
Nous et la Terre
Pas de planète bleue sans eau – Pas de vert sans bleu – Pas de cœur rouge sans vert d’eau

Emmanuel Macron ne respecte pas ses promesses car il appartient à un système comme son gouvernement le sert, comme la communauté internationale appartient à ces siècles où la politique est le dominant.
Aujourd’hui, à quelques heures de Paris, il y a la guerre en Ukraine et un risque nucléaire.
Quand l’homme est dépourvu d’amour, il devient son propre chaos, la révolution climatique, c’est l’incohérence de l’homme délaissant le verbe aimer, son impossibilité de se réconcilier, de partager. Ses actes seront alors l’écho de son chaos, et provoquent sa chute.
Les politiques ne possèdent pas la solution car ils sont la corruption par les guerres qu’ils amplifient, la haine qu’ils sèment, la pauvreté qu’ils imposent.
Les peuples portent la paix, elle se réfugie au cœur des enfants, de l’espérance de liberté, c’est l’union des peuples pour la paix qui peut faire ce que l’homme est sur Terre, le protecteur du vivant.
Cette année pourrait révéler l’universalité de la fraternité comme étant la source des solutions quand le bouleversement a commencé et que le visage de la Terre va profondément changer.
Les systèmes de l’argent sont une invention, et il est assez incroyable que l’humain pense utopique la vie sans l’argent alors que sous ses yeux, la nature est en souffrance.
Demain, tout recommencera, cet inlassable choix est destructeur. Le choix des méga-bassines validé par le politique est un choix de violence envers la nature, envers l’humain.
Le gouvernement d’Emmanuel Macron est un gouvernement d’argent, pas de paix. Il tire son mental de décennies d’injustices, d’inégalités, de pauvreté, de conditionnement plaçant le politique au-dessus de tout et faisant de la vie, l’objet politique.
La liberté de la presse recule en France et passe à la 24ème place en 2023, quand elle était à la 20ème place. C’est le signe d’une démocratie affaiblie, d’une violence politique, d’un déséquilibre par l’argent dominant des médias et des médias indépendants et libres restreints par une économie étouffante, une emprise sur les journalistes indépendants et libres, changeant la donne, devenant cet air frais, ce courant de liberté comme un voilier libre sur les océans.
Aujourd’hui, la Terre a besoin de liberté, de chacun d’entre nous, de cet effort de paix, de cette volonté d’aimer pour partager, établir la gratuité car elle est la reconnaissance de la bonté de la Terre, de l’équilibre, de recevoir juste ce dont nous avons besoin en symbiose avec chacun d’entre nous.

Les milliardaires ont oublié une chose, le prix à payer pour leur fortune acquise par un monde politique, de guerres, de mensonges et devant chaque jour alimenter leur fortune. Ils ont démontré ce qui n’existe pas, et ce qui est nécessaire à la vie, la générosité qui est seule véritable prospérité.



Forêts en survie, nos vies aussi
Incendies dévastateurs au Canada
Des feux dévastateurs ont embrasé les forêts de la région de la province d’Alberta au Canada. L’état d’urgence provincial a été déclaré le 6 mai. Il persiste actuellement le 10 mai au soir 76 feux actifs, dont 25 feux sont considérés « hors de contrôle », quand dans l’année en cours, il a été 421 feux de forêt.
Un état d’urgence qui permet de libérer des fonds d’urgence pour les personnes évacuées, qui donne au gouvernement provincial la possibilité d’accéder à un niveau élevé de coordination intergouvernementale, une surveillance 24 heures sur 24 pour répondre à l’urgence de la situation, la mobilisation de soutiens supplémentaires, la coopération pour travail avec les municipalités, les organisations et les entreprises pour soutenir la population. Tous les efforts sont faits pour permettre à la population d’être en sécurité et des centres d’accueil locaux sont ouverts aux personnes.
Les infrastructures ont été fermées comme les écoles, et ce sont près de 30 000 personnes qui ont été évacuées. Une coordination des secours active, performante, demandant des efforts considérables aux professionnels de l’urgence, aux services publics soucieux d’informer au mieux les personnes. Le gouvernement de l’Alberta a indiqué que les responsables du Ministère continueront à informer quotidiennement le public sur l’évolution de la situation.
Ce sont également la mise en place de corridors de transport et économiques de l’Alberta. Il est aussi la problématique de l’agriculture, des systèmes d’irrigation de l’Alberta et de l’énergie. D’autre part, les populations autochtones sont touchées par les incendies et le ministère des relations avec les Autochtones de l’Alberta est impliqué dans la réponse face à l’urgence pour protéger les populations.
