant la liberté.
Une France au conservatisme par cupidité donnant les pleins pouvoirs à une élite gouvernant, s’infiltrant en donneurs d’ordre dans toutes les sphères de la société. Le travail – le salaire est conditionné à la confiscation de la liberté.
La révolution climatique gouverne – L’État tel que conçu est la matrice du passé
D’autre part, la révolution climatique invite à penser différemment le travail, à réduire la production industrielle, à diminuer le temps de travail, à innover, à réfléchir ensemble sur des solutions concrètes. Les droits humains doivent être la trame et non bafoués, et par cela il doit être également pensé la gratuité.
La bonté de la Terre nous donne la possibilité de vivre, c’est sur cette ligne que nos sociétés peuvent s’équilibrer, et reconnaître une vérité, nous sommes tous humains et égaux. Plus qu’une crise démocratique, il y a une crise civilisationnelle profonde et c’est la nature qui nous invite à revenir vers notre humanité et non à poursuivre un éloignement de son essence même, l’universalité de la fraternité.
Travailler en conscience du choix fait dans un moment décisif comme aujourd’hui, ne peut pas être par la politique entreprise par Emmanuel Macron. Il est de concevoir l’humain en valeur de vie, de dignité, c’est lui qui donne sa créativité, son courage, ce qui est vivant et qui est sens de liberté. Ce n’est pas le travail qui donne à l’homme, comme s’il était une pièce de la machine. Ce n’est pas le travail qui doit dominer l’Homme, mais la liberté. Concevoir le travail à la juste mesure de nos besoins, et non comme ce qui brise l’humain en faisant de lui un produit, et oubliant ses compétences réelles qui sont savoir transmettre ce qui permet de prospérer de manière pérenne, de génération en génération.
La notion de travail est en pleine évolution, et l’IA devient l’incontournable dans un monde où les nouvelles technologiques signifient des milliards de gains qui ne cessent de croître. Accélérer, enclencher, les verbes utilisés par Emmanuel Macron qui conduit l’avenir droit dans le mur. L’IA est dépourvue de biologie, d’émotions, d’amour, elle ne vit pas, mais elle est la prolongation de notre humanité sans corps humain. L’esprit dans sa simple configuration aux langages et mémoires multipliées, l’énergie nucléaire pour dieu puisque maintenant le flux continu de l’illusion, de l’appréhension de l’univers, de la capacité à dépasser l’humain dans un environnement hostile et à le coloniser.
L’IA autonome vecteur de l’esprit dans une machine et devenant capable de créer son propre langage, sa propre existence par l’illusion de la vie. La nature devient toujours plus secondaire, autant que l’humain dominé par son propre corps devient un obstacle. Une IA ne possède ni jeunesse, ni vieillesse, n’a pas de droits humains, ni de droit de vivre – les politiques de l’effacement de la réalité de la vie, des droits humains bien au-delà de ce que les siècles passés à la monarchie absolue auraient pu envisager.
Le sécuritaire, le contrôle de la population, et le gouvernement d’Emmanuel Macron teste le déploiement de drones « police » lors du 1er mai à Paris, Tours, Bordeaux, Lyon, Nantes et Le Havre. Utilisation contestée par les associations unies ayant réagi contre les arrêts préfectoraux détournant le dispositif antiterroriste pour interdire des manifestations jugées contestataires. Le Syndicat des avocats de France, ainsi que l’association de défense des libertés constitutionnelles Adelico ont déposé des référés en justice pour s’opposer à l’utilisation des drones lors de manifestations.
Une utilisation des drones « police » rendue possible par un récent décret paru le 19 avril au journal officiel. Des drones équipés de caméra et transmettant des images en direct à la police. Les images peuvent être gardées durant 7 jours. Les règles d’utilisation des drones sécuritaires interdisent l’enregistrement et l’utilisation de la reconnaissance faciale. Mais, il y a qu’un pas pour que les drones soient à 100 % opérationnels et d’autant plus à l’approche des JO, et par la radicalisation de l’opposition au gouvernement.
Le peuple piégé par une société devenant l’exclusivité d’oppresseurs calculant, manipulant et portant la contestation à un niveau toujours plus élevé de manière décidée. Un régime autoritaire porte la violence et sème la violence et se sont ces fruits qu’il récolte.
La paix est chaque jour plus menacée, quand chaque seconde compte pour elle.
Fédora Hélène

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