Des services d’information ont été mis en place comme l’application mobile Alberta Emergency Alert qui notifie immédiatement toutes les alertes aux abonnés. Il est aussi le numéro : 310-4455 mis à disposition des personnes. Il est aussi l’application Alberta Wildfire permettant d’accéder à la carte des feux de forêt, à des mises à jour sur les zones touchées par les incendies de forêt, de signaler un feu de forêt et d’obtenir des coordonnées de sites, numéros de téléphone et autres liens sur les feux de forêt.
Le gouvernement de l’Alberta indique dans un communiqué de presse que les personnels d’urgence travaillent 24 heures sur 24 pour assurer la sécurité des personnes, protéger les habitations et les infrastructures.
Des évacuations importantes ont eu lieu, près de 30 000 personnes évacuées, et des évacuations obligatoires sont toujours en vigueur le 10 mai sur différents sites. Dans le comté de Lac Sainte-Anne où les incendies sont contenus, le gouvernement de l’Alberta invite les résidents à la prudence car le danger de feu de forêt n’est pas écarté et les prévisions météorologiques indiquent des températures élevées et peu ou pas de précipitations pendant la semaine.
Des incendies de forêts se sont déclarés vendredi 5 mai et leur intensité a exigé la mise en place d’évacuations ciblées en fonction du danger, de la progression des feux, et de ceux contenus mais pouvant reprendre à tout moment du fait de températures élevées.
Des incendies sans précédent font rage et ont déjà dévasté 400 000 hectares. Des incendies libérant des particules de fumée PM 2,5 au niveau du sol et provenant des incendies de forêt. Des fumées pouvant provoquer des irritations des yeux, des voies respiratoires. Une pollution aux graves conséquences pour la santé des personnes asthmatiques, cardiaques, ou ayant une maladie pulmonaire.
Les études scientifiques démontrent que l’investissement dans la gestion des incendies pourrait limiter les dégâts sur la santé. Le renforcement des politiques de gestion des incendies de forêts, leur amélioration participent à protéger les moyens de subsistance des personnes vivant de la forêt, à protéger le climat, à apporter des avantages sanitaires, écologiques, économiques aux populations des régions forestières boréales.
Les appels au secours de la forêt
Les effets dramatiques des feux dévastateurs sont sur des décennies pour la santé humaine, pour la flore et la faune, pour la pollution de l’air, et il est cette terre brûlante, cette terre dont nous ne connaissons que 2 % de son intelligence.
Un réchauffement climatique qui pérennise cette nouvelle équation du climat et il n’est pas le feu, l’intensité des incendies, il est tous les éléments liés, dont la crise de l’eau. Les sols dépérissent, et le visage de la Terre change sous nos yeux sans que nous ayons la volonté d’arrêter le capitalisme qui détruit tout sur son passage.
L’humanité enfermée, bloquée dans un conditionnement économique inventé. Ce qui existe, c’est la forêt qui brûle sous nos yeux, c’est tout une vie qui s’éteint. Des animaux périssent, le souffle de la forêt est ce silence macabre, la terre brûlée.
Ce sont des incendies dévastateurs chaque année dans différentes parties du monde, devenant le nouveau rythme de la nature en détresse. L’industrialisation a une lourde responsabilité, et pourtant chaque jour elle progresse, envahit la Terre, étouffe les forêts qui font partie d’un ensemble, de tout un environnement vivant.
Ce sont également les populations autochtones qui ont leurs territoires toujours plus menacés. Les populations innocentes sont les premières à subir. L’injuste, c’est le système capitaliste qui rend notre avenir proche invivable.
Les appels au secours de la forêt, des arbres, des animaux, de vivant de l’eau, tout reste sourd, cet absurde de continuer une économie mortifère. Nous pouvons ensemble faire d’autres choix, construire pierre par pierre une civilisation protégeant la vie, donnant à l’humain sa véritable place, être un protecteur de la nature.

Programme de l’ONU pour le souffle de la forêt
La forêt, souffle de vie créatrice de notre histoire, abritant les légendes, et la vérité de la vie y resplendissant. La forêt, c’est 80 % de la biodiversité terrestre mondiale, elle stocke plus de carbone que l’ensemble de l’atmosphère, couvre 31 % des terres.
Ce sont plus de 1,6 milliard de personnes qui vivent grâce à la forêt, à ses ressources leur apportant un travail, des revenus, le moyen de s’alimenter, de survivre. La forêt porte la vie qu’elle soit celle de notre humanité, de la faune ou de la flore. La forêt apporte également le bois nécessaire au chauffage, à la cuisine pour quelques 2 milliards de personnes, soit environ un tiers de la population mondiale. En Afrique, ce sont deux tiers des ménages qui ont besoin du bois pour cuisiner et se chauffer. L’énergie vitale qui est un élément des droits humains fondamentaux et son accessibilité doit être pour répondre à nos justes besoins, s’équilibrer pour tous.
L’énergie n’est pas nucléaire, elle est la Terre et quand les pays riches consomment sans compter, évaluent l’énergie en profits croissants, valeur économique d’enrichissement, en dividendes pour quelques actionnaires, ils privent notre humanité de l’équilibre essentiel à notre survie, un équilibre vital.
Quand la forêt est exploitée, détruite, les conséquences sont pour la vie, et l’énergie première est issue de la planète, celle que les populations autochtones protègent.
Les forêts protègent notre santé
Les forêts sont l’air et l’eau, les arbres sont cet accueil pour les pluies, la protection de l’eau propre, de la pureté de l’air. Elles protègent sans frontières, et les populations éloignées des forêts profitent également de ses bienfaits.
Les forêts protègent la santé humaine, elles sont des barrières naturelles contre le fléau d’épidémies. La destruction de forêts, le défrichement entraînent des conséquences graves pour les récoltes, et accélèrent la progression des maladies infectieuses. Les zoonoses représentent 75 % de toutes les maladies émergentes, selon l’ONU.
Restaurer les forêts, planter des arbres représentent une priorité pour les populations, le monde animal et l’équilibre de la planète. Le programme de l’OMS, « Une seule santé » met en évidence que le bien-être de la planète et la santé humaine sont liés. Lutter contre les zoonoses, c’est œuvrer pour la protection de l’environnement, pour la santé de la planète, la santé animale et la santé des personnes.

Les forêts menacées
La connaissance, les études scientifiques, la solidarité internationale, la volonté de chacun d’entre nous ne suffisent pas pour sauver les forêts et chaque année nous perdons 10 millions d’hectares de forêts, soit une superficie comme celle de la République de Corée.
Le capitalisme continue inlassablement à détruire. La pollution, les maladies, les parasites, la fragmentation, la sécheresse, la pénurie d’eau douce, la pollution de l’eau de pluie, le bouleversement climatique, cette guerre contre la nature que l’homme a lancé met en péril la nature et notre humanité.
Continuer un capitalisme produisant sans cesse, concevoir une réindustrialisation, vouloir toujours plus, accélère la mise en danger des forêts dans l’absurde de produire pour récolter un avenir invivable, une planète malade, les ressources vitales appauvries.
Les engagements de développement durable des Nations Unies visent à ralentir la dégradation des forêts, à restaurer des forêts dégradées, et il est évalué que 2 milliards d’hectares de territoires naturels abîmés à travers le monde pourraient être restaurés. Une réalisation de restauration essentielle qui permettrait d’augmenter la surface forestière mondiale de 3 % d’ici à 2030.
Pour soutenir la protection de la forêt, l’ONU initie les Objectifs forestiers mondiaux du Plan stratégique des Nations Unies pour les forêts (UNSPF). Protéger la vie, le souffle de la forêt, ce chant réfléchissant le bien-être par les arbres, la végétation forestière, son monde accueillant une multitude de plantes, d’animaux, de micro-organismes, l’eau, l’air pur. La forêt n’a pas fini de nous révéler ces infinies possibilités.
La Terre porte des mondes en elle, la forêt est un de ces mondes fascinant et le savoir des populations autochtones est précieux pour comprendre comment protéger au mieux la forêt.
La superficie forestière totale est de 4,6 milliards, soit environ 5 000 m² par personne
La forêt est répartie sur toute la surface du globe, mais 5 pays possèdent répartis sur leur territoire plus de la moitié des forêts du monde. La Fédération de Russie possède la plus grande partie des forêts du monde, soit 20,1 % de la forêt mondiale, ce qui représente selon l’évaluation de 2020, 815 millions d’hectares. Le Brésil possède 12,2 % de la forêt mondiale, soit 497 millions d’hectares, le Canada enregistre 8,5 % de la forêt mondiale, soit 347 millions d’hectares, suivi par les États-Unis possédant 7,6 % de la forêt mondiale.
Les feux de forêt touchant actuellement la Russie pourraient entraîner des conséquences dramatiques accélérant le changement climatique. Les forêts agressées, les plantes n’ayant pas le temps de se régénérer, les émissions de dioxyde de carbone émanant des incendies de forêt boréale sont en augmentation depuis au moins l’an 2000, a annoncé la revue Science.
Selon le rapport Zheng et al, les émissions de gaz à effet de serre ont atteint un nouveau sommet en 2021, où les incendies boréaux ont produit près du quart du total des émissions mondiales de dioxyde de carbone, soit 23 %. Le manque d’eau sévissant en Amérique du Nord et en Eurasie ont directement eu un impact sur la santé des forêts, sur leurs capacités de résilience et sur la recrudescence d’incendies devenant intenses.
Les études scientifiques alertent sur le fait que les forêts boréales sont un des milieux écologiques les plus étendus sur Terre et subissent une accélération du réchauffement climatique. Les saisons des incendies sont plus chaudes et sèches qu’auparavant ce qui augmente le risque d’incendies intenses.
Les forêts boréales couvrent quelque 16,6 millions de km² dans la région circumpolaire et retiennent les deux tiers du carbone forestier mondial, les incendies peuvent constituer les émissions en véritables bombes climatiques.
Ce sont des réactions en chaîne qui provoquent les incendies impactant le monde entier et dans les forêts boréales, les incendies de forêt libèrent de grandes quantités d’émissions de carbone qui amplifient « le réchauffement climatique en brûlant le sol organique et la biomasse », souligne Science. Les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat, limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5°C, pourraient être compromis par notamment la perte de domaines forestiers dans de nombreux territoires.
Les incendies intenses représentent un danger pour les sols, et accélère la dégradation et le dégel du pergélisol, « ce qui met en danger de grandes et anciennes réserves de carbone dans l’atmosphère », alerte Science.
Amérique du Nord – Forêts boréales en danger
Les études démontrent que la violence des incendies devrait perdurer et augmenter la superficie des territoires brûlés de 24 à 169 % de 2020 à 2050 en Alaska et de 36 % à 150 % dans les forêts boréales canadiennes.
Par ailleurs, l’étude établie dans la revue Sciences indique que sans gestion des incendies de forêt dans la région boréale de l’Alaska et du Canada, et plusieurs paramètres écosystémiques, l’augmentation de la température mondiale en effet cascade favoriserait de nouveaux incendies augmentant la superficie brûlée.
Les études indiquent la nécessité d’augmenter les investissements pour la gestion des incendies, d’améliorer les processus pour réduire la taille des incendies et les émissions. En exemple, entre 2007 et 2015, l’augmentation des dépenses de près de 1 % a permis de diminuer la force des incendies dans la région boréale de l’Alaska de 0,21 %, atténuant en ricochet les émissions.
Une étude de Science de 2022 estime qu’un investissement d’environ 696 millions de dollars par an et au cours des 10 prochaines années en Alaska, pourrait empêcher le rejet de 0,89 à 3,87 Gt de Co2. Une gestion incendie qui limiterait aussi les particules PM2,5 pouvant causer de graves problèmes de santé pour les personnes vulnérables. Une gestion incendie pourrait également contribuer à une amélioration sanitaire, écologique, économique pour les communautés boréales.
De la même manière, la gestion des incendies dans la région boréale au Canada pourrait empêcher le rejet d’environ 2,95 à 8,41 GT de Co2 d’ici 2050.
Les incendies de forêt se produisant actuellement sur les régions boréales au Canada et en Russie ont un impact au niveau mondial et pourraient avoir des conséquences sur l’augmentation des températures, des émissions de CO2, de superficies brûlées, pour la santé globale de l’environnement, des personnes, et du monde végétal et animal.
La Terre est une sphère et tout est en accord parfait, forme un ensemble, une unité entre les différents éléments vivants, une cohérence entre les mondes de l’océan, à l’espace forestier, au ciel, au monde des glaciers millénaires. Le chaos, c’est l’instabilité de la Terre dans sa globalité, dans tout l’espace constituant sa sphère qui est dépendante de l’univers.
Cette unité par la multitude du vivant dépasse nos connaissances et si la science nous aide à comprendre, à envisager des solutions, notre humanité propre doit revenir près de la nature, ressentir sa respiration, son coeur battre, avoir ce dialogue émotionnel, cette intelligence du vivant pour harmoniser nos sociétés, nous séparer d’un système économique destructeur, et optimiser notre potentiel de vivre en alliance avec la Terre mère, de donner à la vie sa place au coeur de notre civilisation, d’être cette valeur suprême qui est le sens de notre existence.
Le capitalisme noie le sens de vivre, tout devient absurde, l’illusion quand la matière est la nature, notre corps humain, qu’ils forment la réalité. C’est un enfant, la réalité. C’est son bonheur, son droit de vivre, son droit à la santé, à l’héritage d’une Terre viable.
Fédora Hélène

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